hésitation sur le chemin dans l'herbe par brouillard - Image parFree-Photos de Pixabay

Questions posées et Réponses proposées

Une question vous taraude ou vous titille, n’hésitez pas à la poser via ce mail.
Ci-dessous, voir la liste de toutes les questions posées / réponses proposées

La Bible nous raconte que, pour nourrir les hébreux dans leur trajet à travers le désert, Dieu leur donne comme nourriture de la manne. Ce mot « manne » signifie littéralement « qu’est-ce que c’est que ça ». Et effectivement, ce qui nourrit notre cheminement c’est de se poser des questions. Ce n’est pas très confortable, ni très sécurisant, mais c’est indispensable pour se faire sa propre opinion et pouvoir prendre ensuite ses propres responsabilités.

L’Eglise ne détient pas la vérité. Elle témoigne d’une façon de cheminer vers cette vérité vivante qu’est celui que le Christ appelle « mon père et votre père ». La vérité qui nous appartient, si je puis dire, c’est de chercher avec sincérité, avec cœur. Une recherche de Dieu, une recherche tournée vers le bien, vers la vie.

Il est donc normal et sain de se poser des questions. Le contraire de la foi n’est pas de douter mais d’abandonner. Le questionnement et le doute sont la part vivante de la foi. C’est ainsi que l’on peut avancer en progressant dans une fidélité et une justesse plus grande encore. Et c’est ce qui permet d’aborder notre vie avec souplesse pour faire face à l’inattendu, que ce soient des moments difficiles ou que ce soient les bonnes surprises, celles de la vie, celles venant des autres et les bénédictions de Dieu.

Vous avez le droit de poser des questions difficiles, celles qui nous font peut-être honte, quand nous sommes déçus de nous-mêmes ou de la vie, ou quand ce que l’on pense ne semble pas dans la ligne des églises… C’est le signe d’un élan pour avancer, d’une recherche pour réformer sa théologie, d’une recherche de plus grande fidélité, d’une intelligence plus élevée de Dieu et de notre vie.

En conséquence :

  • Vous pouvez évidemment ne pas être d’accord avec les opinions du pasteur qui répond, ou avec celles de la personne qui a posé la question, ou avec les personnes qui se sont exprimées en commentaire. Si cela vous donne envie de réfléchir et peut-être de prier Dieu, l’objectif est atteint.
  • Vous pouvez donner votre propre opinion dans les commentaires, bien entendu dans le respect de la question et surtout des personnes qui se sont exprimées.
  • Si vous préférez entrer en dialogue en toute confidentialité avec un pasteur : c’est possible par mail. Vous pouvez poser toutes les questions que vous voulez. Tant que c’est avec bonne volonté et respect, tout est bon. Vous pouvez demander que votre question ne soit pas publiée, mais c’est un service fraternel de laisser cette possibilité ouverte car d’autres personnes se posent sans doute la même question et n’ont pas osé la poser. Si votre question est reprise, ce sera de toute façon en changeant les noms et les détails afin qu’il ne soit pas possible de vous reconnaître.

En attendant de trouver (éventuellement) un pasteur dans une paroisse, si vous le désirez, vous pouvez me poser ici une question en rapport avec votre foi et votre vie. J’essayerai d’y réponde le plus fidèlement possible, cela dit, cette réponse n’est pas à prendre comme une position officielle de l’Eglise Protestante de Genève, et encore moins comme la réponse officielle de Dieu lui-même !!! C’est simplement un avis d’un pasteur. Votre question restera anonyme si vous le désirez.

Vous trouverez ici des questions déjà posées par de vrais visiteurs, et une réponse proposée. Seuls les noms et détails de la vie ont été modifiés afin de préserver l’intimité de la personne.


