Fra Angelico - Noli me tangere - peinture ancienne (1440)
Prédication

Jésus, sa résurrection, et après ? et comment ? (Jean 20:1-31)

Vidéo :


 

Enregistrement audio de la prédication / Enregistrement audio du culte

(Voir le texte biblique ci-dessous)

prédication (message biblique donné au cours du culte)
à Genève le dimanche 11 avril 2021,
par : Marc Pernot, pasteur à Genève

Fra Angelico - Noli me tangere - peinture ancienne (1440)
Plusieurs personnes sincères dans leur foi m’ont fait part d’une grande déception : elles ne sentent pas la présence du Christ vivant, or elle sont persuadées qu’un chrétien doit ressentir cela. Particulièrement en cette période de Pâques. Ces personnes se mettent à douter de la bonté de Dieu : peut-être ne m’aime-t-il pas ? ou qu’il ne me pardonnerait pas quelque chose ? Ou que je serais une mauvaise personne ?

Ces craintes n’ont aucun risque d’être vraies, si l’on regarde comment le Christ a vécu avec chaque personne rencontrée. Effectivement, le problème ne vient ni de Dieu, ni de ces personnes, le problème est ailleurs.

La célébration du Vendredi Saint nous invite à pleurer sur la pauvre Jésus. C’est à notre portée, je pense, car effectivement cet épisode est poignant et il nous parle de bien des injustices, il nous ouvre les yeux sur des cas concrets qui nous touchent.

Ensuite, pour Pâques, il faudrait subitement ressentir une vive joie, Alléluia, par la présence vivante du Christ ? Et vivre personnellement une rencontre vibrante avec le Christ dans notre petit cœur ? Ce n’est pas évident. C’est impossible à ressentir sur commande, même si c’est Pâques selon le calendrier liturgique. Cela peut arriver de ressentir quelque chose comme cela, mais pour bien des personnes dont la foi est vivante et vraie, ce n’est pas le cas. Et si nous ne le ressentons pas ce n’est pas parce que Dieu ne nous aimerait pas, ni que nous n’aimerions pas Dieu. Chacun sa sensibilité.

Pourtant, nous avons reçu des récits d’apparition du Christ ressuscité. Depuis toujours, comme on le voit avec l’apôtre Paul (Actes 17:32), ces récits rebutent plus qu’ils ne convainquent la population. À quoi nous appellent ces textes ? Pour que nous les vivions aussi, spirituellement ? Oui et non, il faut s’entendre. Le livre des Actes des apôtres commence par le récit de l’Ascension qui dit que le Christ n’est plus ici. Les apparitions sont terminées. Le chapitre 20 de l’Évangile selon Jean est fait précisément pour nous aider à vivre la suite, en l’absence de Jésus, avec le vide qu’il laisse.

Avant qu’un chapitre 21 soit ajouté plus tardivement, le chapitre 20 était la finale de l’Évangile selon Jean, il se terminait sur ces dernières paroles du Christ qui sont une béatitude, une promesse de bonheur : « Heureux ceux qui, n’ayant pas vu, ont la foi ». Être un « ayant foi » bien que n’ayant pas vu Jésus. Jean donne cette béatitude à son lecteur qui vit à une époque où Jésus ne se promène plus comme cela entre jardins et chambre haute pour ressusciter ses disciples désespérés. Jean explique ensuite dans un post scriptum que c’est précisément pour nous qui n’avons plus de Jésus à voir qu’il a écrit son livre. Afin que nous puissions avoir ces récits comme signes, entrer dans la foi, et avoir la vie en lui et par lui (20:29). Jean nous donne même (il est bien serviable) le mode d’emploi de ses récits, ils rapportent des faits de Jésus à lire comme des signes, donc à interpréter pour avoir confiance (foi) que nous avons la vie en Christ.

