« Va avec la force que tu as », dit Dieu à Gédéon. (Juges 6)
➔ Nous voyons souvent dans la Bible que le héros de l’histoire hésite à se lancer. Il se trouve trop jeune (Jérémie), elle se trouve trop âgée (Sarah), il trouve qu’il parle mal (Moïse !), elle trouve qu’elle est trop étrangère (Ruth), trop ceci, pas assez cela ? « Va avec la force que tu as » nous dit Dieu. C’est déjà pas mal pour commencer.
➔ Nous avons un petit début de foi, un peu d’amour à donner, quelques ressources, quelques qualités, cela suffit pour avancer et tenter de faire avancer quelque chose aujourd’hui, car l’Éternel est là, auprès de nous, selon sa promesse.
➔ « Va avec la force que tu as », cela sous entend que nos forces sont limitées, c’est vrai. Exagérer ces manques est souvent un prétexte à ne rien faire. Se sous-estimer est nocif, démobilisant, désespérante. Nous ne sommes pas Dieu, qui nous en voudra de cela ?
Se prendre pour Dieu serait une folie. C’en est une aussi de ne pas nous estimer à notre juste valeur, comme Dieu nous aide à en prendre conscience.
Comment irions-nous avec la force que nous avons si nous nous pensons comme incapable de rien ?
- La première sagesse est de réaliser quelles sont nos forces et de connaître nos limites.
- La seconde est de compter sur Dieu pour nous aider, et aussi parfois de faire équipe avec d’autres personnes.
par : Marc Pernot, pasteur à Genève
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Bonjour Marc
J’ai lu la suite de juges « va avec la force que tu as » cela reste une histoire très marqué de l’ancien testament dieu qui accompagne des tribus d’Israël pour les massacrer bon en même temps ces Madianites y étaient pas très sympa! cela ne me dérangerait pas qu’aujourd’hui un Gedeon Ukrainien mettent les Russes dans les cordes. Ma question est quel sens pour nous vu que les béatitudes « priez pour ceux qui vous persecutent » ne résistez pas à celui qui vous veut du mal celui qui se met en colère contre son frère……..
Vous avez raison, ces paroles de Jésus invitant solennellement de ne pas résister au méchant n’est pas applicable comme un article du code civil. Avec Jésus on n’est plus sur ce mode la : commandement & soumission. Cette parole de Jésus ouvre à un questionnement, une piste alternative. Ensuite, c’est à chacun, en chaque circonstance de chercher quelle est la meilleure décision, la plus créative. C’est ce que fait Jésus lui-même quand il est frappé : il ne se laisse pas toujours faire, il aide la personne qui le frappe à s’interroger : « Si j’ai mal parlé, fais voir ce que j’ai dit de mal ; et si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? » (Jean 18).
Voir, si vous le voulez : https://jecherchedieu.ch/temoignages/tendre-l-autre-joue-et-puis-quoi-encore-matthieu-5/