Questions & réponses en ligne

43 Commentaires

  1. Geneviève dit :

    Bonjour cher Pasteur,
    Que pensez-vous des écrits Apocryphe ? J’ai comme cédé les lire après les avoir découvert chez une amie. Un cousin à qui j’en ai parlé m’a dit assez sèchement que je ferai mieux de lire ma bible….
    Ce que je fais aussi.
    Ces écrits sont très différents et très intéressants.
    Pensez-vous qu’ils pourraient m’éloigner de ma foi
    ?
    Je continue, par ailleurs, d’écouter vos prédications et conférences avec le plus vif intérêt car cela me conforte dans ma foi et me fais du bien
    Merci pour ces trésors inestimables
    Avec mes meilleures pensées
    Geneviève

    1. Marc Pernot dit :

      Bonjour
      La Bible a été constituée avec une sélection très limitées de livres, les préférés par les croyants juifs et chrétiens de l’antiquité. Par fidélité on garde cette même liste. Mais cela n’a jamais interdit de lire autre chose ! Bien entendu. Les livres « apocryphes » sont simplement des livres qui ont failli être retenus dans la liste et qui finalement n’ont pas été retenus. C’est déjà un honneur.Il y a aussi quantité de livres passionnants, par exemple les écrits des « Pères apostoliques », et les premiers écrits chrétiens. Un beau livre dans la collection de la Pléiade a été publié, et cela est intéressant de voir ce que pensaient et écrivaient les chrétiens des premiers siècles. On peut lire aussi les écrits de Saint Augustin. Et cela peut tout à fait être excellent pour votre foi et votre réflexion. Ensuite cela ne veut pas dire qu’on est d’accord avec tout ce que l’on lit, bien entendu.
      Dieu vous bénit et vous accompagne.
      Et grand merci pour les encouragements

  2. Gte dit :

    Bonjour,

    J’ai une question mais je ne sais pas où la poser du coup je me permet de l’écrire ici,

    A chaque fois que je prie ou tout simplement pense à Dieu et quand je loue le seigneur ou quand je lui parle j’ai mal au cœur, je ne comprends pas ?

  3. Barbulj dit :

    Bonjour j’aimerais vous poser une question. Le judaïsme ne reconnaît pas Jésus comme le messie mais Marie et Jésus étaient juifs ça veut dire eux même ne le reconnaissaient pas? Merci. Soyez bénis🤗

    1. Marc Pernot dit :

      La séparation entre le judaïsme et le christianisme s’est faite au moment des troubles qui ont eu lieu en 70, une ou deux générations après Jésus. Mais même après cela, il restait des personnes qui suivaient les préceptes du judaïsme et qui reconnaissaient Jésus comme messie. Seulement ils n’allaient alors plus dans des synagogues du judaïsme. Ce sont les « judéos-chrétiens ». Aujourd’hui cela existe encore, ou il en existe de nouveau, ce sont des « juifs messianiques ».

      Avant 70, le christianisme était une sorte de judaïsme réformé. Tous les premiers chrétiens étaient des juifs reconnaissant Jésus comme le messie. On voit les apôtres aller au temple de Jérusalem, Paul va à la synagogue…

  4. Jean dit :

    Depuis peu, je reviens sur les chemins de Christ. Je suis (on prendra ici le verbe être ou le verbe suivre selon les humeurs !) protestant (parpayot). Venu d’une famille historiquement catholique (épidermiquement catholique dirai-je) je n’en fini pas de « chercher Dieu » et j’ai, bien sûr, bien du souci (ou du mal? à trouver). Dans l’Epuf, la rectitude par rapport à la Bible m’assied mais il me manque parfois des musiques, des cantiques, des chants car ils sont tristes ici. Tout ça pour dire que j’ai une grande appetance pour le « Veni Creator » que l’Internet catalogue comme catholique !
    Au début, soit ! mais je l’ai entendu lors du couronnement du roi anglicano-orthodoxe Charles III. Qu’en est il chez lrs protestants (non anglicans) ?

    1. Marc Pernot dit :

      D’accord avec vous, ce chant est superbe.
      Bonne nouvelle !
      Le « veni creator » est dans tous les recueils de cantiques protestants, dès l’époque de Martin Luther (le choral « Komm, Gott Schöpfer, Heiliger Geist » que l’on retrouve chez Bach).
      Seulement son nom n’est en général pas en latin mais en français :

      • Dans le Psaumes et cantiques (Suisse), c’est le N°328 « Esprit Saint, Esprit créateur »
      • Dans l’Alléluia (ce n’est pas une preuve car ce recueil est un fourre tout et n’importe quoi) c’est le N°35/01 « Viens Saint-Esprit, Dieu créateur »
      • Dans le très protestant Louange et Prière c’est le N° 163 « Viens, ô Créateur de nos âmes »
  5. Fidèle dit :