C’est par l’interprétation de l’Évangile que nous vivrons quelque chose comme ce qu’ont vécu Marie-Madeleine, ou l’homme qui court vite, ou les disciples enfermés, ou Thomas. Ces récits sont à lire par nous comme des signes, nous dit Jean.

 

Marie-Madeleine

Quel signe nous donne Marie-Madeleine ? Elle se rend au tombeau, littéralement « elle va pour entrer dans le mémorial » de Jésus. Jean a écrit son livre, dit-il, pour que nous puissions nous aussi choisir d’entrer dans la mémoire de ce qu’a fait Jésus, de ce qu’a dit, ce qu’il a été. Marie Madeleine a ensuite un temps d’incompréhension devant cette mémoire vide de chair. Le récit nous invite à nous tenir là le temps qu’il faut. L’apparition de deux anges est un signe de prière, d’écoute de ce qui vient de Dieu. Ce récit est cohérent avec ce que Jean dit dans les premiers versets de son livre : Jésus est la Parole de Dieu faite chair, la chair disparaît, il reste la Parole à écouter, à recevoir (1:12).

Frémissement de conversion, de retournements, de recherches, de retours de Marie-Madeleine sur elle-même. Ce récit nous invite avec elle à nous interroger sur nous-même, sur ce qui fait pleurer notre âme, sur notre manque et ce que nous cherchons en réalité.

Marie-Madeleine se sent alors envoyée vers les autres, elle devient apôtre des apôtres. Jésus devient pour elle un frère tant ils se ressemblent. Les autres lui apparaissent aussi comme ayant un petit air de ressemblance avec la Christ, car quelque chose en chacun d’eux, déjà, tient de notre Père à tous.

C’est ainsi que Marie-Madeleine a été ressuscitée. Mais ce terme « re-suscitée » est trompeur car il fait penser à un retour à un statu quo ante alors qu’il est question ici d’une toute nouvelle étape, l’aube d’un nouveau sabbat (20:1), une Marie-Madeleine augmentée. Un nous-même augmenté, mis debout, éveillé.

 

Pierre et « l’autre disciple » qui court vite

Ils lisent le signe qu’est le récit de Marie-Madeleine, ils entrent à leur tour dans la mémoire de la vie terrestre de Jésus. Et comme Marie Madeleine au début, ils ne voient là qu’un emballage en creux. Pierre n’en tire rien pour l’instant. « L’autre disciple », par contre : « il vit et il eut foi ». Que vit il ? Le vide de ce tombeau. Cela a dû lui donner à chercher au delà du visible, au delà de la physique de la matière, de la chair de Jésus de Nazareth, chercher ce qu’il a incarné, sa foi à lui, la source de sa manière d’être. En absence du physique de Jésus, son attachement devient métaphysique, il devient une foi en Dieu. C’est pourquoi l’architecture cistercienne et le culte protestant cherchent un certain dépouillement. Afin de ne pas distraire notre attention de l’essentielle recherche de la source qui est au-delà du sensible.

C’est pourquoi il me semble important que ce que vivent les disciples après la mort de Jésus soit présenté comme un événement surnaturel. Ce n’est pas une simple résilience, ou un travail de deuil, ce n’est pas seulement un sursaut qu’ils vivent. Ces récits sont signe d’une source transcendante, divine qui les fait changer de niveau en terme d’existence.

 

Les dix apôtres dans la chambre haute

Ou plutôt, selon le texte « les disciples » qui sont hommes et femmes, selon ce que nous savons de la vie de Jésus. Ils sont comme dans un tombeau, dans le sombre, dans l’immobilité, dans l’enfermement sur eux-mêmes. Sauf qu’ils sont en groupe de disciples. C’est une autre piste importante qui nous est donnée, après les précédentes.

Ce qui survient du Christ à ce moment n’est pas très neuf pour eux, dans un sens, il n’y a rien d’autre que ce que Jésus leur avait déjà dit et promis avant sa mort. Il s’agit de quatre dons essentiels à recevoir :

  1. Le don de la paix,
  2. Le don de l’Esprit,
  3. Être envoyé, comme Jésus a été envoyé par Dieu,
  4. Pouvoir libérer par le pardon de Dieu.

