Je dis à Dieu « Tu m’as donné la vie et la bonté, en me rendant visite, tu gardes mon Esprit. » (Job 10:12)

Dans sa situation abominable, Job souffre et crie son sentiment d’injustice à la face de Dieu. Que des héros bibliques se mettent à prier ainsi nous libère pour prier ce que nous avons sur le cœur, comme ça vient, et ce n’est pas toujours une gentille petite prière comme on les aime. Cela convient à Dieu, il est impossible à fâcher et rien ne vaut pour lui un cœur sincère.

Pourtant, au milieu de ses interminables récriminations, Job reconnaît au fond de lui que Dieu nous apporte quatre bienfaits irremplaçables. Les deux premiers sont des qualités que Dieu nous a données. Les deux seconds sont des soins que Dieu nous apporte, comme un service de maintenance et de développement.

Le premier don de Dieu est la vie :
C’est un miracle hallucinant que la matière constituant notre corps ait un tel degré d’organisation que l’ensemble est vivant, pense, évolue. Quand nous avons une forme olympique ou au fond du désastre comme Job : cela mérite de s’émerveiller.

Le deuxième don de Dieu, selon Job, est la bonté :
Nous découvrons au fond de nous, parfois, un désir de faire un geste pour donner du bonheur à quelqu’un ou pour faire avancer les choses. Pourtant, l’instinct de base de notre vie est l’instinct de survie qui veille à se protéger et à saisir dans son environnement de quoi vivre. Et bien ! notre bonté est capable d’utiliser de ces précieuses ressources pour la vie des autres. C’est un second miracle, tellement essentiel, vital.

Le troisième don de Dieu est qu’il nous rend visite :
Alors que Dieu est d’une tout autre dimension que nous : nous sommes vivants et lui est la source de la vie. Pourquoi vient-il ? Parce qu’il nous apprécie ; parce qu’il arrive que nous ayons besoin d’aide pour revivifier notre vie et notre capacité à aimer ; parce qu’il nous augmente encore. Il vient, il est là.

Le quatrième don de Dieu est son Esprit :
Il nous donne une dimension divine, une dimension d’éternité. C’est ce qui fait que nous sommes un petit peu à son image, capable d’être une source, oh d’une petite petite source, sans doute, mais porteuse de vie et d’attention à d’autres que nous.

par : pasteur Marc Pernot

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