hésitation sur le chemin dans l

Questions posées et Réponses proposées

Par : pasteur Marc Pernot

Une question vous taraude ou vous titille, n’hésitez pas à la poser via ce mail.
Ci-dessous, voir la liste de toutes les questions posées / réponses proposées

La Bible nous raconte que, pour nourrir les hébreux dans leur trajet à travers le désert, Dieu leur donne comme nourriture de la manne. Ce mot « manne » signifie littéralement « qu’est-ce que c’est que ça ». Et effectivement, ce qui nourrit notre cheminement c’est de se poser des questions. Ce n’est pas très confortable, ni très sécurisant, mais c’est indispensable pour se faire sa propre opinion et pouvoir prendre ensuite ses propres responsabilités.

L’Eglise ne détient pas la vérité. Elle témoigne d’une façon de cheminer vers cette vérité vivante qu’est celui que le Christ appelle « mon père et votre père ». La vérité qui nous appartient, si je puis dire, c’est de chercher avec sincérité, avec cœur. Une recherche de Dieu, une recherche tournée vers le bien, vers la vie.

Il est donc normal et sain de se poser des questions. Le contraire de la foi n’est pas de douter mais d’abandonner. Le questionnement et le doute sont la part vivante de la foi. C’est ainsi que l’on peut avancer en progressant dans une fidélité et une justesse plus grande encore. Et c’est ce qui permet d’aborder notre vie avec souplesse pour faire face à l’inattendu, que ce soient des moments difficiles ou que ce soient les bonnes surprises, celles de la vie, celles venant des autres et les bénédictions de Dieu.

Vous avez le droit de poser des questions difficiles, celles qui nous font peut-être honte, quand nous sommes déçus de nous-mêmes ou de la vie, ou quand ce que l’on pense ne semble pas dans la ligne des églises… C’est le signe d’un élan pour avancer, d’une recherche pour réformer sa théologie, d’une recherche de plus grande fidélité, d’une intelligence plus élevée de Dieu et de notre vie.

En conséquence :

  • Vous pouvez évidemment ne pas être d’accord avec les opinions du pasteur qui répond, ou avec celles de la personne qui a posé la question, ou avec les personnes qui se sont exprimées en commentaire. Si cela vous donne envie de réfléchir et peut-être de prier Dieu, l’objectif est atteint.
  • Vous pouvez donner votre propre opinion dans les commentaires, bien entendu dans le respect de la question et surtout des personnes qui se sont exprimées.
  • Si vous préférez entrer en dialogue en toute confidentialité avec un pasteur : c’est possible par mail. Vous pouvez poser toutes les questions que vous voulez. Tant que c’est avec bonne volonté et respect, tout est bon. Vous pouvez demander que votre question ne soit pas publiée, mais c’est un service fraternel de laisser cette possibilité ouverte car d’autres personnes se posent sans doute la même question et n’ont pas osé la poser. Si votre question est reprise, ce sera de toute façon en changeant les noms et les détails afin qu’il ne soit pas possible de vous reconnaître.

En attendant de trouver (éventuellement) un pasteur dans une paroisse, si vous le désirez, vous pouvez me poser ici une question en rapport avec votre foi et votre vie. J’essayerai d’y réponde le plus fidèlement possible, cela dit, cette réponse n’est pas à prendre comme une position officielle de l’Eglise Protestante de Genève, et encore moins comme la réponse officielle de Dieu lui-même !!! C’est simplement un avis d’un pasteur. Votre question restera anonyme si vous le désirez.

Vous trouverez ici des questions déjà posées par de vrais visiteurs, et une réponse proposée. Seuls les noms et détails de la vie ont été modifiés afin de préserver l’intimité de la personne.


Questions & réponses en ligne

38 Commentaires

  1. Thomas dit :

    Petite j’ai beaucoup reçu de récits sur les souffrances de l’accouchement et ça m’a traumatisée toute ma vie . Maintenant je suis ménopausée et ne pas avoir enfanté par peur me démoralise , j’en ai perdu le sommeil depuis 26 ans et j’ai peur que Dieu me punisse . J’ai eu peur de ne pas supporter la souffrance et de mourir en enfantant . Toute ma vie a été traumatisée par cela et maintenant le bilan est : tu seras certainement punie par ta lâcheté. Je suis croyante et de ce fait très déprimée . On parle de déprogrammation divine , je suis inquiète.

    1. Marc Pernot dit :

      Chère Madame
      Vraiment, vous n’avez aucune crainte à avoir.
      Dieu vous bénit et vous accompagne.
      Comme votre question est très intéressante et peut intéresser d’autres personnes, je l’ai déplacée ici :
      https://jecherchedieu.ch/question/je-n-ai-pas-eu-d-enfant-par-peur-de-ne-pas-supporter-de-souffrir-et-de-mourir-en-enfantant-je-pense-que-je-serai-punie-par-dieu-pour-ma-lachete/

  2. Sarah dit :

    Bonjour, je souhaite me mettre dans une relation avec mon ami qui lui est musulman.
    J’ai pu lire pas mal d’article y compris une réponse à une question qui a été poser sur ce site expliquant que le mariage a l’église entre une chrétienne et un musulman été envisageable.
    La question que je me pose est, est-ce que moi en tant que chrétienne j’ai le droit de me marier religieusement avec un musulman en faisant leurs mariage religieux (hlel).
    J’espère avoir une réponse assez vite.
    Bonne journée.

    1. Marc Pernot dit :

      Bonjour
      Il est possible de faire un vrai couple interreligieux, à condition bien sûr qu’il y ait un véritable respect des deux personnes du couple, c’est à dire un respect en acte et en engagements :

      • Une cérémonie de mariage interreligieuse avec un imam et un pasteur, cela implique que le musulman ou la musulmane appartienne à une mosquée ouverte et pas intégriste; et cela implique que le chrétien ou la chrétienne appartienne à une église ouverte et pas intégriste. Cela vaut mieux. Au pire, il faut qu’il y ait deux cérémonies, une musulmane et une chrétienne. Le cas où un des deux refuse une cérémonie dans la religion de l’autre montrerait un profond manque de respect, évidemment inacceptable.
      • Il est bien entendu inacceptable que l’un des deux demande à l’autre de changer de religion. Ou qu’il dise que la religion de l’autre est moins bonne que la sienne. Ce serait là aussi un manque de respect, évidemment inacceptable.
      • Il faut qu’il y ait un engagement des deux conjoints devant les deux familles que les enfants recevront une éducation aux deux religions et qu’ils choisiront plus tard quand ils seront grands. Si un des deux conjoints tente d’imposer que son enfant soit inscrit tout de suite dans sa religion, par exemple avec une circoncision ou un baptême, ce serait un profond manque de respect pour la religion de l’autre, ce qui est évidemment inacceptable.
      • Il faut qu’il y ait un engagement des deux conjoints devant les deux familles que chacun des deux conjoints peut pratiquer sa religion avec son enfant, dans les limites du raisonnable, sans l’imposer pour autant à l’autre conjoint.

      Si tout cela va bien. C’est magnifique.
      Mais si cela coince, franchement, le problème n’est pas la religion, le problème est simplement le manque de respect dan sle couple, et ça : c’est la promesse d’une vie pénible et difficile. Mieux vaut infiniment être seul ou seul qu’avec un conjoint qui manque de respect. Bien sûr.
      Dieu vous bénit et vous accompagne

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