peinture de Quentin Metsys : Jésus parmi les docteurs (1510)
Prédication

Jésus incompris par sa famille (Luc 2 et Marc 3)

Vidéo :

Enregistrement audio de la prédication / Enregistrement audio du culte

(Voir le texte biblique ci-dessous)

prédication (message biblique donné au cours du culte)
à Genève le dimanche 14 marc 2021,
par : Marc Pernot, pasteur à Genève

peinture de Quentin Metsys : Jésus parmi les docteurs (1510)
Quoi de pire que d’être incompris par ses proches, par ceux que l’on aime ? Plusieurs récits des évangiles nous montrent Jésus être pris pour un fou par ses père, mère, frères et sœurs, et c’est pour lui déjà comme une petite mort. Cela le touche dans son être même.

Dans le récit de Marc, sa mère, ses frères et sœurs cherchent à se saisir de Jésus en disant « il est hors de sens ». Pourquoi ? Jésus se consacre ardemment au service que lui dicte sa vocation, il est poussé par cet amour de Dieu qu’il a à cœur d’incarner. C’est beau de voir une personne vivre sa passion (si je puis dire). Cela lui arrive de manquer un ou deux repas, ce n’est pas un problème car il est souvent invité à de bonnes tables, il se rattrapera plus tard. Il semble « hors de sens » à sa famille parce qu’en assumant sa vocation personnelle, il est sorti de leur cercle. Plus précisément, c’est sa mère et sa fratrie qui, à ce moment là du récit, se tiennent« en dehors » de la sphère de Jésus, le faisant appeler et cherchant même à le saisir de force afin que lui, Jésus réintègre leur groupe.

Il en est de même pour les théologiens descendus de Jérusalem. Ils accusent Jésus d’être démoniaque. Le problème est le même que pour sa famille : Jésus a été formé dans leur cercle, comme nous le voyons dans l’épisode sur son enfance, et Jésus est devenu lui-même, assumant sa vocation personnelle, cela n’est pas supporté par le groupe qui trouve son action disruptive (on disait « démoniaque » à l’époque).

En même temps, cette famille et ces théologiens ont raison d’avoir de l’estime pour leur groupe, c’est tout à fait légitime. Le problème est que quelque chose leur manque pour accepter que l’individu puisse exister.

Ce quelque chose qui leur manque, c’est ce que le philosophe Paul Ricœur appelle « la sollicitude » et dont il fait, avec « l’estime de soi », les bases de son étique, conduisant au soin de soi, et au soin de l’autre.

Il est tout à fait juste et bon d’avoir de l’estime de soi car nous sommes une créature extraordinaire. Comme le dit le début du récit sur Jésus enfant « il croissait et devenait fort ; il était rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. » Nous avons ces qualités, celle de pouvoir grandir et de devenir plus fort. Physiquement, nous sommes tous nés avec une taille de quelques dizaines de centimètres et nous avons grandi naturellement. Nous avons aussi grandi et nous pouvons encore grandir spirituellement, tout au long de notre vie : en sagesse, en bienveillance et en foi. Enfin, la grâce de Dieu repose sur nous en particulier. Donc oui, l’estime de nous-même est juste et légitime. Estime pour pour les cercles qui nous ont permis de naître et de grandir comme le fait ici Jésus.

Ricœur place l’estime de soi comme point de départ, nous permettant ensuite reconnaître qu’il y a un autre qui n’est pas moi et avec qui je peux entrer en dialogue. Un « toi » que j’écoute, que j’interroge, et à qui je réponds. C’est ce que fait Jésus dans son interaction avec les théologiens du Temple de Jérusalem. « Jésus était assis au milieu des maîtres, les écoutant et les interrogeant. Tous ceux qui l’entendaient étaient stupéfaits de son intelligence et de ses réponses. » (Luc 2:46-47) Cela nous est donné comme modèle : « les écoutant et les interrogeant » est une réelle reconnaissance de l’autre. Cette reconnaissance n’empêche pas Jésus d’apporter ses propres réponses. Et le fait pour Jésus d’avoir son propre point de vue ne l’empêche pas d’écouter les autres du groupe.

En retour, certains de ces théologiens l’écoutent lui, Jésus. Manifestement pas tous, selon le texte qui parle « de ceux qui l’écoutent » : en creux cela veut dire que certains ne le reconnaissent pas comme digne d’avoir une réponse personnelle. Comme chaque fois que deux attitudes sont mises en scène, cela nous place devant une bifurcation, une alternative dans notre façon d’être. Cette bifurcation, c’est celle de la sollicitude ou non. Écouter l’autre n’enlève rien à l’estime de soi. Il nous est possible d’exister tous les deux et d’interagir, de nous reconnaître mutuellement, d’apporter chacun notre propre réponse, et de prendre soin de l’autre.

