La Bible est un trésor inestimable. Mais bien des personnes de bonne volonté ne sont pas allées loin dans sa lecture, se perdent, se laissent choquer par certains passages. Un itinéraire de lecture et quelques conseils aident à avancer et à commencer à tirer du bénéfice d’une lecture régulière.
La Bible n’est pas un manuel de catéchisme, ni un traité de théologie, pas plus une leçon de philosophie et encore moins un code moral (quantité de passages sont assez scabreux). La Bible est un livre, ou plutôt un bibliothèque de livres dont l’intérêt particulier est l’acte même qui consiste à la lire et à chercher ce que cela nous donne à penser, personnellement. C’est donc aussi nous-même que nous cherchons à lire en lisant la Bible. Elle est écrite en vue de cet exercice, explicitement (Psaume 40:8).
C’est pourquoi, la Réformation a consisté à éditer la Bible dans la langue de tous les jours, ainsi qu’à apprendre à lire à chaque personne de la population, et surtout à l’encourager à interpréter par elle-même ce patrimoine.
Pour ce qui est des éditions de la Bible, nous en avons de très valables. Pour ce qui est de savoir lire, c’est assez répandu. Reste à nous initier à l’interprétation de ces textes anciens. C’est ce que nous continuons à travailler ensemble dans la prédication au cours du culte, dans les formations bibliques pour adultes et pour enfants. En vue de rendre chaque personne autonome dans sa lecture.
Bienvenue à toute personne que cela intéresse, croyant e ou non (bien sûr).
Une introduction à la Bible
Chacun a le droit de lire et interpréter le texte biblique et de l’interpréter à sa façon. La Bible, et en particulier le message du Christ, nous autorise et même nous appelle à élaborer une interprétation subjective personnelle des Écritures, afin que cette lecture soit une lecture incarnée, nous permettant de faire la jonction entre les Écritures et notre propre monde. Pour que cela soit possible, il est indispensable que notre lecture soit la plus personnelle et sincère possible. Une interprétation officielle pourrait prétendre à une plus haute vérité académique mais pas à cette vérité de cheminement et de vie qui importe à Jésus. Et mettant l’accent sur la sincérité de la recherche plus que sur le résultat en lui-même de l’interprétation, chacun est plus libre de réviser sa pensée, et cette disponibilité est une ouverture autorisant Dieu de travailler à convertir ce qui doit encore l’être en nous… Lire l’article complet Introduction
La Bible n’est pas un livre, c’est en réalité une bibliothèque, d’ailleurs en grec « TA BIBLIA » est un pluriel : « les écritures ». La Bible est ainsi une compilations de livres écrits à différentes époques, par différents auteurs. La liste de ces livres a été déterminée dans les premiers siècles de l’ère chrétienne par les rabbins (pour la première partie « premier testament » ou « ancien testament ») et par les chrétiens (pour la deuxième partie évoquant le message du Christ, « le nouveau testament » ou « second testament »). Ces croyant s ont retenu tout simplement dans la liste les livres les plus utiles pour les faire avancer dans leur réflexion et dans leur prière. Les livres non retenus dans la liste ont été moins recopiés mais ils existent encore souvent et sont publiés par exemple dans la collection de la Pléiade en trois gros tommes (Ecrits intertestamentaires, Ecrits apocryphes chrétiens).
La Bible appartient aussi au patrimoine de l’humanité tout entière. Même si l’on n’est pas croyant a priori, ou pas chrétien, ou si l’on n’appartient à aucune église, il est possible de lire la Bible. C’est utile pour la culture générale car cela a pétri notre culture, plus encore que l’Iliade et l’Odyssée, bien des œuvres d’art sont inspirés par la Bible. C’est également utile pour mieux comprendre ces milliards de personnes juives ou chrétiennes en notre temps, et au cours des siècles.
La Bible est constituée du Premier Testament (ou Ancien Testament) qui est la Bible juive, et du Nouveau Testament.
