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« Le royaume des cieux est comme du levain qu’une femme a pris et mis dans la farine. » (Matthieu 13:33)
➔ Ajouter du levain à la farine, il s’agit d’une action modeste : fort peu de substance disparaissant dans un grand volume de farine. C’est ensuite un travail qui se fait tout seul, nous avons simplement à veiller sur lui pour le garder à bonne température et une bonne humidité, un peu de patience et déjà la pâte double, voire triple de volume. Promesse d’un pain délicieux, sinon ce serait le régime pain sec pour tout le monde.
➔ C’est ce travail que Jésus nous confie dans cette parabole, où il nous compare à cette femme. Elle représente l’humanité, elle représente notre intelligence et notre foi actives. Il s’agit un travail modeste mais essentiel. Quotidien.
➔ Avoir pensé à réserver un peu de levain, l’avoir mis de côté comme nous prenons quelques minutes de notre temps quotidien pour les mettre à part. Le soigner, ce levain, le nourrir chaque jour. Le soigner, ce temps de la réflexion et de la prière, temps précieux, temps intime, temps gourmand, temps pour nous aujourd’hui, et pour le monde.
➔ Penser ensuite à prendre quelques dizaines de grammes de ce levain et le mêler à la pâte. Ce temps à part de notre exercice spirituel n’est pas destiné à rester à part, c’est dans la pâte que le levain révèle sa force et sa saveur. Avoir une foi vivante, puis vivre notre foi. Modestement, comme un petit quelque chose que l’on jette dans la lourde pâte de ce monde et de notre existence. Mais c’est un quelque chose de vivant. C’est à cela que Jésus compare le travail de l’Esprit en nous, autrement appelé « Royaume des cieux ».
➔ Tranquillement, avec patience, jusqu’à ce que la pâte soit toute levée.
par : pasteur Marc Pernot
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