C’est ainsi, nous dit le texte que « tous ceux qui l’écoutaient était stupéfaits »(Luc 2:48) de ce que Jésus exprimait. Ce verbe « être stupéfait » est en grec ce qui a donné en français le verbe « exister » (ἐξίστημι), ils sortent d’eux-mêmes, prenant conscience que d’autres personnes existent avec qui on peut discuter sans avoir les mêmes réponses en tout. C’est cela même qui était insupportable à ceux qui n’écoutent pas Jésus : sa famille et les théologiens intégristes, ils restent dehors, et du coup : quand Jésus s’exprime il leur semble « être hors de sens », au lieu de sortir eux-mêmes de leur bulle, c’est Jésus qu’ils placent hors du champ du possible, du permis, du juste. Le même verbe « exister » devient pour eux une injure « il est hors de sens ». C’est ce même basculement de sens qui a fait que le beau verbe « choisir, prendre position » hairetizo (αἱρετίζω) en grec, est devenu pour l’église impériale « être hérétique », l’injure ultime, faisant de celui qui a une opinion personnelle un paria, frappé d’anathème.

La façon d’être de Jésus, assis au milieu et des maîtres du temple et de ses disciples montre un tout autre modèle pour la personne humaine et pour l’humanité.

Jésus écoute et questionne d’une part, d’autre part il fait sa propre synthèse et apporte ses propres réponses. Cette façon d’être de Jésus combine l’estime de soi et la sollicitude pour les autres. Le récit nous dit que cela le fait progresser « en sagesse et en grandeur et en grâce, auprès de Dieu et des humains. » (Luc 2:52)

Il était pourtant déjà « rempli de sagesse » au début du texte, comme quoi notre sagesse peut ainsi grandir. Ce n’est pas réservé à l’enfant de 12 ans, c’est pourquoi le Royaume de Dieu est pour ceux qui ressemblent à un enfant (Marc 10:14).

Il est compréhensible que nous progressions « en sagesse et en grandeur » en écoutant en particulier des maîtres de notre génération et des générations qui nous ont précédé. Ce récit nous invite même au questionnement qui affine, creuse, met en tension les différents points de vue et observations que nous pouvons recueillir, avant d’apporter ensuite nos propres réponses. C’est un droit, c’est même un devoir. L’éthique chrétienne est une éthique de l’écoute, du questionnement et de la responsabilité. C’est aussi, fondamentalement une éthique de la sollicitude. Car c’est cela qui permet d’écouter et de questionner l’autre alors même que par définition nous avons des points de vue en partie différents. Nous avons là cette sollicitude et cette estime de soi que Paul Ricœur associent intimement, sollicitude et estime de soi faites pour être vécues ensemble.

C’est ainsi que Jésus progresse en sagesse et en grandeur, mais aussi en grâce devant Dieu et devant les humains.

Avant cette interaction féconde, Jésus avait déjà la grâce de Dieu sur lui, il l’avait sentie puisqu’il appelle déjà Dieu « son Père ». Pourtant, cette interaction très humaines lui permet encore de progresser dans la grâce auprès de Dieu : non que Dieu l’aime plus parce qu’il creuse sa théologie, mais parce que cela décape quantité de choses qui peuvent parasiter en nous la confiance dans cette grâce de Dieu.

Cependant, cela ne suffit pas de progresser ainsi en sagesse, en grandeur, et en grâce devant Dieu. C’est trop personnel, trop individuel. Jésus progresse aussi dans cet épisode « en grâce devant les humains ».

Quelques personnes du groupe l’ont écouté et ont manifesté ainsi qu’il existait et qu’il avait du sens dans sa façon de répondre d’une façon personnelle.

Cela a donné à ces auditeurs un coup de pouce pour « exister » au sens de sortir de la pensée qu’il existerait une seule vérité, une seule réponse. En même temps, cet acte de sollicitude des auditeurs a participé à faire progresser et grandir Jésus. Cette sollicitude lui a permis d’exister comme adulte digne d’avoir un point de vue, une interprétation personnelle de la Bible. C’est ce que l’Église doit être. Non pas un groupe qui tient à apporter absolument aux autres des réponses imposées, mais un service aidant la personne à devenir adulte dans sa foi.

La sollicitude est un soin de l’autre pour qu’il puisse être lui-même. C’est une grâce, comme la grâce de Dieu qui apprécie chaque personne en particulier.