Le Premier Testament est composé d’abord par la Torah ou Pentateuque, un ensemble de 5 livres qui racontent la création du monde jusqu’à l’établissement du peuple d’Israël en Terre Promise, en passant par l’histoire d’Abraham et de ses descendants. Ensuite viennent des livres historiques qui narrent l’histoire des Rois d’Israël et de l’Exil à Babylone, puis des livres prophétiques, des livres de Sagesse (les Proverbes, l’Ecclésiaste), et des livres poétiques (les Psaumes, le Cantique des Cantiques…). La variété des points de vue est grande entre ces différents textes :
variété de genres littéraires : des récits, des poèmes, des essais,
mais aussi une variété de théologie : Certains textes sont polythéistes (il y a une assemblée de dieux), la plupart des textes sont monothéistes : il y a un seul Dieu, mais lequel ? un dieu de tendresse ? un dieu fort ?
variété de conception de ce qui est important pour vivre bien : le rite ? la foi ? la sagesse ? la morale ? la louange ? l’aide seule de Dieu ? La conversion ? Ou une combinaison de plusieurs de ces éléments ?
Cette variété est bien inspirante. Elle est une richesse, elle nous autorise à avoir notre propre pensée théologique, notre propre prière, notre façon de lui rendre un culte.
Dans le Nouveau Testament, les quatre évangiles (mot qui signifie bonne nouvelle en grec) racontent la vie et les paroles de Jésus-Christ. Là encore la diversité des témoignages invite à se faire sa propre opinion. Suivent les Actes des apôtres et les épîtres (lettres) qui nous permet de suivre la naissance des églises chrétiennes pendant le premier siècle. Le Nouveau Testament se termine par l’Apocalypse, un livre dont le style s’apparente à de « l’héroïque-fantaisie », évoque la fin des temps et en même temps notre conversion.
Qui a écrit la Bible ? Quand ? Comment est-elle parvenue jusqu’à nous ?
Depuis plus d’un siècle la recherche universitaire travaille sur ces questions. Il y a eu un travail de rédaction au temps du roi Josias (au 7e siècle avant Jésus-Christ) qui s’est poursuivi après l’exil d’une partie de la population d’Israël à Babylone quand Nabuchodonosor a pris Jérusalem en 587 avant Jésus-Christ. La Bible a été composée en partie en retravaillant des textes et des récits plus anciens, et aussi des mythes venant des cultures environnantes.
La rédaction des évangiles s’est faite progressivement, la rédaction finale étant dans les années 50 à 80, c’est-à-dire à la fin de la première génération des témoins de Jésus, sur une ou deux générations.
Des faits historiques ?
La question de l’intérêt pour nous de la Bible et la question des faits historiques sont deux question en grande partie distinctes.
Il y a parfois à la base du texte un personnage historique et des faits qui ont existé historiquement, matériellement, si le texte biblique en parle c’est non pas pour les faits en eux-mêmes, mais entant qu’apportant un message essentiel pour les générations suivantes. C’est ainsi que ces textes ne sont pas alors des textes d’histoire mais des traités de théologie, d’éthique, de spiritualité.
D’autres textes ne sont pas nécessairement fondés sur des faits historiques précis mais témoignent d’une expérience de vie (morale, existentielle, spirituelle) en la présentant sous forme de récits. C’est tout à fait inspirant. Souvent plus que de nous faire une leçon de philosophie, de morale ou de théologie. Il y a toujours une philosophie, une morale et une théologie et une expérience spirituelle derrière. Et c’est à vivre.
Pour ce qui est des faits historiques, vous pouvez vous intéresser aux travaux de Thomas Roemer.
Et nous pouvons en parallèle nous concentrer sur notre recherche de la vie bonne et de sa source, en Dieu.
Il est possible de tirer le meilleur et le pire de la Bible, comme de toute chose puissante.
Le mode d’emploi essentiel est de prendre ces textes avec respect comme le témoignages d’hommes et de femmes, de communautés qui y ont mis ce qui avait été vraiment source de vie pour eux, ce qui a nourri leur foi en Dieu, leur espérance, qui les a aidés à vivre mieux ensemble. Il faut donc distinguer la Bible et la Parole de Dieu. À la base, il y a une inspiration, une expérience de Dieu qu’a eu l’auteur. Mais le texte est un témoignage humain sur cet acte (cette parole) de Dieu. Comment faire pour que ce texte devienne source de vie pour nous ?
