24 janvier 2025

La flamme d'une petite bougie rouge dans la noir - Photo de David Monje sur https://unsplash.com/fr/photos/bougie-allumee-rouge-vRH__teNKBM
Texte Biblique

Jean : « La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres n’ont pas pu la saisir. » (Jean 1:5)

Notre vie est comme suspendue entre lumière et ténèbres. Entre vie et mort, entre liberté et enfermement, entre joie et souffrance, entre foi et indifférence.

Dans son introduction fulgurante à l’Évangile, Jean note cette double observation positive, comme un bilan de la vie du Christ. La lumière l’emporte. Cette expérience nous concerne directement, de bien des façons. C’est pourquoi ce verset est bon à posséder par cœur, comme un puissant mantra : c’est une parole qui a le pouvoir de nous relever ou de nous ressusciter quand nous sommes dans les ténèbres, une parole à se répéter. Cette parole a aussi le pouvoir de nous aider à projeter notre lumière, ce qui est un réel bonheur et un service.

« La lumière brille dans les ténèbres. » En physique, la lumière existe : elle est constituée de photons, ces étranges particules élémentaires qui ne pèsent rien mais sont une énergie. La lumière peut aussi être considérée comme une onde électromagnétique qui se propage. La lumière existe ainsi, elle existe même d’une double façon, avec des effets bien réels. Mais les ténèbres ? Elles n’existent en réalité pas, elles sont tout simplement une absence de lumière. Lumière et ténèbres ne sont pas symétriques. C’est pourquoi la lumière d’une simple petite bougie suffit à faire cesser les ténèbres d’une immense pièce. C’est une parabole pour chaque petit début de foi dans nos ténèbres, pour chaque petit geste d’amour en ce monde, de compassion ou de gratitude, pour chaque chant, pour tout sourire. La moindre lumière fait que les ténèbres cessent.

Or, nous dit Jésus : « vous êtes, vous, la lumière du monde »(Matthieu 5 :13), personnellement et collectivement. Il voit bien que nous sommes lumineux. Il a détecté notre lumière. Elle est un don que nous avons déjà reçu de Dieu, avec notre « moi », avec notre souffle qui vient de lui.

« Les ténèbres n’ont pas pu la saisir », la lumière : bien sûr. Certains essayeront bien d’enténébrer la lumière : la souffrance, la dépression, la méchanceté, la folie, le chaos. Tout cela est du côté du néant. Une simple lumière est plus forte, la nôtre et celle de Dieu. N’ayons pas peur.

par : pasteur Marc Pernot

verset médité prêt à être imprimé

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5 Commentaires

  1. Luc dit :

    L’espoir est le désespoir des ténèbres…

  2. Pascale dit :

    Merci, cher Pasteur, de nous la rappeler. Oui, vous avez raison, cette pte lumière divine brille sans fin, avec une énergie d’amour telle qu’elle résiste au boisseau sous lequel la violence, la folie du pouvoir et le veau d’or de l’argent tentent de l’étouffer. Ce monde me fait peur. Je n’y comprends plus rien, me semble tellement impuissante, dépassée. Pas meilleure que les autres, juste un peu plus chanceuse que certain-e-s… je veux garder la foi et la lumière est là. Merci de nous accompagner. Bien à vous. P 🕊

  3. Pascale dit :

    Quelle lecture réjouissante de ce verset ! Avec une telle lecture, c’est effectivement un verset qui mérite qu’on le grave en nous. Je me rends compte que je suis parfois encore parasitée par d’anciennes lectures culpabilisantes de la Bible et qu’il m’est alors difficile de poser un regard neuf. D’ailleurs, lorsqu’on recherche les diverses traductions, on s’aperçoit qu’elles ne diffèrent que sur le sens d’un mot, celui qui est traduit ici par saisir. Entre saisir, étouffer, dominer d’une part, et recevoir comprendre, accueillir d’autre part, il y a une grande variété de sens. Un exemple qui montre à quel point la traduction est une interprétation, ce dont je n’étais pas vraiment consciente il y a quelques temps. Je suppose (ou j’espère) que le terme grec utilisé contient cette pluralité de sens, comme le sont certains verbes en français.

  4. Céline dit :

    J’adore cette idée (pourtant évidente, mais je semble en prendre conscience là maintenant en le lisant) que les ténèbres n’existent pas et ne sont finalement rien de plus que l’absence de lumière. Et donc qu’il y a toujours de l’espoir, toujours de la lumière quelque part au bout.

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