Incroyable cette parole de Jésus « Ne résistez pas au méchant » ! et la justice, alors ?
prédication (message biblique donné au cours du culte)
par : Marc Pernot, pasteur à Genève
Nous avons ici une page des plus difficiles de l’Evangile.
Comment est-ce que Jésus ose nous dire de ne pas résister au méchant ? Quel sens cela peut-il avoir, ou non ? Cette question est essentielle car Jésus pose ici les bases de l’éthique et de la théologie chrétienne, les deux étant ici complètement liés, Jésus nous invitant à agir à l’image de Dieu lui-même (5:45).
« Vous avez appris qu’il a été dit: œil pour œil, dent pour dent.
Mais moi, je vous dis… »
Est-ce que c’est une façon pour Jésus de se poser comme un nouveau Moïse meilleur que le précédent, ou comme un prophète rectifiant une Loi de Moïse trafiquée ? Pas du tout. La Bible a toujours été interprétée, depuis toujours, elle est faite pour cela, et il est impossible de faire autrement.
À la base de la réflexion de Jésus, nous voyons une écoute des paroles de la Bible hébraïque. Jésus en fait une lecture créatrice, appelant à une interprétation de ces Écritures. Et nous sommes appelés à le suivre, chacun et chacune de nous dans cet effort d’interprétation et de débats classique dans le judaïsme depuis toujours.
Tous les rabbis, sauf peut être quelques rares fous furieux, disent qu’il n’a jamais été question de crever l’œil de celui qui a éborgné quelqu’un. D’ailleurs, dans le livre du Lévitique, avant même de nous dire ce fameux « œil pour œil, dent pour dent » (Lévitique 19:17-18), Moïse nous dit :
« Tu ne haïras pas ton frère dans ton cœur,
tu auras soin de reprendre ton prochain,
mais tu ne te chargeras pas d’un péché à cause de lui.
Tu ne te vengeras pas, et tu ne garderas pas de rancune contre les enfants de ton peuple.
Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Je suis l’Eternel. » (Lévitique 19:17-18)
Ce passage repris par Jésus interdit de faire une lecture « à la lettre » de ce que l’on appelle la Loi du Talion qui est donnée un peu plus loin dans le même livre : « fracture pour fracture, œil pour œil, dent pour dent, il lui sera faite la même blessure qu’il a faite à son prochain. » (Lévitique 24:20; Ex 21:24; De 19:21).
C’est de la responsabilité de chacun d’interpréter la Bible, par soi-même
La Bible est ainsi faites de passages qui se répondent, qui se nuancent mutuellement, qui appellent à une interprétation personnelle. D’ailleurs, Dieu ne parle pas comme parle un homme, et donc la Bible elle-même est une interprétation de l’expérience spirituelle, philosophique et morale du peuple hébreu puis de la communauté chrétienne. Au cœur même de la foi d’Israël, il y a ce commandement donné à chaque fidèle : d’écouter soi-même ce que l’Éternel Dieu nous mettra dans le cœur. (Deut. 6:4 ; Marc 12:29)
Jésus ne fait donc rien de blasphématoire quand il interprète la loi du Talion en ajoutant : « mais moi je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre… »
D’ailleurs les rabbins de toutes les époques interprètent ce « œil pour œil, dent pour dent » non comme une vengeance, ni un appel à mutiler le coupable, mais comme un appel à indemniser la victime. Et cela même est mis en question puisque le riche pourrait alors blesser son prochain tout à son aise, n’ayant aucun mal pour payer les dents cassées et les yeux crevés du pauvre. Et cette peine qui peut demeurer, lancinante, au-delà de toute indemnisation possible.
On ne peut donc opposer l’Évangile qui serait non violent et une Torah qui serait barbare. L’Évangile est une suite de la Torah et les deux sont à interpréter.
Le commandement que donne Jésus de ne pas résister au méchant ne peut pas non plus être pris à la lettre, au risque de laisser le méchant triompher et faire bien d’autres victimes innocentes. Là non plus, il n’est pas possible d’isoler ce seul verset des Écritures et d’en faire un absolu. Quelques lignes plus haut, dans ce passage que l’on appelle « les béatitudes », Jésus nous invite à avoir faim et soif de justice et à s’engager pour elle (Mat. 5:1-12).
