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la Bonne Nouvelle du Règne, ou Royaume de Dieu ou des Cieux : est que ce royaume à venir est déjà là. Partiellement, mais réellement. Cela nous concerne dans le présent et c’est un appel à que nous agissions.
Je suis comblé de chances : comment le vivre ? (Marc 10:23-29 ; Matthieu 6:9-13 ; 1 Corinthiens 13)Est-ce que le fait d’avoir de la chance, d’être comblé, nous donne le devoir moral de donner ? Penser cela torpille la théologie de la grâce de Jésus-Christ. Cela conduit à une impasse et trouble nos actes de générosité, faits par devoir ou par calcul et non pas la grâce seule.
Jésus : « Je ne suis pas venu pour abolir la Loi ou les Prophètes, mais pour l’accomplir. » (Matthieu 5:17)La Loi de Moïse propose des valeurs de bases fondamentales. C’est bien, seulement la vie est complexe. Jésus nous libère pour nous poser les bonnes questions avec Dieu et avoir le courage d’avancer, se sachant pardonné par Dieu.
Dieu dit : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin. » (Apocalypse 21:5)c
Jean : « La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres n’ont pas pu la saisir. » (Jean 1:5)Entre espoir et désespoir, notre vie oscille entre lumière et ténèbres. Ce verset de Jean nous donne un souffle dans les moments les plus sombres, et nous encourage à briller. La lumière est plus forte. Les ténèbres n’y peuvent rien.
Pour l’épiphanie : la découverte que Jésus est le type même de ce qu’il a de plus extraordinaire (la preuve par une publicité fameuse)Une publicité montre un des fameux mage de l’épiphanie préférer un abonnement à Canal + plutôt que Jésus. C’est bien entendu de l’humour, mais cela pose le fait qu’il n’y a rien de plus important dans notre vie que le Christ.
1/2 – « C’est dans le vide de la pensée que s’inscrit le mal. » (Hannah Arendt & Matthieu 13:3-23)Hannah Arendt souligne un problème qui nous menace en tant que personnes, qui menace nos enfants, et qui menace l’humanité : ce problème est tout simple, tout banal : c’est l’absence de réflexion personnelle. Quand ses apôtres se plaignent que Jésus parle par énigme, Jésus répond que c’est délibéré, afin de guérir les consciences en sommeil. Cela nous donnes des pistes pour nous et pour notre église.
« Le Christ est mort pour nous » pour que nous continuions son œuvre ?Une jeune femme poursuit sa réflexion théologique, suite à la découverte de la foi chrétienne cette année. En route pour 2025.
Noël : Le salut a la nature d’un enfant (Paul Tillich)L’événement du salut, c’est la naissance d’un enfant. Un enfant est réel et n’est pas encore réel. Il est dans l’histoire, sans encore être historique. Sa nature est visible et invisible. Il est là et il n’est pas encore là. Telle est exactement la caractéristique du salut.
La liberté, pour quoi faire ? par le professeur Bernard RordorfLa liberté et l’amour : l’une ne va pas sans l’autre. On ne peut aimer que librement ou, plus précisément, il faut être libre pour pouvoir aimer. Et inversement, la plus grande liberté se réalise dans l’amour, car on ne peut pas être libre davantage qu’en aimant.
L’intérêt d’avoir une vraie relation authentique d’amour avec le Seigneur, faut-il privilégier d’avoir avec lui une relation de cœur plutôt que de raison ?Le sentiment religieux, l’émotion de notre amour pour Dieu est important. Tout miser là dessus serait dangereux, incomplet. Le « Shema » juif prend en compte 3 dimensions de notre être pour aimer Dieu. Jésus les reprend et ajoute la réflexion personnelle.
Un théologien demande à Jésus : « Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? » (Luc 10:25)La première des grâces qui nous est faite est d’être nous, d’être vivant. Il n’y a rien à faire pour cela, c’est comme un héritage. Quand cette vie peut « déborder » alentour, nous sommes alors source de vie, à notre mesure. Tout naturellement, sans que cela soit commandé, comme un pommier donne des pommes. C’est alors aussi une grâce et c’est une joie.