Jésus dit : « Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est esprit. » (Jean 3:6)
➔ Nous avons là, dans la chair et dans l’esprit, deux excellents dimensions de l’humain. Deux dimensions précieuses et bénies par Dieu, l’une et l’autre dimension sont faites pour se soutenir l’une l’autre, elles sont faites pour notre bonheur et utiles pour que nous puissions apporter autour de nous le meilleur à ceux que nous aimons.
➔ Nous sommes un corps, il n’est pas seulement un récipient dans lequel notre âme aurait été versée. En ce monde nous sommes un corps, un corps vivant, et c’est un prodige tout à fait improbable qu’une telle qualité d’organisation de la matière puisse ainsi avoir une personnalité, la capacité de penser, d’interagir, et même d’aimer. Nous n’avons pas inventé ce corps : nous l’avons hérité de génération en génération. Et nous voilà aujourd’hui, nous sommes un corps vivant. Et c’est une vraie merveille.
➔ L’Esprit, en hébreu : la « rouar », le souffle de Dieu, engendre en nous une dimension divine : une liberté, une créativité qui nous est propre à chacune et à chacun, une capacité à aimer, et une sensibilité toute particulière à Dieu. Nulle personne vivant au monde n’est totalement dénuée de ce souffle, et sans cesse ce souffle peut nous engendrer encore un petit peu plus comme enfant de Dieu.
➔ L’Esprit ne méprise pas la chair, elle est une bénédiction, et comment pourrions nous vivre en ce monde, comment pourrions nous agir, faire du bien sans notre chair vivante ? L’une et l’autre de ces deux dimensions, la chair et l’esprit, méritent nos bons soins, pour nous et pour ceux qui nous sont chers. C’est vrai que notre chair est fragile, comme le dit Jésus (Matthieu 26:41), seulement, par l’Esprit nous ne perdons pas courage : notre être intérieur se développe de jour en jour (2 Corinthiens 4:16). Jusque dans la vie éternelle.
par : pasteur Marc Pernot
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Bonjour Marc
Tout mes vœux pour cette nouvelle année et merci pour l’enrichissement qu’apporte votre site avec la participation des lecteurs elle aussi très enrichissante.
Est que Paul ne méprise pas la chair dans 2 corinthiens 4 16 18 parce que voir des souffrances légères comme il dit cela peut être culpabilisant quand même.
Merci pour votre réflexion sur ce the
Cher André,
tous mes vœux de bénédictions pour vous, et aussi pour ceux qui liront ce message.
Il peut sembler parfois que Paul méprise un petit peu la chair, ce qui n’est absolument pas le cas de Jésus-Christ.
Comme cette question me semble bien intéressante, je l’ai partagée sous forme de question, avec une proposition de réponse ici : https://jecherchedieu.ch/question/cette-parole-de-paul-me-choque-quand-il-dit-que-nos-afflictions-nous-sont-profitables/
Merci pour votre contribution !