Jésus leur avait déjà donné la paix à deux reprises peu avant sa mort : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble ni ne s’alarme. » (Jean 14:27 et 16:33). C’est donc une réminiscence qui leur vient à propos en ce temps où ils sont morts de peur et d’incompréhension, de nuit spirituelle. La Paix d’abord, car elle est base de bien des choses. Cette paix n’est pas seulement un travail sur soi-même (ça, c’est la paix que le monde donne). Ils apprennent de Marie Madeleine que Christ est en train de monter vers son Père et notre Père, et c’est donc dans ce regard vers le haut, vers Dieu nous donnant la vie, que se trouve cette paix qu’anime le Christ, sa paix qu’il nous offre.

Pourtant, huit jours après le groupe des disciple est toujours barricadé dans son cénacle. Décidément, nous avons bien du mal à recevoir et à vivre cette paix si précieuse. Leur résurrection, comme la nôtre, est progressive. C’est pourquoi ce don de la Paix est ici répété encore trois fois, encore et encore. En même temps, ceux à qui Jean s’adresse avec son livre savent que les disciples de Jésus trouveront vite assez de paix pour sortir dans le monde avec enthousiasme.

Le don de l’Esprit aussi est un rappel, Jésus le leur avait déjà promis à pas moins de quatre reprises (14:17,26; 15:26; 16:13). L’apparition du Christ n’apporte donc pas grand chose en terme de savoir, mais c’est comme un appel à le vivre enfin. L’esprit dont il est question ici, selon ce qu’annonçait Jésus, fait de chaque personne un prophète ou une prophétesse recevant et pouvant faire même de plus grandes choses que Jésus ! C’est la force du collectif, pourvu qu’il y ait un peu de paix entre nous.

Après ces dons intérieurs, viennent deux missions, deux dynamiques qui animaient le Christ : être envoyé et dire le pardon de Dieu ; l’apporter aux gens car si nous ne le disons pas à quelqu’un, comment pourrait-il être libéré de la peur de Dieu ? Or cette peur transforme la foi amoureuse de Dieu en une soumission sous la contrainte, ce qui n’est plus une confiance, une foi.

Un serviteur est envoyé pour une mission. Ici, nous sommes envoyé tout court, sans autre indication. C’est le privilège de l’héritier de la maison, de l’héritière. Cela nous dit que ce monde nous est confié pour que nous le sauvions, tout simplement.

Cette assemblée des disciples est ici le signe de l’Église, qui peut aussi être un moyen de résurrection pour certains. Un lieu où nous nous rappelons ces quatre dons du Christ pour nous. Un lieu où nous accueillons en paix même un électron libre comme Thomas, qui est en partie du groupe et qui existe aussi en dehors. Jean nous donne en lui comme un mode d’emploi de l’Église.

 

Thomas

Thomas est ici celui qui va le plus loin dans ce qui nous est proposé pour vivre sans Jésus à nos côtés.

Il écoute ce que dit l’église, sans le gober tout cru, sans s’enfermer dans ses murs : il garde ce qui lui correspond, ce qu’il peut s’approprier par lui-même, puis vivre sa vie librement. Le groupe des disciples a dit à Thomas qu’il avaient vu « le Seigneur ». Thomas répond : voyons voir, et finalement il pourra dire « mon Seigneur », c’est à dire qu’en partant de la prédication générale sur Dieu, il expérimente le fait que Dieu est « son Dieu », le Dieu qui aime Thomas et lui donne la vie.