J’aime ce mot de « sollicitude », il est agréable à prononcer, je trouve. Un brin vieillot ce qui ajoute à son charme. Et je le trouve parfait pour exprimer ce dont il est question quand Jésus nous invite à nous aimer les uns les autres comme il nous a aimé (Jean 13:34, 15:12), le mot « charité » est un petit peu péjoratif, et le mot « amour » est trop vague. Aimer c’est faire preuve de sollicitude pour un autre. C’est écouter, c’est questionner au-delà de la surface afin de découvrir son besoin et son aspiration, puis répondre alors en prenant soin, comme on le sent et si on le sent.

Et la famille de Jésus ? C’est vrai qu’elle se préoccupe de lui, dans un sens, seulement est-ce de la sollicitude au sens où Jésus la vit ? Quand Marie et Joseph ont oublié leur gamin sur une aire d’autoroute en rentrant de vacances, ils mettent du temps à se rendre compte qu’il n’est plus là, ils le cherchent ensuite, c’est vrai. Pourquoi le cherchent-ils ? C’est très précisément la question que leur pose Jésus, mettant le doigt dans le mille. Marie dit à Jésus « Enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Ton père et moi, nous te cherchions avec angoisse ! » (Luc 2:48) Ce qui les préoccupe c’est leur angoisse à eux, c’est que Jésus réintègre l’intérieur de leur cercle à eux. Ils ne comprennent pas qu’il puisse avoir une vocation personnelle même quand il tente de leur expliquer.

Marie et Joseph le reprennent en main, et le résultat est exprimé comme une régression pour eux tous : « Jésus descendit avec eux, leur étant soumis » (Luc 2:51)

Vous allez me dire que c’est normal, car Jésus n’a ici que 12 ans, et que c’est progressivement qu’un enfant peut accéder à l’autonomie. Ce n’est à mon avis pas le sujet ici. Ce texte traite d’une question bien plus large, il parle de cette croissance à laquelle nous sommes appelés, tous, quel que soit notre âge. Le texte de l’Évangile selon Marc le confirme, Jésus a la trentaine bien tassée et sa famille veut encore une fois « se saisir de lui », parce qu’il est « en dehors », parce qu’il « existe ». Il est pour eux un corps qui doit être nourri et mis à sa place dans sa case, dans le rang, soumis. Les scribes ont la même attitude, fréquente dans n’importe quel groupe humain. Ils pensent tous bien faire, ils pensent que prendre soin de l’autre c’est cela, que c’est aussi prendre soin de l’unité du groupe. Seulement c’est cette vision qui est source régression et de descente pour la victime alors d’humiliation et de maltraitance. C’est aussi une perte pour le groupe.

La sollicitude prend soin de l’autre selon ses besoins à lui et ses aspirations à lui. Cela le fait progresser dans sa stature unique, et cela nourrit une juste estime de lui-même, et possiblement le désir de l’exprimer en faveur d’autres.

La sollicitude fait exister aussi le groupe. La préoccupation de la famille de Jésus, la préoccupation des scribes de voir s’éparpiller leur groupe chéri dans l’individualisme est légitime, seulement ce serait le cas avec la seule estime du « moi », ce qui n’est pas du tout ce qui est proposé ici avec ce binôme d’estime de « soi » et de sollicitude pour l’autre, avec l’écoute profonde de « toi » qui n’est pourtant pas moi. C’est ce qui fait que ces estimes légitimes de chacun, au lieu d’être des batailles d’égo, profitent à tous.

Que ceux qui écoutent et questionnent Jésus grandissent en sagesse, en grandeur et en grâce de Dieu est assez compréhensible. Ce que dit Jésus ici est plus surprenant, il dit que ce sont ces personnes qui sont autour de lui qui sont sa mère, ses frères et sœurs, c’est-à-dire qu’ils l’enfantent, lui. Qu’ils lui donnent un supplément d’existence, qu’ils le font progresser et grandir, lui, Jésus. C’est touchant, je trouve. Et c’est un modèle, là encore, pour nous, pour notre foi,pour notre église. Nous avons tellement, tous et toutes, à recevoir comme vie des autres.

Et, d’après Jésus, les personnes autour de lui sont ses frères et sœurs car dans ces débats entre eux, ils naissent ensemble, ils existent chacun un peu plus, ils sortent du néant, de l’indifférenciation, ils grandissent dans l’estime de soi et dans la sollicitude pour l’autre.

Jésus dit c’est là une œuvre de création venant de Dieu.

Amen.

pasteur Marc Pernot

Textes de la Bible

Luc 2:40-52

L’enfant Jésus croissait et devenait fort ; il était rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.

41Ses parents allaient chaque année à Jérusalem, pour la fête de la Pâque.

