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Le sentiment religieux, l’émotion de notre amour pour Dieu est important. Tout miser là dessus serait dangereux, incomplet. Le « Shema » juif prend en compte 3 dimensions de notre être pour aimer Dieu. Jésus les reprend et ajoute la réflexion personnelle.
Un théologien demande à Jésus : « Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? » (Luc 10:25)La première des grâces qui nous est faite est d’être nous, d’être vivant. Il n’y a rien à faire pour cela, c’est comme un héritage. Quand cette vie peut « déborder » alentour, nous sommes alors source de vie, à notre mesure. Tout naturellement, sans que cela soit commandé, comme un pommier donne des pommes. C’est alors aussi une grâce et c’est une joie.
Jésus dit cette parabole : « Le semeur sortit pour semer sa semence… » (Luc 8:5)Dieu est ce semeur. Le Christ est ce semeur. Et nous sommes ce semeur. Notre nature est de semer et la semence : c’est nous-mêmes que nous semons dans le monde quand nous sortons de notre coquille. La moisson dépasse notre espérance.
« Quel Dieu ! » 3/3 – Dieu qui évolue, qui vient ? (à travers la Bible hébraïque et le Nouveau Testament)Il faut attendre le 4e concile de Latran (1215) pour attribuer à Dieu des qualités d’immuabilité, d’atemporalité. Pour beaucoup, cela semble indispensable à l’idée que l’on se fait de la perfection de Dieu. Est-ce biblique ? Ou est-ce que cela est inspiré par certaines philosophies grecques non bibliques ? Enquête dans la Bible et sur les conséquences sur notre vie et notre foi.
Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » (Marc 10:51)Jésus nous apporte un grand secours en nous faisant poser cette question. Chercher quelle sera notre visée, ce que nous aimerions être comme personne, dans l’idéal. Travailler sur notre cheminement, et en quoi compter sur l’aide de Dieu.
« Quel Dieu ! » 2/3 – Dieu qui massacre et envoie en enfer ? (à travers la Bible hébraïque et le Nouveau Testament)Que faire de ces textes de la Bible redoutables, inquiétants, parfois exploités, hélas, dans une « pastorale de la peur » ? Bien d’autres interprétations de ces textes terribles sont possibles. Je vous en propose au moins cinq. C’est notre prière, notre vision du bien et du mal, notre façon d’agir en ce monde qui sont influencées par notre théologie (heureusement)
Jésus priait Dieu comme « notre Père ». Je sens bien que je réfléchis trop, mais en tant que mère, cela m’embête que mon rôle soit si mal vu dans cette profonde prière …Il est vrai que la figure de Dieu comme « Père » est intéressante, même si elle pose un certain nombre de difficultés, voire de problèmes. Comment faire en sorte de bénéficier de cette extraordinaire prière du « Notre Père » en ce cas. Éléments de réflexion.
Que sera cet enfant ? La main de Dieu est sur lui. (Luc 1:66-79, cantique de Zacharie)Zacharie prononce ce Psaume pour la naissance de son fils Jean, qui deviendra Jean-Baptiste. A partir de sa joie et son espérance pour son enfant, il en vient à composer un programme de croissance pour chaque personne. Et c’est inspirant pour nous.
« L’Éternel fait de toi sa plus grande joie » (Sophonie 3:17)Selon Sophonie, Dieu aurait une grande joie de nous voir exister. Pourquoi ? Parce qu’il nous aime, et pourquoi nous aime-t-il ? C’est comme l’amitié dont parle Michel de Montaigne : parce que c’est lui, parce que c’est nous. C’est comme ça.
Dieu nous a donné le libre arbitre, pourquoi envoyer en enfer ceux qui n’auront pas donné leur vie à Christ ?Bien des fausses rumeurs présentent Dieu comme tout puissant, et assez pervers : je t’ai tout donné, à toit de tout me donner. L’Evangile dit l’inverse. Bien sûr que l’humanité est décevante, elle est aussi merveilleuse et Dieu ne perd pas espoir, et nous non plus.
Comment entendre Dieu ? Comment sait-on s’il nous connaît ? Si on lui parle assez ?Un très intéressant questionnement d’une jeune croyante sur la prière et l’écoute de Dieu. C’est très juste car l’expression « Dieu nous parle » mérite d’être affinée car Dieu ne parle pas avec une bouche. C’est autrement qu’il nous éclaire, et mieux vaut avoir de l’humilité avant d’affirmer que Dieu nous aurait dit ceci ou cela.
Je me suis toujours obligée à croire que Jésus est Dieu. Pourtant il dit : pour ce qui est du jour ou de l’heure, le Fils ne le sait pas, mais le Père seul ?Il est important de chercher par soi-même sans se sentir obligé d’avoir telle ou telle croyance. Car l’amour de Dieu est essentiel, et donc la sincérité, la confiance dans notre foi. Si telle croyance était si essentielle, il l’aurait clairement énoncé. Jésus est-il Dieu ? Éléments de réflexion.