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L’apôtre Paul propose une lecture allégorique de la Genèse faisant une distinction entre deux façons de concevoir la vie et la religion : soit motivée par la peur et la contrainte, soit motivée par la gratitude. Et cela change tout.

Cet auteur piétiste du XVIIIe siècle nous dit que « Si Christ naît en nous, le royaume de Dieu est rétabli en nous, et notre cœur redevient la maison de Dieu », que c’est le but essentiel de l’existence du Christ, la réalité de notre salut en lui. C’est le sujet de sa prière.

Le pape François a développé 10 clés pour une foi « authentique et profonde ». C’est vrai que cela se travaille, et qu’il est bon de soigner notre démarche, cela en vaut tellement le coup. Chacun peut ainsi faire son propre trousseau, voici le mien, quel est le vôtre ?

Quelle dimension de notre être devrait régner sur nous ? Ni la théologie, ni la morale, ni quoi que ce soit d’autre sauf le fait d’être le ou la bien-aimé de Dieu. Ça libère pour faire de la théologie, cela change notre rapport au service de l’autre, notre posture dans la vie.

En se plaçant au dessus des personnes et leur faisant des leçons de morale, le prédicateur fait écran entre la personne et Dieu. C’est peu efficace et même nocif. Son action ne serait-elle pas plutôt d’aider les personnes à se poser des questions et à prier directement Dieu ?

Ces trois mots hébreux sont célèbres, ils nous invitent à un itinéraire de résurrection : la recherche de l’aide de Dieu avec Hosanna, la louange pour ce que nous avons déjà reçu avec Alléluia, et enfin la confiance en Dieu, rassemblant tout dans le Amen.

C’est pour rendre notre foi la plus authentique possible que Jésus a mis l’accent sur la réflexion personnelle dans ce qu’il voulait apporter à ses disciples. Car il est très difficile de nous affranchir de nos préjugés et de l’opinion de la foule, de son ambiance, de ses humeurs, de ses émotions communicatives.

Une prière de cette merveilleuse grande dame, sœur Emmanuelle. Elle était d’une joie, d’une sincérité, d’une liberté, d’une simplicité. Et d’une foi, comme une intimité avec Dieu. Simplement car elle avait confiance.

Prière de confiance en Dieu pour la nuit, et confiance en Dieu pour la mort comme un sommeil et un nouveau matin dans notre vie. C’est si beau, vrai et fécond de se placer ainsi devant Dieu.

Des mots de la Bible, à la louange, puis à la vocation de diffuser cette joie dans une humanité triste et désabusée.

Comment faire pour espérer ? cette capacité se prépare, se travaille, se nourrit : en faisant mémoire de toutes les petite set grandes bonnes surprise, d’une part, et d’autre part en s’habituant à côtoyer Dieu dans le quotidien, le laisser nous éveiller à un regard neuf.

Une personne athée peut être sensible à l’émotion religieuse et n’avoir aucune clef pour la comprendre et en faire quelque chose. Je conseillerais alors de commencer à prier, même si l’on ne croit pas (encore) en Dieu.