Une première démarche est de lire ce qui est réellement écrit dans la texte et de se poser des questions dessus. Pour cela nous sommes aidés par les « exégètes », des universitaires qui ont étudié le sens des mots et des concepts dans la culture de l’époque. Ne vous effrayez pas par cette science, elle vient progressivement à l’usage (c’est en forgeant que l’on devient forgeron). Mais en attendant d’avoir les bases utiles dans ce domaine il est possible de lire la Bible, il suffit d’un peu de prudence avant de se choquer trop vite par ce qui est dit ou par ce que l’on ne comprend pas. On a le droit de ne pas être d’accord avec tout.
Une seconde démarche, complémentaire de la première, est de lire ces textes en se laissant inspirer tout simplement. Se laisser interroger par ce qu’ils évoquent pour nous dans notre situation. Un esprit de prière est donc utile. Et là encore, se réserver la possibilité d’évoluer, de réviser, de compléter ce que l’on a cru entendre à travers le texte.
Pour lire la Bible
Vous pouvez commencer à lire la Bible sur internet, par exemple : l’Evangile selon Jean et l’Evangile selon Matthieu. Cela existe aussi sur les téléphones (voir https://onlinebible.com/olb-fr).
Pour ceux qui préfèrent le papier, vous trouverez une Bible dans toutes les librairies ou sur Amazon. Personnellement, je vous conseillerais d’acheter une Bible « NBS » (Nouvelle Bible Second, l’édition « d’études » est très bien mais assez chère et lourde, il y a des versions plus légères avec moins de notes), sinon, vous pouvez prendre une « Colombe », une Bible de Jérusalem, ou une TOB (Traduction Œcuménique de la Bible). A mon avis, il vaut mieux éviter à tout prix la traduction « en français courant » qui est très éloignée du texte original, évitez aussi les éditions avec des commentaires et explications (ce qui compte est le sens que vous trouverez vous). La traduction de Chouraqui est intéressante mais seulement en complément d’une autre traduction plus courante.
Vous pouvez commencer par lire :
D’abord les évangiles. C’est ce qui est le plus proche, de nous, cela parle du Christ, c’est bien écrit…. vous pourriez en lire au moins 2, par exemple Luc et Jean ,qui sont assez différents dans le style et dans l’approche. Déjà cela, cette diversité, invite à réfléchir par soi-même et se faire sa propre opinion. Et cela permet de sentir, à mon avis, le statut du texte biblique = il n’est pas écrit par le doigt de Dieu dans du marbre, mais ce sont des témoignages humains de relations à Dieu.
ensuite, je lirais les actes des apôtres qui racontent la suite de l’histoire, et de l’église chrétienne de la 1e génération = c’est moins directement profond, cela vous détendra un peu…
La 1ère lettre de Jean est formidable, autant lire ses trois lettres tout de suite.
Il serait utile d’aller voir des textes de « l’Ancien Testament », en particulier les textes les plus cités dans les évangiles. Je vous propose de lire les livres de la Genèse, de l’Exode, des Nombres, et du Deutéronome (quitte à passer un peu vite quand il y a une description de l’autel et de la tenue du grand prêtre…).
Vous pourriez lire les psaumes en parallèle des autres lectures, en lisant régulièrement un psaume et en notant vos préférés. Ils aident bien pour la prière personnelle, et la réflexion.
Vous pourriez revenir dans le Nouveau Testament avec les 2 lettres aux Corinthiens (qui comprennent parmi les + belles pages de la Bible, mais aussi quelques passages scandaleux pour notre époque). La lettre de Paul aux Romains si vous aimez la théologie un peu (très) élaborée.
Ensuite, vous pourriez aller voir Ésaïe, et puis des textes courts et très sympathiques comme Ruth, Jonas, l’Ecclésiaste, le Cantique des cantiques.
Comment lire et interpréter un texte biblique ? Vous pouvez trouver de l’aide auprès d’un pasteur, ou en participant à quelques « études bibliques » (lecture de la Bible en groupe). La prédication donnée au cours du culte du dimanche est également une source régulière d’enrichissement biblique.
En pratique, voici déjà quelques pistes :
Finalement, par dessus tout : il me semble essentiel de considérer la Bible comme un réservoir de questions, d’excellentes questions à se poser pour avancer dans la vie grâce à Dieu en ce monde. Mais la Bible devient dangereuse si on la considère comme le livre des réponses, car cela empêche alors Dieu de nous apporter sa parole vivante, et particulière pour chacun de nous aujourd’hui.
