Haltérophile surchargé - Image par Pexels de https://pixabay.com/fr/photos/homme-personne-puissance-force-1282232/
Texte Biblique

« De votre souci, déchargez-vous sur Dieu, car lui-même prend soin de vous. » (1 Pierre 5:7)

Tellement de personnes ont à l’intérieur d’elles-mêmes de si lourdes charges.

  • Poids de regrets et de remords ? Cela peut être extraordinairement pesant.
  • Poids du doute sur des choses nous paraissant pourtant essentielles ?
  • Poids de notre propre caractère et de notre difficulté à être la personne que l’on aimerait être ?
  • Poids de notre peine face à ce qui nous est arrivé de malheureux ?
  • Poids de nos scrupules face à d’incroyables chances que nous ne méritions pas ?
  • Poids de l’inquiétude face à l’avenir incertain ou trop certainement funeste ?
  • Poids d’être à la hauteur, poids du devoir, des responsabilités ?

Cela peut faire des tonnes. Tout cela n’est pas à prendre à la légère, puisque c’est pesant. Pesant parfois à en perdre le souffle. Pour se décharger, il ne suffit pas de penser positivement, ni de se distraire, ni de courir.

Pierre nous propose de prendre tout notre souci, tous nos soucis, d’en faire un baluchon. C’est déjà un travail de connaissance de soi. Oser affronter chacun de ces soucis et les nommer intérieurement. Comment oser faire cela ? Comment en trouver la force ? C’est d’abord à cela que « la grâce de Dieu » est bonne. Vous êtes aimé et gardé, estimé, chéri. Je suis en mesure de vous le promettre solennellement. Cela nous aide à identifier nos soucis pour nous en saisir. En faire un baluchon. Et demander à Dieu de s’en charger.

Comment s’en chargera-t-il ? Ce n’est pas de la magie, ce n’est pas que la chance va nécessairement tourner. C’est un soin. Ce sont une attention, une tendresse et des soins. Celles et ceux apportés par Dieu. Il ne s’en fiche pas, lui, car rien de ce qui soucie la personne que l’on aime ne nous est indifférent. Dieu comprend et il nous soigne.

par : pasteur Marc Pernot

verset médité prêt à être imprimé

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3 Commentaires

  1. Corinne dit :

    « Pour se décharger, il ne suffit pas de penser positivement, ni de se distraire, ni de courir. » pour moi qui suis “runner”, ce mot m a fait sourire. Merci pour les merveilles que vous nous adressez.

    1. Marc Pernot dit :

      Désolé, chère Corinne
      Je ne pensais pas à « courir » en ce sens, mais c’ets vrai que c’est ambigu. Je pensais à notre (à ma) propention à bourrer nos journées au delà du raisonnable, et ne pas prendre le temps, précisément, d’errer, de rêvasser.
      Bien fraternellement

      1. Corinne dit :

        « Courir » est pour moi une façon de « me décharger » de mon stress physique – en libérant des endorphines -, de mes inquiétudes, – en m arrêtant, paradoxalement ( sourire). C est aussi un moment de prière, de méditation, d écoute de Dieu et de mon pasteur préféré !!!! C est drôle comme les mots « sont chargés » du vécu de chacun. Merci pour votre petit mot en tous cas, malgré votre charge de travail. Corinne, toujours fidèle !!!!

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