Comment comprendre cette tension entre le « ne pas résister au méchant » et le combat pour la justice ? D’abord comme un appel à interpréter soi-même les Écritures et à ne pas les appliquer bêtement, car une application radicale de la non violence ou du combat pour la justice mène l’une comme l’autre à des catastrophes. Il faut donc interroger les circonstances à la lumière des options possibles qui se présentent à nous. Le « ne résistez pas au méchant » est une piste, une question. L’appel au combat pour la justice est également une option, une question qui nous est posée, une vocation, en cet instant, peut-être ?
Dans les béatitudes Jésus nous dit aussi que nous sommes, chacune et chacun, un prophète de la même trempe que les prophètes qui nous ont précédés. Il nous invite à reconnaître que nous avons un peu du souffle de Dieu en nous, de son Esprit, et à en espérer plus encore (Mat. 5:3).
Nous interroger grâce à la Bible, en fonction des circonstances
Nous sommes donc capables d’interroger et les Écritures et les circonstances de notre existence présente. De les mettre en dialogue, de nous mettre ainsi à « l’écoute de l’Éternel notre Dieu », de nous mettre à son école, puis de se décider pour ce qui nous semblera être la solution optimale.
Il peut arriver des circonstances où le mieux est de ne pas intervenir, par exemple parce que la personne qui nous agresse se porte mal et que cela ne ferait qu’empirer les choses de réagir, que la réponse optimale est d’encaisser les coups, peut-être pour ne jamais répondre, peut-être pour différer une autre sorte de réponse. Il peut arriver que la personne qui nous agresse ne sache pas ce qu’elle fait (Luc 23:34) et qu’en voyant une attitude d’amour qui l’étonne, cette personne ait un choc salutaire qui lui donne envie de tourner son visage d’une autre façon, de se convertir à une meilleure manière d’être. Mais ce genre de processus qui peut marcher avec quelqu’un qui a un bon fond aura l’effet inverse sur un prédateur qui sera au contraire encouragé dans sa perversion par une victime qui se laisse maltraiter. Voilà, se dira-t-il, j’avais raison : la victime n’est pas une victime, c’est elle qui cherche ce que je lui fais ! Bien trop souvent nous voyons ce genre de spirale négative vers le pire. Il est absolument hors que question de se laisser maltraiter, humilier, frapper. Tant et tant de femmes, en particulier ont été victimes d’une lecture littérale de cette phrase de Jésus, lue comme un commandement ! Hélas. Surtout que pas à pas, ce genre de maltraitance va bien trop souvent jusqu’à la mort de la victime.
Et donc parfois le chrétien doit combattre pour plus de justice, et avoir des paroles et des gestes prophétiques. Bien sûr.
C’est bien ainsi qu’est le Dieu que nous révèle Jésus par ses paroles et ses actes. Il est souvent une personne qui encourage, pardonne, manifeste la douceur et la tendresse incarnée pour chacun. Mais Jésus a souvent aussi une attitude exigeante et dure, comme dans ces paroles provocantes, ces paroles impossibles comme celle de ne pas résister au méchant et d’aimer nos ennemis. Ces paroles nous agressent dans ce que nous sentons comme impossible à nos forces, impossibles pour notre cœur et nos pensées quand nous sommes blessé, impossible pour notre désir d’un peu de justice en ce monde de brutes. Mais heureusement, ces mêmes paroles nous disent, à nous dont les oreilles sont écorchées par ces paroles, à nous qui avons du mal aimer et à pardonner, ces paroles de Jésus nous disent que Dieu est le premier, le seul à nous pardonner et à nous aimer, même quand nous en sommes absolument incapables. Nous pouvons donc décider par nous-mêmes s’il faudrait que nous ayons la force de la non-violence, et s’il faudrait que nous ayons celle de combattre pour plus de justice, et comment ?
Vous avez appris qu’il a été dit…
Le premier « vous avez appris qu’il a été dit… » renvoie à une citation d’au moins trois passages de la Bible, cela nous nous appelle à creuser la Bible et ses multiples interprétations. Mais le second, « vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi » n’est qu’à moitié une citation de la Bible. Oui pour « tu aimeras ton prochain », mais jamais la Bible ne dit « tu haïras ton ennemi », au contraire, nous l’avons entendu, Moïse nous dit (lui aussi) le contraire : de ne pas avoir de haine contre notre prochain, de ne pas garder de rancune, de ne pas se venger. (Lévitique 19:17-18)Qui donc nous a enseigné à haïr notre ennemi ? Ce sont toutes fibres de notre être, chaque cellule dans son juste instinct de survie nous crie de repousser ce qui fait du mal, ce qui blesse et ce qui tue. Jésus nous connaît bien car il se connaît lui-même. Dans son appel à notre propre réflexion pour interpréter ce double impératif de la non violence et du combat pour la justice, Jésus en appelle à notre discernement personnel, à notre écoute de Dieu au plus profond de nous-mêmes, puisque c’est en nous que souffle l’Esprit prophétique. Il en appelle à notre sincérité pour décider en conscience. Mais il nous met ici en garde, aussi, contre certaines voix qui résonnent aussi en nous. Et là aussi, dans l’écoute de nous-mêmes il y a une interprétation dialectique à faire entre diverses interprétations possibles de la situation et de la meilleure réponse possible. Et à certaines de ces interprétations il nous faudra dire non.
