Je me sens paumé, j’ai le désir d’aimer Dieu et en même temps je m’en fous ?
Question posée :
Bonjour
Je me sens paumé car je ne prie plus, je ne vais plus au temple, j’envoie des posts à côté de la plaque.
J’ai le désir d’aimer Dieu et quelque part j’en ai plus envie et même qu’à la limite je m’en fous.
J’ai une pathologie psychiatrique a savoir je suis schizophrène distymique.
Je suis amoureux d’une femme depuis 3 mois
Je prends bien mon traitement pourtant mais voilà…
Je me suis offert le dernier Nouis sur le pentateuque et c’est passionnant et pourtant je n’irai ni à la veillé de Noël ni au culte de Noël
Bref je suis un peu perdu.
Pouvez vous m’éclairer s’il vous plaît ?
Merci
Réponse d’un pasteur :
Bonsoir
Je vois énormément de choses positives, comme vous, dans ce que vous êtes, ce que vous faites, ce qui vous anime. Il y a aussi du négatif, du manque, du trouble.
Tout le monde est plus ou moins comme ça. Bien sûr.
C’est troublant et décevant, c’est aussi comme cela que nous avançons. L’humain est un être en cours d’évolution. En cours de Genèse. C’est à la fois tragique et magnifique. A la fois douloureux et jouissif.
C’est une question de regard. Et aussi de bienveillance vis à vis de soi-même. Arriver à se pardonner ce qui est faiblesse et faute : cela semble difficile et cela l’est évidemment, l’amour de Dieu peut nous aider à nous aimer un peu. Que ce soit par la connaissance de l’Evangile du Christ, que ce soit en sentant cet amour, que ce soit (par chance) l’un et l’autre : sachant que nous sommes aimés, accepter que nous sommes aimable, d’une certaine façon. C’est ce que dit le théologien Paul Tillich : la foi, c’est accepter d’âtre accepté. Et il souligne que cela demande du courage.
Ensuite, chaque petit pas en avant est une victoire (partagée avec ceux qui nous aiment, donc avec Dieu aussi). Et c’est une joie partagée. Mais même sans petit pas en avant, aimer déjà un petit peu être soi-même : c’est déjà une base intéressante.
Dieu vous bénit et vous accompagne.
par : pasteur Marc Pernot
Réponse du visiteur :
Merci pour vos encouragements.
Qu’est ce que j’ai envie de suivre le Christ vous savez !
Accepter ma finitude, mes péchés les plus dégueulasses soient ils. Oui je le peux car le Christ m’a déjà pardonne.
Je veux me repentir de tout mon cœur même si je sais que je pourrais retomber dans quelque peche quelconque.
Mais je veux compter non pas sur moi mais sur le regard et la main bienveillante de Dieu.
Priez pour moi s’il vous plaît.
Joyeux Noël
Réponse d’un pasteur :
Bonsoir
Je prie pour vous bien volontiers !
« je veux compter non pas sur moi mais sur le regard et la main bienveillante de Dieu » ?
Je vous encouragerais plutôt à compter sur le regard et la main bienveillante de Dieu ET compter sur vous-mêmes = en équipe. C’est ce que Dieu espère. Une alliance. La bénédiction est une articulation entre vous deux.
Dieu vous bénit
par : pasteur Marc Pernot
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