« Ainsi parle l’Éternel à la maison d’Israël : Cherchez-moi, et vous vivrez ! » (Amos 5:4)
↪︎ « Ainsi parle l’Éternel à la maison d’Israël : Cherchez-moi, et vous vivrez ! » (Amos 5:4)
➔ Quelque chose, de très profond en nous, parle et nous appelle à la vie. Chacune de nos cellules entend son appel, c’est vrai aussi pour les arbres qui poussent et pour les animaux, c’est vrai aussi pour un caillou dans la montagne que la gravité appelle.
➔ Quelque chose de très profond en nous que l’on appelle en hébreu par quatre lettres YHWH diversement prononcées (ou non) et qui signifient littéralement : celui qui était, qui est, celui qui sera, celui qui vient. Un philosophe appellerait « cela » peut-être la source de l’être. Mais peut-être que la meilleure définition est celle que nous donne le prophète Amos ci-dessus : YHWH (l’Éternel) est celui qui, au fond de nous dit «Cherche-moi et vous vivrez».
➔ la foi en Dieu n’est pas d’abord « croire en Dieu », cela peut venir ensuite. la foi c’est cette recherche de cette source de vie. la foi c’est choisir d’écouter la source de cet appel à la vie au fond de nous. Ce quelque chose qui m’appelle à une vie meilleur, une vie qui se développe, une vie qui me permet d’aider d’embellir la vie autour de moi.
➔ Au fond, toujours, l’Éternel parle et nous dit cette proposition, cette promesse. C’est une voix très particulière. Persévérante, elle est là, bien là quand j’écoute au delà du bruissement de mes préoccupations, et peut-être hélas parfois au delà du vacarme d’une avalanche de peines.
➔ La foi, c’est entendre cet appel à être, cette voix qui nous tient à ce que nous vivions en nous épanouissant. la foi c’est chercher cette formidable et douce source de vie.
➔ La Bible, et particulièrement l’Évangile du Christ est l’écho de cette voix, une façon de s’en faire l’écho pour nous dire «Cherche l’Eternel, et tu vivras !».
➔ « Ainsi parle d’Éternel », c’est si intime, intérieur, personnel. En même temps, le verset est au pluriel, cela nous aide de ne pas toujours le chercher seul, de le chercher aussi ensemble, et c’est bon aussi quand on peut aimer suffisamment une personne pour lui donner l’envie d’entendre son propre appel, ce tintement de la vie en elle.
par : pasteur Marc Pernot
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Amos 8:11-12
Les jours viennent — déclaration d’Adonaï YHWH l’Eternel — où j’enverrai une famine dans le pays ; non pas une faim de pain ni une soif d’eau, mais la faim et la soif d’entendre les paroles d’YHWH l’Eternel.
12. Ils erreront alors d’une mer à l’autre, du nord à l’est ; ils rechercheront la parole d’YHWH l’Eternel en titubant, et ils ne la trouveront pas.
Nous pouvons trouver ou avons déjà trouver depuis longtemps une source parfois intermittente, très éphémère, de quelquechose de vivant en nous, mais attriburons-nous ceci à notre subconscient ou à YHWH ?
D’autant plus si YHWH s’appelle « ego eimi o ôn » en grec selon l’Exode sauf erreur de ma part, ce qui se traduit par quelquechose comme « je suis l’étant », mais chacun de nous aussi s’appelle ego eimi « je suis »… ça porte un peu à confusion non ?
Pourquoi Jésus parle-t-il de son « Père », de notre « Père », pourquoi ne laisse-t-il pas les relations familiales de côté pour moins de confusion des genres et des entités divines et humaines ?
Sans parler des questions de traductions et de traditions historiques des différentes Eglises, la Bible elle-même dans les langues d’origine Hébreu, araméen et grec bibliques, est source de remises en question.
Par exemple, en essayant de se concentrer sur quelques points qui me paraissent majeurs :
– dans l’Evangile de Jean, l’évangéliste n’est pas très évangélique avec les « Juifs » au sens de cet Evangile, et réalise des amalgames, alors même que Jésus et les apôtres sont tous ou presque de religion juive… ; les évangiles synoptiques ne sont pas non plus très tendres (ils sont contradictoires avec le message évangélique, ce qui est assez incohérent) avec les pharisiens et les saducéens ou hérodiens : il semble que cela soit dû à la situation de séparation progressive de l’eglise primitive encore rattachée au judaïsme lors de la rédaction des synoptiques, et séparée lors de celle de l’évangile de Jean
– les évangiles notamment synoptiques, en tout cas Marc par exemple, parlent de démons qui connaissent Jésus alors qu’il ne s’est pas encore révélé publiquement, et qui sortent des gens en criant… : il se peut que cela corresponde à des croyances influencées par les religions de Perse ; cela ne correspond pas aux croyances contemporaines il me semble : en général, les chrétiens ne coirent pas aux démons, encore moins à des démons qui connaîtraient Jésus ? En fait cela peut représenter nos démons intérieurs au sens figuré, chassés au sens allégorique par la pensée de Jésus, et le fait qu’ils connaissent Jésus pourrait correspondre à la littérature apocalyptique (de révélation) intertestamentaire juive ou les agents métaphysiques font des révélations aux lecteurs ?
– on ne sait pas trop ce que les rédacteurs des évangiles et les premiers lecteurs croyaient concernant les miracles ou les signes de Jésus : histoire, vécu de Jésus mis au service d’une symbolique, et croyance en l’advenue potentielle de miracles, qui respecteraient a priori les lois physiques ? Manifestementles évangiles de l’enfance en Luc et Matthieu sont légendaires… Mais ce n’est pas indiqué clairement qu’il s’agit d’une écriture partiellement symbolique, allégorique, ça porte à confusion, certains pourraient tout prendre à la lettre, ce qui arrive parfois, non ? Gros défaut de rédaction dans ce cas…
– on n’a plus les manuscrits sources, seulement quelques fragments avant les premiers manuscrits conséquents vers 175-200 après JC…
– le canon biblique me paraît pouvoir être élargi à un canon secondaire (deutérocanonique en un sens protestant ?) contenant tout écrit juif et judéo-chrétien intertestamentaire cohérent et bien sûr suffisamment intéressant qui permet d’éclairer le Nouveau Testament et la transition entre l’Ancien et le Nouveau Testament, même sans citation directe de Jésus
– la Bible affirme la toute-puissance de Dieu, même en respectant les lois physiques, Dieu a-t-il une puissance proportionnée à notre croyance et à notre foi en lui ?