Photo en noir et blanc du visage d
Question

Est ce que cette crise sanitaire est un signe de la fin du monde ? les réseaux en parlent.

Par : pasteur Marc Pernot

Photo en noir et blanc du visage d'une femme très âgée et souriante - Photo de Danie Franco sur https://unsplash.com/fr/photos/o1PKM7-8AH4

Question posée :

Bonsoir mon père ,
J’ai une question, est ce que cette crise sanitaire est un signe de la fin du monde ?
Cet question me perturbe depuis que je vois les réseaux en parler.
En vous souhaitant une bonne soirée.

Réponse d’un pasteur :

Bonsoir

Bravo de vous poser des questions par vous-même et de ne pas vous laisser entraîner par ce que disent les gens sur les réseaux.

Je ne sais pas comment on peut penser une seconde que Dieu peut envoyer la mort des personnes les plus fragiles, et des désastres économiques jetant les personnes les plus précaires à la rue, enfonçant dans la solitude pendant des mois de confinement des personne dans un petit logement…. Quelle idée de Dieu ! absolument à l’inverse de ce qu’a vécu Jésus, source de santé, réintégrant les personnes exclues dans la société des humains, annonçant aussi le secours des pauvres, un repos pour les affligés.

Ensuite, la fin du monde, dans l’Evangile, n’est pas à attendre mais à vivre dans le présent. Car ce que it le Christ ce n’est pas « le Royaume est proche », mais « le Royaume est approché » (déjà approché), il est donc déjà là en train de se déployer : comme le levain dans la pâte, comme la graine de Parole de Dieu qui germe. Cette venue du Christ est donc à vivre en nous-même, et à manifester dans le monde par la bonté, par la foi et par l’espérance. C’est ainsi que Jésus dit à une femme « L’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité » (Jean 4:23).

D’où viennent alors les cris de ces oiseaux de malheur, transformant la meilleure de toutes les nouvelles, l’Evangile du Christ, en un cri de menace ? Peut-être sont-ils des désespérés eux-même ? Peut-être est-ce un moyen de manipulation sur les foules, pour attirer des personnes dans leur mouvement, les dompter par la peur, la menace, les pousser ainsi à donner de l’argent, à plus pratiquer, à ne pas oser se poser des questions de crainte de penser en dehors des dogmes sacrés enseignés par l’église ? Je ne sais.

La foi est bien plus simple que cela, c’est une confiance en celui qui nous dit « Je connais les projets que j’ai formés sur vous, dit l’Eternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance. » (Jérémie 29:11).

C’est pourquoi, dans la crise sanitaire que nous vivons, comme dans toute crise, nous pouvons voir le signe d’un appel de Dieu pour « que nous fassions les oeuvres de celui qui a envoyé le Christ » (Jean 9:4), que nous soignons, que nous visitions les malades, ceux qui sont prisonniers de la peur, de la haine, de la solitude, de la colère et de la peur, que nous annoncions la bonne nouvelle à tous, tendions la main à ceux qui en ont besoin… Car certes, Dieu ne veut pas, jamais le malheur, de personne, mais le bien de chacun. N’ayons donc pas peur.

Dieu vous bénit et vous accompagne.

par : Marc Pernot, pasteur à Genève

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