- Parfois nous dirons non à notre désir de combattre pour la justice,
- Parfois nous dirons non à notre amour de la douceur et à notre idéal de non-violence,
- Mais toujours, nous essayerons de dire non à l’appel de la haine qui résonne si en nous.
Que Dieu nous soit en aide. Qu’il nous enfante par son Esprit, par son souffle, par sa Parole. Que l’exemple du Christ nous inspire, que les paroles anciennes de la Bible nous soient si familières que spontanément certains versets utiles nous viennent en tête pour interroger et peut-être remettre en cause notre première impression.
… et moi je vous dis
Parfois, il faut trancher et abandonner la douceur comme Bonhoeffer qui creuse cette question pour choisir le combat violent contre ne nazisme. C’est le dilemme aussi des camisards, des résistants. Mais parfois aussi, il est possible de penser devoir abandonner le combat pour la justice et ne pas répondre, ne pas résister au méchant comme Jésus au tribunal. Parfois, il est possible de conjuguer harmonieusement le combat pour la justice et la douceur. C’est ce que suggère le comportement auquel nous invite Jésus dans le passage sur l’amour des ennemis, en faisant du bien à ceux qui nous haïssent, en priant pour ceux qui nous maltraitent et qui nous persécutent, bref, en nous associant à Dieu par la prière et par la bénédiction pour nos ennemis. Cette piste nous invite à nous concentrer sur la racine du problème et non aux symptômes.
Si je ne considère que la violence que je subis, je ne vois qu’une partie du problème, et dans un sens, je me laisse aveugler par l’égoïsme de la méchanceté, je me laisse alors contaminer par la méchanceté, peut-être pas aussi gravement qu’en crevant l’œil de celui qui m’a éborgné, mais quand même un peu. Alors qu’en travaillant à la racine du mal, en faisant du bien, en nourrissant, en priant, en bénissant celui qui est source de méchanceté, il y a de l’espoir de guérison de cet homme.
Si l’on en croit Jésus, et bien des pages de la Bible hébraïque, c’est la stratégie de Dieu lui-même. Jésus montre par ses paroles et par ses actes un effort inlassable pour appeler le pécheur à la conversion. Mais il y a aussi dans les évangiles des pages annonçant que la fin des temps est déjà venue. Ces textes prennent parfois le style d’une apocalypse, qu’importe, ils annoncent que Dieu combat aussi pour éradiquer le mal dans l’homme, et qu’il y a de l’espoir.
L’ancien testament, et particulièrement les prophètes parlent de la patience de Dieu mais aussi de son action pour sauver le petite reste de bonté, ils parlent de Dieu comme étant « lent à la colère », comme pardonnant sur des milliers de générations, et « visitant » les coupables sur 3 ou 4 générations (et non « les punissant » comme le disent certaines traductions) (Exode 34:6-7)
Cet appel à la conversion nous invite à ne plus montrer notre nuque à Dieu, ni seulement une seule joue mais à tourner aussi, en plus, l’autre joue : et le regarder ainsi face à face. Et pouvoir alors regarder peut-être aussi l’enfant de Dieu qui est dans l’autre même quand il est méchant. Et l’enfant de Dieu qui est en moi-même. Peut-être alors serons nous capables de nous laisser prendre notre manteau et de donner aussi notre tunique. Abandonner notre espoir de salut dans notre apparence, et supporter d’être nu comme Adam et Ève dans le paradis, parce que notre dignité n’est plus pour nous dans notre bonne réputation aux yeux des autres. Cette assurance n’est pas de l’orgueil, mais au contraire c’est l’humilité de celui qui sait que sa profonde valeur lui est donnée par grâce, et que ce qui lui est demandé c’est tout juste de faire comme il peut ce qu’il croit juste de faire. Alors nous aurons peut-être la force d’accompagner celui que nous avons à cœur d’aider, de l’accompagner plus même qu’il ne l’espérait, comme Dieu nous accompagne pour nous soutenir, et qu’il va au devant de nos besoins.
