« Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez ses sentiers… Et toute chair verra le salut de Dieu. » (Luc 3:4-6)
(Luc 3:4-6).
Dans cette courte prédication de Jean Baptiste, nous avons trois parties :
1) C’est vrai qu’il nous invite à préparer le terrain pour Dieu, en nous-même et dans ce monde que Dieu aime. S’il dit cela c’est que Dieu est déjà « parmi nous » et « en nous ». Nosu n’avons pas à l’invoquer pour le faire venir (Dieu n’est pas un chien pour qu’on le siffle). Il est là, ce qui nous appartient c’est de faciliter sa circulation parmi nous, en nous.
2) Ensuite, il y a une promesse, sans condition, une promesse de cheminement facilité. Quand il y a des verbes au passif comme ici, dans la Bible cela signifie que c’est Dieu qui réalise cela, de façon discrète. Il n’y a donc aucun chantage dans la mission première, juste une invitation à s’associer, à participer à ce bon projet.
3) Enfin il y a l’assurance du salut de toute personne « toute chair », voire de tout être qui respire. Cela s’appelle en langage théologique « la grâce » de Dieu, l’amour de Dieu sans condition aucune, sa volonté de nous amener à la vie, de nous garder en vie… qui trouvera bien son chemin en chacune et chacun. (voir Apocatastase)
C’est pourquoi, nous rendons grâce à Dieu. Et nous plaçons en lui notre confiance.
par : Marc Pernot, pasteur à Genève
Vous pouvez partager en commentaire ce que ce verset vous dit, à vous, aujourd’hui…
Aller vers la liste des simples versets médités
Articles récents de la même catégorie
Articles récents avec des étiquettes similaires
Bonjour Marc
Pourquoi utiliser des images comme vallées chemins montagne pour dire que tous sera redressé,est-ce un style de langage ou bien c’est une image du monde à venir?
Bonne journée
Bonjour
Bravo de lire la Bible, de chercher à saisir ce qu’elle vous suggère.
Je trouve qu’un langage imagé est riche car il nous invite à une appropriation personnelle.
Ces images sont là pour nous parler du présent, pour nous parler de notre vie, de notre personnalité profonde. N’y a-t-il pas là des sommets et des creux, des passages difficiles et des larges chemins agréables et faciles ? D’une certaine façon, dans un certain sens ? N’y a-t-il pas des coins de notre conscience où il nous est difficile d’aller et encore plus de voir clair ?
C’est à discerner dans la méditation personnelle, dans la prière, dans l’espérance de l’action bienfaisante de Dieu.