un enfant émerveillé lors d
Texte Biblique

« Un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jean 13:34)

↪ Jésus dit « Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. » (Jean 13:34)

⤑ Il n’est pas nouveau de conseiller d’avoir compassion d’autres personnes, à peu près toutes les religions et sagesses du monde le recommandent aussi. Comme le dit une antique sagesse paysanne « si tu veux récolter du bonheur dans ton champ, sème aujourd’hui du bonheur dans le champ du voisin ». Ce n’est pas faux, sauf que dans cette logique, il y a une sorte de calcul personnel : on rendrait service aux autres non en pensant à leur intérêt à eux, mais pour nous-même afin de gagner de la chance dans cette vie ou la vie future, ou de gagner les faveurs des autres ou celles de Dieu.

⤑ Qu’est-ce que ce commandement de Jésus aurait de nouveau ?

⤑ D’abord en ce qu’il ne nous recommande pas seulement de donner un coup de main aux autres mais de les aimer (avec ce verbe agapao qui signifie prendre souci du développement de l’autre, pas nécessairement avoir des sentiments pour lui). Aimer, c’est chercher ce qui pourrait l’aider à s’épanouir, peut-être à devenir meilleur (ce que l’on peut espérer en particulier pour une personne peu sympathique).

⤑ Ce qui est nouveau c’est ensuite le fait que Jésus nous conseille de « nous aimer les uns les autres », c’est à dire de savoir aussi se laisser aider par d’autres. Cela demande plus d’humilité que d’être celui qui aide l’autre. Laisser à l’autre nous apporter quelque chose c’est grandir l’autre, le valoriser. Cela apporte un grand service à l’autre comme à nous-même.

⤑ Enfin, ce qui est nouveau, c’est d’aimer et de se laisser aimer « comme le Christ l’a fait pour nous » : c’est à dire en comptant sur la grâce à Dieu qui nous aime déjà : compter sur sa puissance en nous pour éclairer notre regard sur l’autre, qu’il nous donne la force d’aimer un peu plus véritablement. Cela, nous pouvons le chercher en étudiant ce qu’a fait Jésus et nous pouvons le demander à Dieu dans la prière : qu’il nous donne à nous personnellement, aujourd’hui, un petit peu plus la qualité du « aimez-vous les uns les autres » du Christ.

par : pasteur Marc Pernot

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Un commentaire

  1. Rosset Claire-Lise dit :

    Cher Marc,

    Merci de votre réflexion sur le nouveau commandement de l’amour selon Dieu qui me donne à méditer.

    A ce sujet, j’ai écrit :

    20 mai 2023 : Aimer comme Jésus a aimé…même son ennemi

    « Oeil pour oeil, dent pour dent », disait Lévitique 24 : 20.

    Or Jésus nous demande de nous dépasser, ce qui nous semble impossible, voire impensable, tant la vengeance et la haine semblent être notre riposte instinctive lors d’une agression :
    « Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes.» (Matt. 5 : 44, 45)

    Dans le psaume 73, Asaph envie le bonheur des méchants, alors que lui mord la poussière de la terre à pleines dents :

    Oui, Dieu est bon pour Israël,
    Pour ceux qui ont le coeur pur.
    2 Toutefois, mon pied allait fléchir,
    Mes pas étaient sur le point de glisser;
    3 Car je portais envie aux insensés,
    En voyant le bonheur des méchants.
    4 Rien ne les tourmente jusqu’à leur mort,
    Et leur corps est chargé d’embonpoint;
    5 Ils n’ont aucune part aux souffrances humaines,
    Ils ne sont point frappés comme le reste des hommes. »

    Puis, retournement de situation avec cette magnifique réflexion d’Asaph :
    « Si je disais:
    Je veux parler comme eux,
    Voici, je trahirais la race de tes enfants. »

    Bien avant la venue du Christ, prophète en son temps, Asaph a compris ce qu’est « être fils de son Père qui est dans les cieux », sans trahir la filiation divine de la « race de tes enfants », justes ou injustes.

    Bien cordialement et merci pour tout
    Claire-Lise

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