On a le droit de ne pas être d’accord avec ce que l’on lit. La Bible est pluraliste, plusieurs avis s’expriment et se nuancent mutuellement, la pensée évolue aussi au cours des siècles de la rédaction… donc on a le droit de ne pas être d’accord.
On a le droit aussi de ne pas tout comprendre et parfois c’est aussi parce qu’il nous manque un élément (lié aux circonstances où à la culture de l’époque). Par exemple quand Jésus dit de tendre la joue droite si l’on est frappé sur la joue gauche, il pose la question de savoir comment répondre à une agression, et il présente ici une possibilité, cela ne veut pas dire qu’il faille toujours faire ainsi. Lui-même réagit parfois différemment.
On a le droit de préférer un texte qui oriente notre lecture et détermine notre compréhension. De toute façon, qu’on le reconnaisse ou non, c’est le cas, alors autant le reconnaître et le choisir consciemment. Personnellement, je trouve que le cœur de l’évangile c’est l’annonce de la grâce de Dieu, et c’est cela qui est le repère sur le quel je bâtis ma compréhension du reste. Le passage que je préfère est probablement la parabole de la brebis perdue (Luc 15), ce qui n’est pas très original, les chrétiens des 3 premiers siècles représentaient souvent Jésus en berger à cause de ce texte formidable.
Le sens figuré est souvent important dans la Bible, et permet de recevoir quelque chose même d’un texte qui apparaît comme impossible, choquant, ou sans intérêt. Par exemple :
Jésus qui marche sur les eaux (par la foi on peut avancer malgré les difficultés, sans couler à pic).
Dieu qui envoie massacrer les philistins (lu à la lumière de l’amour des ennemis => Dieu ne nous appelle pas à tuer le méchant, mais à lutter contre ce qui est de l’ordre de la méchanceté => tuer ce que symbolise le philistin (en particulier en nous-mêmes, pour faire vivre ce qu’il y a de meilleur en nous).
Comment se poser des questions à partir d’un texte biblique ?
Dans tout récit, il est utile de relire l’histoire en se mettant à la place des différents personnages, à la place du méchant (nous le sommes un peu), à la place du bon (nous le sommes un peu), et même à la place de Dieu (nous sommes appelés à être créateur, à son image), à la place de Jésus-Christ (nous sommes appelés à aider autour de nous à notre mesure), à la place du prophète et de l’apôtre (nous le sommes aussi, à notre façon)…
Pour le reste, faisons confiance au « Saint-Esprit », pour vous aider à recevoir dans la lecture de ces textes anciens, la Parole que Dieu vous adresse, à vous en particulier : on a le droit d’aborder ces textes dans un esprit de prière, soit en priant avant, soit simplement en les lisant dans l’espérance de s’approcher ainsi de son Dieu…
Pour aller plus loin, cet article « Questions Bibliques » et les prédications qui sont sur ce site peuvent vous aider à vous approprier les textes de la Bible.
Le culte, avec en particulier la prédication, et diverses formations et groupes de discussion existent dans les paroisses, elles aident à avancer avec les autres, et permet d’aider les autres à avancer. Vous y êtes bienvenu.
En famille
Il existe aussi des Bibles pour enfants, et des groupes pour les enfants dans les paroisses.
Il est possible, et même très stimulant, de lire la Bible en famille, et en couple.
Des prédications
Rien de nous oblige, bien entendu, à être d’accord avec le message proposé par le pasteur à partir d’un texte de la Bible. Cela peut vous aider à comprendre quelques gestes d’appropriation de la Bible pour nourrir une réflexion personnelle :
J’espère que vous allez bien. J’ai commencé depuis un moment à lire la Bible et cela me fait un bien fou. Étant entourée de plusieurs personnes pratiquants une autre religion ou etant athées, je me demandais si vous croyiez possible le fait de pratiquer sa religion et d’y croire tout en pensant que d’autres vérités existent. Je veux continuer sur ce chemin mais je crois qu’il est essentiel d’avoir une ouverture. Je vous remercie.
Bonjour
Bravo pour votre démarche de foi, et bravo pour votre ouverture. Je suis absolument du même avis que vous.
