« C’est pour la liberté que Christ nous a libérés. » (Galates 5:1)

➔ D’un côté, cela parait évident. Quand on donne des pommes à quelqu’un c’est pour qu’il ait des pommes. À quoi pouvait penser l’apôtre Paul en nous écrivant ça ?

➔ « Christ nous a libérés. » : c’est écrit au passé, c’est fait. C’est un cadeau déjà livré.

➔ Mais voilà : personne, pas même Dieu, ne peut pas forcer quelqu’un à agir en personne libre. Le don de la liberté : ce n’est que la moitié du travail de libération, le reste nous appartient pour que nous en fassions, ou non, quelque chose. C’est comme si l’on offrait à une personne du temps et une belle voiture, le plein est fait, la porte du garage est ouverte. Cela nous fait déjà plaisir d’avoir été ainsi aimé. C’est déjà ça, mais l’idée était que nous fassions quelque chose de cette liberté. Quelque chose de beau. Peut-être aller voir quelqu’un, ou aller dans un bel endroit, ou amener quelqu’un en vacances. C’est pour la liberté que nous avons été libéré.

➔ Comment est-ce que Christ nous a-t-il libéré ? Que nous a-t-il fait ? Il a annoncé, il a manifesté le respect, l’attention, et même l’amour de Dieu pour nous, quand bien même nous ne serions pas très aimable ni très capable, pour diverses de raisons. Ce que Christ nous a ainsi manifesté garantit la dignité de notre personne, la dignité de notre existence, de notre vie. Simplement parce que nous sommes nous. Indépendamment des résultats ou de l’opinion des autres. C’est libérant.

➔ Conséquence : si nous faisons quelque chose de bien, ce sera librement et donc sincèrement, authentiquement, pas sous la pression de Dieu ou des autres. Cela change complètement la perspective. Une action de notre part, le simple fait de vivre, est une œuvre d’art, un geste amoureux. Une manifestation de la grâce.

par : pasteur Marc Pernot

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