Ce cri de Thomas « mon Seigneur et mon Dieu ! » est une citation du Psaume 35:23 où David prie Dieu de venir le sauver de l’injustice, il dit : « Réveille-toi et lève-toi, mon Dieu et mon Seigneur ». Ce « réveille-toi » est le terme de la résurrection, David demande à Dieu de ressusciter en lui et pour lui. Le cri de Thomas « mon Seigneur et mon Dieu ! » est celui de sa gratitude devant cette prière entendue, exaucée. Qu’est-il arrivé à Thomas de spécial pour qu’il puisse dire cela ? Après le don de la paix avec les autres, Thomas vit un épisode bien plus personnel où il reçoit deux autres dons qui, eux, sont inouïs.

Le premier est de porter son doigt dans la main du Christ percée par les clous de la croix. Il s’agit bien entendu d’une image puisque les crucifiés n’étaient pas cloués dans la main (cela ne tiendrait pas) mais dans l’avant bras, tout le monde à l’époque de Jean le savait. Que signifie ce récit ? Qu’il est donné à Thomas de poursuivre l’action créatrice du Christ, de devenir lui-même christique, à sa mesure et à sa façon. Cela est écrit pour nous, non pas seulement en tant que groupe mais en tant qu’individu.

Comment le pourrions-nous ? C’est ce que donne le second geste : placer notre main dans le côté du Christ. Ce signe est légèrement plus difficile à lire, car il demande d’avoir lu la Bible au moins jusqu’à la 3e page, où il est raconté que Dieu endort Adam et ouvre son côté, figure du Christ mort et percé d’une lance. Puis Dieu forme Ève avec ce côté, et ils seront si attachés l’un à l’autre qu’ils deviendront une seule chair. Du Christ endormi, de son côté, Dieu nous forme pour que nous devenions une seule chair avec le Christ, cette chair qui est la Parole de Dieu incarnée, nous dit Jean en prologue de son livre.

C’est infiniment plus que de voir Jésus réanimé pour quelques jours. C’est plus que de l’avoir avec nous. C’est plus que de sentir notre petit cœur vibrer d’une émotion mystique. C’est plus que la chaleur du groupe solidaire et accueillant des disciples. C’est être tiré de lui, issu de lui, c’est être son Ève, sa chair, sa vie, sa voix en ce monde et sa main qui tend le pain de vie.

De cela, Dieu nous rend capable. Par grâce.

Ayons confiance.

Amen.

pasteur Marc Pernot

Textes de la Bible

Évangile selon Jean 20

Le premier jour de la semaine, à l’aube alors que les ténèbres étaient encore, Marie de Magdala se rend au tombeau et voit que la pierre a été enlevée du tombeau. 2Elle court donc et va vers Simon-Pierre et l’autre disciple, que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur du tombeau, et nous ne savons pas où ils l’ont mis. »

3Pierre sortit alors avec l’autre disciple, et ils allèrent au tombeau. 4Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. 5En se penchant il voit les bandelettes posées là. Toutefois il n’entra pas. 6Arrive alors Simon-Pierre qui le suivait et il entre dans le tombeau et il considère les bandelettes posées là 7et le suaire qui avait été sur sa tête qui n’était pas avec les bandelettes mais roulé à part à une place. 8L’autre disciple entra, celui qui était arrivé le premier au tombeau, et il vit et il eu foi. 9En effet, ils n’avaient pas encore compris l’Ecriture selon laquelle Jésus devait se lever hors des morts. 10Après quoi, les disciples s’en retournèrent chez eux.

11Marie se tenait en pleurant près du tombeau, à l’extérieur. Comme elle pleurait, donc, elle se pencha dans le tombeau 12et elle considéra deux anges vêtus de blanc, assis à la place de la tête et des pieds où avait été déposé le corps de Jésus. 13Ils lui dirent : « Femme pourquoi pleures-tu ? » Elle leur dit : « Ils ont enlevé mon Seigneur, et je ne sais où ils l’ont mis. » 14Ayant dit cela elle se tourne vers l’arrière et elle voit Jésus se tenant là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus. 15Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? qui cherches-tu ? » Elle, pensant que c’était le jardinier, lui dit : « Seigneur, si c’est toi qui l’as enlevé, dis-moi où tu l’as mis, et je le prendrai. » 16Jésus lui dit : « Marie. » Elle se retourna et lui dit en hébreu : « Rabbouni » – ce qui signifie maître. 17Jésus lui dit : « Ne me touche pas ! car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais vas vers mes frères et dis-leur : je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » 18Marie de Magdala vint en annonçant aux disciples : « J’ai vu le Seigneur » et ce qu’il lui avait dit. »