Dans la Bible, le concept de vérité n’est pas le même que pour Platon, par exemple, qui pense qu’il existe une Vérité idéale et que nous cherchons à la découvrir à grand peine dans le monde des ombres où nous sommes. Dans la Bible, ma vérité est avant tout relationnelle. C’est l’authenticité, la fidélité, la sincérité. Il y a effectivement bien des façons d’être dans une recherche spirituelle sincère et vraie, authentique; Cela se voit aux fruits, si ce sont des bons fruits qui font vivre et épanouissent les autres autour, c’est bon signe, c’est que l’arbre est bon, que la démarche est bonne et donc vraie.
En complément, peut-être seriez vous intéressée par cette prédication : https://jecherchedieu.ch/temoignages/predication/predication-jesus-est-il-le-seul-chemin/
Dieu vous bénit et vous accompagne
Vous avez également parlé de la violence..et combien je vous comprend..cependant que penser du rôle imparti par les diocèses de l’armée et donc de la défense nationale en France
Bonjour
Il est utile et juste qu’il y ait des aumôneries aux armées, dans les hôpitaux et en prison. Car ce sont des conditions où les personnes ne peuvent pas facilement rejoindre une paroisse de leur culte, la laïcité garantit à chaque personne le libre exercice de son culte, des aumôneries sont assurées avec le concours de l’état.
J’ai beau me forcer, rien à faire, je n’y accroche pas, hormis les livres de la Génèse ou Exode par exemple. Les autres livres sont imbuvables à mon sens, que dois-je faire ?
Aucun problème.
C’est tout à fait normal.
De toute façon, comme chrétiens, nous nous concentrons d’abord et avant tout sur les 4 évangiles.
Vous pourriez essayer quand même les psaumes, en avoir des préférés pour vous aider dans la vie et dans la prière, c’est précieux.
Dieu vous bénit et vous accompagne
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J’espère que vous allez bien. J’ai commencé depuis un moment à lire la Bible et cela me fait un bien fou. Étant entourée de plusieurs personnes pratiquants une autre religion ou etant athées, je me demandais si vous croyiez possible le fait de pratiquer sa religion et d’y croire tout en pensant que d’autres vérités existent. Je veux continuer sur ce chemin mais je crois qu’il est essentiel d’avoir une ouverture. Je vous remercie.
Bonjour
Bravo pour votre démarche de foi, et bravo pour votre ouverture. Je suis absolument du même avis que vous.
Dans la Bible, le concept de vérité n’est pas le même que pour Platon, par exemple, qui pense qu’il existe une Vérité idéale et que nous cherchons à la découvrir à grand peine dans le monde des ombres où nous sommes. Dans la Bible, ma vérité est avant tout relationnelle. C’est l’authenticité, la fidélité, la sincérité. Il y a effectivement bien des façons d’être dans une recherche spirituelle sincère et vraie, authentique; Cela se voit aux fruits, si ce sont des bons fruits qui font vivre et épanouissent les autres autour, c’est bon signe, c’est que l’arbre est bon, que la démarche est bonne et donc vraie.
En complément, peut-être seriez vous intéressée par cette prédication : https://jecherchedieu.ch/temoignages/predication/predication-jesus-est-il-le-seul-chemin/
Dieu vous bénit et vous accompagne
Vous avez également parlé de la violence..et combien je vous comprend..cependant que penser du rôle imparti par les diocèses de l’armée et donc de la défense nationale en France
Bonjour
Il est utile et juste qu’il y ait des aumôneries aux armées, dans les hôpitaux et en prison. Car ce sont des conditions où les personnes ne peuvent pas facilement rejoindre une paroisse de leur culte, la laïcité garantit à chaque personne le libre exercice de son culte, des aumôneries sont assurées avec le concours de l’état.
Lecture de l’Ancien Testament :
J’ai beau me forcer, rien à faire, je n’y accroche pas, hormis les livres de la Génèse ou Exode par exemple. Les autres livres sont imbuvables à mon sens, que dois-je faire ?
Merci
Aucun problème.
C’est tout à fait normal.
De toute façon, comme chrétiens, nous nous concentrons d’abord et avant tout sur les 4 évangiles.
Vous pourriez essayer quand même les psaumes, en avoir des préférés pour vous aider dans la vie et dans la prière, c’est précieux.
Dieu vous bénit et vous accompagne