42Lorsqu’il eut douze ans, ils y montèrent selon la coutume de la fête. 43Puis, quand les jours furent achevés et qu’ils s’en retournèrent, l’enfant Jésus resta à Jérusalem, mais ses parents ne s’en aperçurent pas. 44Pensant qu’il était avec leurs compagnons de voyage, ils firent une journée de chemin et le cherchèrent parmi les gens de leur parenté et leurs connaissances. 45Mais ils ne le trouvèrent pas et retournèrent à Jérusalem en le cherchant. 46Au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des maîtres, les écoutant et les interrogeant. 47Tous ceux qui l’écoutaient étaient stupéfaits de son intelligence et de ses réponses. 48Quand ils le virent, ils furent ébahis ; sa mère lui dit : Enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Ton père et moi, nous te cherchions avec angoisse ! 49Il leur répondit : Dans quel but me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas que je dois être aux affaires de mon Père ? 50Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait. 51Puis il descendit avec eux à Nazareth ; il leur était soumis. Sa mère retenait toutes ces choses.

52Et Jésus progressait en sagesse et en grandeur et en grâce, auprès de Dieu et des humains.

 

Marc 3:20-26, 31-32

Jésus vient à la maison, et de nouveau la foule se rassemble au point qu’ils ne pouvaient pas même manger du pain. 21À cette nouvelle, les gens de sa parenté sortirent pour se saisir de lui, car ils disaient : Il est hors de sens.

22Les scribes qui étaient descendus de Jérusalem disaient : Il a Béelzéboul ; c’est par le prince des démons qu’il chasse les démons ! 23Jésus les appela et se mit à leur dire, en paraboles : Comment Satan peut-il chasser Satan ? 24Si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume ne peut tenir ; 25et si une maison est divisée contre elle-même, cette maison ne peut tenir. 26Si donc le Satan se dresse contre lui-même, il est divisé et il ne peut tenir : c’en est fini de lui. …

31Vinrent alors sa mère et ses frères, se tenant dehors, ils le firent appeler. 32La foule était assise autour de lui et on lui dit : Voici ta mère, tes frères et tes sœurs sont dehors et te cherchent. 33Il répondit : Qui est ma mère et mes frères ? 34Puis, parcourant du regards ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit : Voici ma mère et mes frères ! 35En effet, quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur et ma mère.

(cf. traduction NBS)

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2 Commentaires

  1. Véronique dit :

    Merci infiniment cher pasteur Marc, votre prédication résonne très juste à mes oreilles. Voyez-vous, ce matin, moi qui suis pourtant une pratiquante fidèle, je n’avais pas envie d’aller à la messe et je n’y suis pas allée. Je pensais à tout ce que nous avons vécu depuis un an de pandémie, les confinements, les privations de culte… Avec d’autres interlocuteurs catholiques, je n’étais pas la seule à regretter que notre Eglise n’ait pas pris la mesure de ces bouleversements pour se réformer en profondeur, pour donner enfin aux fidèles la parole au sujet des Ecritures avec « sollicitude », ce mot que vous employez bien. Ce matin, je n’avais pas envie de m’asseoir dans une église pour écouter passivement une homélie peut-être par trop prévisible, bien cadrée, bien ecclésiale, et surtout pas un brin « hérétique » ! Je me bats depuis une vingtaine d’années au cœur même de l’Eglise de mon baptême pour y faire entendre un peu autre chose que la Sainte Famille irréprochable Marie-Joseph-Jésus, toujours en osmose et parfaitement respectueuse du Fils de Dieu ! Votre prédication me plaît beaucoup car vous osez évoquer les tensions somme toute normales dans cette famille, et le fait que Jésus ait pu être incompris d’eux et ait eu à lutter parfois contre leur ingérence voire leur opposition à sa propre voie. Il faut votre liberté de réformé pour pouvoir l’exprimer, et en chaire ! Dans mon Eglise à laquelle je me bats intérieurement pour demeurer fidèle, je me sens souvent bâillonnée. Ma parole n’y est pas sollicitée, pas plus que celle de tous les baptisés non ordonnés. Nous devons ruminer le catéchisme officiel, écouter passivement la bonne parole « autorisée » du curé et taire nos éventuelles dissidences car nous sommes considérés comme forcément « dans l’erreur » si nous nous éloignons de la doctrine du magistère, ce fameux cercle dans lequel d’aucuns se sentent si bien. Je pourrais écrire encore longuement sur ce sujet mais je laisse d’autres s’exprimer sur votre prédication si intéressante. En tout cas merci, je me suis privée de messe ce matin mais votre prédication me réconforte !

    1. Marc Pernot dit :

      Grand grand merci Véronique, de cet encouragement magnifique. Ensuite, je pense que l’on peut dire avec l’évangile selon Jean que Marie devient finalement disciple de son fils. Et qu’au moins deux de ses frères aussi. Jacques qui devient chef de l’église de Jérusalem au dessus des apôtres, y compris de Paul et de Pierre. Et Jude dont une lettre a été sélectionnée pour faire partie de notre Bible.

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