Jésus sait que ce n’est pas facile. Il le sait d’expérience. C’est un combat, d’abord un combat contre une part de nous-mêmes. Jésus a résisté à la méchanceté des pharisiens accablant leurs fidèles (Mat. 23), Jésus a résisté contre la méchanceté de ceux qui remplaçaient la prière par un triste commerce (Mat 21:13). Mais Jésus, avant toute chose a résisté à sa propre méchanceté, luttant pied à pied contre la racine du mal en lui-même, avec l’aide de Dieu, avec un travail d’appropriation des paroles de la Bible (Mat 4). Cela lui donne l’intelligence et la force de ne pas être enfermé dans la seule faim de pain de farine. C’est vrai que les ressources matérielles sont limitées en ce monde, la peur d’en manquer est une des grandes sources de méchanceté. L’autre est de désir de dominer les autres, d’être servi par Dieu et par le monde entier
Rien de honteux dans ces peurs et dans ces désirs, ils sont à démasquer, les évangéliser.
« Alors le diable le laissa.
Et voici, des anges vinrent auprès de lui,
et le servirent. » (Mat. 4 :11)
C’est ce qui nous est promis également. Dieu pouvant être à notre service quand nous renonçons à le dominer.
pasteur Marc Pernot, église protestante de Genève
Texte de la Bible
Matthieu 5: 38-45
Vous avez appris qu’il a été dit: œil pour œil, et dent pour dent.
39 Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant.
- Si quelqu’un te frappe sur la jouedroite, présente-lui aussi l’autre.
- 40 Si quelqu’un veut plaider contre toi, et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau.
- 41 Si quelqu’un te force à faire un mille, fais-en deux avec lui.
- 42 Donne à celui qui te demande, et ne te détourne pas de celui qui veut emprunter de toi.
43 Vous avez appris qu’il a été dit: Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi.
44 Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent,
45 afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes.
Matthieu 5:1-12 « les béatitudes »
Jésus dit :
3 Heureux les pauvres en Esprit
(heureux ceux qui mendient l’Esprit),
car le royaume des cieux est à eux.4 Heureux les affligés,
car ils seront consolés.5 Heureux les humbles de cœur,
car ils hériteront la terre.6 Heureux ceux qui ont faim et soif de justice,
car ils seront rassasiés.7 Heureux les miséricordieux,
car ils obtiendront miséricorde.8 Heureux ceux qui ont le cœur pur,
car ils verront Dieu.9 Heureux ceux qui procurent la paix,
car ils seront appelés enfants de Dieu.10 Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux.
11 Heureux serez-vous, lorsqu’on vous outragera, qu’on vous persécutera et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi. 12 Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux; car c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés.
Matthieu 4:1-11
Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert, pour être tenté par le diable.
2 Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. 3 Le tentateur, s’étant approché, lui dit: Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. 4 Jésus répondit: Il est écrit: L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.
5 Le diable le transporta dans la ville sainte, le plaça sur le haut du temple, 6 et lui dit: Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas; car il est écrit: Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet; Et ils te porteront sur les mains, De peur que ton pied ne heurte contre une pierre. 7 Jésus lui dit: Il est aussi écrit: Tu ne tenteras pas le Seigneur, ton Dieu.
8 Le diable le transporta encore sur une montagne très élevée, lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire, 9 et lui dit: Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m’adores. 10 Jésus lui dit : Retire-toi, satan . Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul.
11 Alors le diable le laissa. Et voici, des anges vinrent auprès de Jésus, et le servirent.
(cf. Traduction NEG)
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en fait, le commandement le plus important serait-il simplement « ne pas hair l’ennemi » ?
Bonjour, esque vous pratiquez le sabat du 7’jours or vous etres évangélique Chrétiens? Parce que je crois en Jésus-Christ, je peux louer le Seigneur tous les jours, pas seulement le samedi. Je ne suis pas adventiste, je suis chrétien.
Bonjour
Nous avons notre culte le dimanche, célébrant la résurrection du Christ, le lendemain du sabbat observé par le judaïsme.
Et je suis bien du même avis que vous, c’est chaque jour de la semaine que nous penons au Christ. Et finalement c’est cela l’essentiel, Dieu au cœur de notre vie quotidienne. Le culte du dimanche est utile pour nourrir cet élan vers Dieu ensemble.
Dieu vous bénit et vous accompagne