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L’apôtre Paul propose une lecture allégorique de la Genèse faisant une distinction entre deux façons de concevoir la vie et la religion : soit motivée par la peur et la contrainte, soit motivée par la gratitude. Et cela change tout.
L’onction royale : une opération à ne pas manquer (1 Samuel 9-10 et 15-16)
Quelle dimension de notre être devrait régner sur nous ? Ni la théologie, ni la morale, ni quoi que ce soit d’autre sauf le fait d’être le ou la bien-aimé de Dieu. Ça libère pour faire de la théologie, cela change notre rapport au service de l’autre, notre posture dans la vie.
Je pense toujours à aider les autres avant moi, on m’a dit : « charité bien ordonnée commence par soi-même ».
Faut-il servir les autres avant soi-même ? Cela dépend des moments, de l’occasion, de notre vocation, et de nos forces. Cela demande donc de réfléchir et de prier pour se décider.
Jésus : « Personne n’a d’amour plus grand que celui qui donne sa vie pour ses amis. » (Jean 15:13)
Jésus a donné sa vie, non pour calmer la fureur d’un Dieu impitoyable, mais pour manifester précisément l’amour infini de Dieu pour chacun.
Qu’est-ce que ce principe théologique de l’ « Ordo Amoris » dont s’emparent certains politiciens pour se justifier ?
Il nous est impossible concrètement de faire du bien à tous les humains, constate Saint Augustin, il nous faut donc discerner un « ordre dans l’amour » (ordo amoris), un ordre de priorité dans notre service. La question est de savoir comment établir cet ordre ? Est-il toujours, comme le soutient le vice président Vance, d’abord notre famille, puis nos voisins…
La lecture du « Souci de soi » de Michel Foucault m’interroge. N’est-ce pas en s’accordant à soi que s’ouvre l’espace inouï de l’autre ?
Comme le stoïcisme, l’Evangile appelle à prendre soin de nous-mêmes et à nous développer extraordinairement. Sauf que dans la foi chrétienne, notre but n’est pas nous-mêmes, ni notre salut, mais de devenir serviteur, avec Dieu.
Mariage avec un croyant et une personne qui croit pas en Dieu, quelle solution ?
La base du couple est le respect de l’autre, il est donc problématique de juger l’autre sur son manque de foi. La base de la foi en Dieu est la sincérité du cœur, il est donc problématique de pousser une personne à se « convertir » en faisant pression, un chantage au mariage. Une célébration de mariage peut prendre en compte l’inspiration, religieuse ou non, de chacun des époux.
Je suis au début de mon parcours spirituel et je me rends compte que Dieu, son amour, sa joie peuvent parfois me terrifier tellement c’est immense.
Cela peut sembler paradoxal de ressentir à la fois l’amour de Dieu et de la crainte. C’est en réalité fréquent. C’est le signe d’une grande sensibilité spirituelle. La réflexion aide, ainsi que la prière.
Une bonté provocatrice (Matthieu 20:1-16)- prédication par le professeur Andreas Dettwiler (Université de Genève)
Les paraboles de Jésus,sont toujours une histoire de notre monde, et nous posant des questions. Celle-ci choque notre idée de justice, pour mieux nous ouvrir à la bonté, à l’image de Dieu.
Je vais mal , et j’ai peur de perdre ma copine, comment prier « correctement » ?
Aimer peut contenir une part de gratitude, mais aimer c’est principalement avoir à cœur d’aider l’autre. La prière peut nous aider à cela : nous éclairant sur ce que nous cherchons en réalité et comment le chercher.
Je ne veux pas aller en enfer, aider moi. J’ai péché et je vis avec un homme : je veux le quitter pour vivre seule afin que Dieu me pardonne.
Dieu est amour. Sa justice : c’est d’aimer, c’est de garder fidèlement chacun de ses enfants et d’en prendre soin, maintenant et toujours. N’ayez donc rien à craindre de lui, mais vous pouvez vous appuyer sur lui. Il me semble que vous aimez cet homme et que vous formez un beau couple. Dieu regarde au cœur, il ouvre un avenir.
« Voyez comme ils s’aiment ! » (Tertullien ; Jean 2 – noces de Cana)
Ce texte de l’Évangile est présenté comme LE signe majeur de ce que le Christ nous apporte : 1) L’amitié de Jésus est signe de l’amitié de Dieu pour nous. Les noces sont le signe de Dieu qui est amoureux de Nous. Marie est le signe de notre conscience qui réveille notre foi, puis se laisse conduire par la foi.