19Le soir de ce jour qui était le premier de la semaine, les portes de la maison où se trouvaient les disciples étaient complètement verrouillées à cause de la peur qu’ils avaient des Judéens, Jésus vint, il se tint au milieu et leur dit : « Paix à vous. » 20Tout en parlant, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent réjouis en ayant vu le Seigneur. 21Jésus leur dit à nouveau : « Paix à vous. Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. » 22Ayant dit cela, il souffla sur eux et leur dit : « Recevez l’Esprit Saint ; 23si vous remettez leurs péchés à certaines personnes, ils leur ont été remis. Si vous les retenez à certaines personnes, ils leur ont été retenus. »

24Thomas, l’un des Douze, appelé Le Jumeaux (Didyme, en grec), n’était pas avec eux lorsque Jésus vint. 25Les autres disciples lui dirent donc : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur répondit : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je n’enfonce pas mon doigt à la place des clous et si je n’enfonce pas ma main dans son côté, je ne croirai pas ! » 26Huit jours plus tard, ses disciples étaient de nouveau à l’intérieur, et Thomas était avec eux. Jésus vint, les portes ayant été complètement verrouillées, il se tint au milieu d’eux et leur dit : « Paix à vous. » 27Ensuite il dit à Thomas : « Porte ton doigt ici et vois mes mains ; porte ta main et place-la dans mon côté, ne soit pas sans foi mais ayant foi. » 28Thomas lui répondit : « Mon Seigneur et mon Dieu. » 29Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu as eu foi ? Heureux ceux qui n’ayant pas vu ont la foi. »

30Jésus a fait devant ses disciples beaucoup d’autres signes qui ne sont pas écrits dans ce livre. 31Ceux-ci ont été écrits afin que vous ayez foi que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et afin que, en ayant foi, vous ayez la vie en son nom.

(cf. traduction TOB)

 

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3 Commentaires

  1. JS dit :

    Très belle prédication – merci beaucoup! J’ai apprécié la réflexion sur le sens des personnages. Et cela m’a fait penser à l’Oratorio de Pâques de Bach (249). C’est une sorte très particulière pour un oratorio avec des personnages (Les deux Maries, Pierre et Jean) avec des Airs très longs à référer à ces personnages qui ont pour fonction justement ce que tu as fait aujourd’hui: entraîner une réflexion théologique (de piété personnelle chez Bach) de ce qu’ils vivent. Voilà – tu vois, tu m’as incité à réécouter (avec grand plaisir) cette oeuvre ce soir, l’enregistrement avec Herreweghe très bien (https://youtu.be/JBUb77bHCcw)

    1. Marc Pernot dit :

      Merci, Excellent.
      Pour suivre en même temps : le texte ici.

  2. Jean-Pierre dit :

    Bonjour Pasteur Marc Pernot,
    Je viens de réécouter votre excellente prédication intitulée : Jésus, sa résurrection, et après ? et comment ? (Jean 20:1-31).
    Personnellement, je suis fermement convaincu que Jésus est vraiment ressuscité le troisième jour après sa mort.
    Mais, vos arguments sont tous cohérents, logiques et convaincants. C’est une façon différente et vraiment complémentaire de voir et comprendre la résurrection de Jésus Christ.
    Dieu vous bénit et vous garde sous sa protection.
    Avec mes cordiales salutations chrétiennes,
    Jean-Pierre

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