    Bonjour,

    Je suis ravi de vous écrire parce que je crois à l’existence de Dieu créateur depuis mon enfance, et je cherchais la bonne voie depuis longtemps, et j’ai voulu servir Dieu d’une manière parfaite. D’un autre côté, j’ai voulu être riche et avoir une entreprise pour pouvoir subvenir aux besoins de ma famille et mes proches, et pour avoir ce dont j’ai besoin.
    En un mot, JE VEUX ÊTRE HEUREUX. JE VEUX LE BONHEUR.
    Selon les théologiens et les philosophes, le but de la vie, c’est le bonheur ou la béatitude. Et un théologien disait:  » Dieu est esprit, notre foi est en un Dieu esprit et ce que nous lui demandons est de l’ordre du céleste et non du terrestre, puisque lui est céleste ». Et un autre a dit: « C’est à ce que tu aimes que va ta prière. Tu invoques ce que tu appelles en toi, tu invoques ce que tu veux avoir en toi. Or, si tu invoques le seigneur afin qu’il t’arrive de l’argent, un héritage, une dignité du monde, tu appelles en réalité des biens que tu désires posséder, tu te fais un Dieu complice de tes convoitises, non un Dieu qui écoute tes prières ».

    C’est là que je voudrais que vous m’aidiez à avoir un éclaircissement. Je voudrais vous poser des questions. Étant dans ce monde, nous vivons sous la contrainte de nos besoins matériels et nos nécessités. Je veux dire la maison où nos familles doivent habiter, la nourriture, les vêtements, les transports.
    Il arrive que ces choses nous manquent. Faut-il alors demander à Dieu nos besoins matériels manquants ou pas? Pourquoi ne devons-nous pas demander à Dieu ce qui est de l’ordre matériel? N’avons nous pas besoin de ce matériel pour vivre, même si le matériel ne doit pas orienter notre vie? Comment faire alors pour obtenir ce dont nous avons besoin et ce qui est nécessaire pour notre vie terrestre?

    La vraie réponse à toutes ces questions pourrait mettre de certains ordres dans mon cœur et dans ma vie. Et je voudrais vous remercier pour tous les éclaircissements que vous pourriez y apporter.

    Cordialement

    1. Marc Pernot dit :

      C’est normal de désirer être heureux. Vosu avez raison. Et cela fait partie du programme, voir le Psaume 1er, et le début de l’enseignement de Jésus dans Matthieu 5 (les « béatitudes »).

      Dans l’hébreu de la Bible « être heureux » et « avancer » est un seul et même verbe. C’ets déjà une indication. Avancer et aider les autres à avancer.

      Jésus ne recommande pas de demander des choses matérielles à Dieu.

      « Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas: Que mangerons-nous? que boirons-nous? de quoi serons-nous vêtus? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. »
      (Matthieu 6:31-33).

      En effet :

      • Quand on prie Dieu pour la nourriture et la santé du corps, par exemple. Notre Dieu c’est ce que nous servons : c’est alors notre corps. Et nosu faisons de Dieu notre esclave.
      • Que pense-ton apprendre à Dieu pour lui dire ce qu’il devrait faire ? Au contraire, nous pouvons lui faire part de ce que nous avons sur le cœur et lui dire : « que ta volonté soit faite », fais pour connaître ta volonté et ce que moi je peux faire.

      Le tout en pleine confiance dans la bonté de Dieu pour nous.

  6. Rudolf dit :

    Prédication du 7.5.2023 Saint Pierre
    Bonjour,
    Constat de mon épouse après avoir entendu votre prédication du 7.5.2023: …les explications au sujet de la *fournaise de feu » ne me satisfont pas.
    D’une part, même la fournaise de feu, ne peut pas exister que « grâce » à Dieu (créateur de tout) selon ma compréhension.
    Chaque feu laisse des traces (cendre p.e.)… Ah le cendre … une sommes que poussière – il y a de l’espoir.
    On doit peut-être se rappeler à l’histoire des hommes jeter dans la fournaise (Daniel)
    Je ne suis pas de la langue française – sorry pour les fautes

    1. Marc Pernot dit :

      Bonjour
      Le feu, dans la Bible, évoque une idée de purification, comme pour le minerai.
      Ce n’est pas une condamnation ou une torture.
      Voir par exemple « il sera sauvé, mais comme au travers du feu. » (1 Corinthiens 3:15).
      Belle lecture et méditation des Ecritures
      En confiance dans l’amour de Dieu manifesté en Christ

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