un troupeau de moutons en montage, au coucher du soleil - Photo de Jaka Škrlep sur https://unsplash.com/fr/photos/les-rayons-du-soleil-culminent-a-travers-les-nuages-au-dessus-du-troupeau-de-chevres-sur-la-colline-kfv21yEf-6Y
Texte Biblique

Jésus : « J’ai encore d’autres brebis : il faut que je les amène, elles entendront ma voix… » (Jean 10:16)

↪ « J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie : il faut que je les amène, elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger. » (Jean 10:16)

Jésus est serein. Occupé mais serein. Il n’arrêtera pas sa mission tant qu’il restera des personnes à sauver, mais ça va, il est confiant qu’il arrivera à rassembler l’ensemble et qu’il ne manquera pas une seule personne en fin de compte. Encore une fois nous avons ici l’affirmation que pour Dieu ce n’est pas seulement l’ensemble qui importe (selon les images : le troupeau, ou le corps, ou ses enfants), mais que c’est chaque membre qui compte pour lui. Encore une fois nous avons donc l’affirmation que Dieu veut garder en vie chaque personne et qu’il peut sauver chaque personne.

Jésus Christ a été envoyé comme berger qui nous appelle, nous nourrit, nous met en sécurité et nous met en liberté (c’est ce qu’expliquent les versets précédents). Dieu poursuit sans cesse son appel direct à chaque personne, bien entendu, il le fait par des témoins à l’image de Jésus, il le fait aussi par ce souffle ténu mais insistant qu’est son amour qui respire au fond de notre conscience.

Ce passage nous parle de nous comme bénéficiaire de cet amour. D’abord. Même si nous sommes encore en chemin, ayant déjà entendu un petit peu et ayant encore à entendre la voix du Christ ; ayant déjà évolué suite à cet appel et ayant encore à grandir. Bien entendu, et c’est tout à fait normal.

Tout ce passage nous parle de notre salut à nous. Ce qui est bon à entendre. En même temps, ce passage parle de groupe et que nous avons tous besoin de chaque personne. Cela aussi est un appel pour nous, non seulement à aller vers le Christ mais à penser aux autres. Notre propre salut serait triste sans cela, comme amputé. Au contraire, la vie qui nous est donnée est « la vie en abondance » (verset 10), nous dit Jésus, plus précisément : il dit qu’il travaille ardemment à ce que nous ayons « la vie qui déborde de vie »… qui déborde sur la vie éternelle et qui déborde de vie sur ceux qui sont à côté de nous.

par : pasteur Marc Pernot

verset médité prêt à être imprimé
Pour aller plus loin sur cette question du salut universel, vous pouvez lire l’article « Apocatastase » dans le petit dictionnaire des « mots qui piquent » :

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5 Commentaires

  1. Rosset Claire-Lise dit :

    « Au contraire, la vie qui nous est donnée est « la vie en abondance » (verset 10), nous dit Jésus, plus précisément : il dit qu’il travaille ardemment à ce que nous ayons « la vie qui déborde de vie »… qui déborde sur la vie éternelle et qui déborde de vie sur ceux qui sont à côté de nous. »

    Cher Marc,
    J’ai été très touchée en lisant votre texte, sur la notion « de vie qui déborde de vie ».
    Je me souviens avoir hurlé à Dieu dans ma voiture en sortant d’une étude biblique dans une église intégriste : Seigneur, tu me promets la vie, même la vie en abondance, et ici je CREVE !
    Je pense que le test lors d’une prédication, lecture d’un livre théologique ou vidéo sur internet est de se demander : est-ce que ce que je viens d’écouter ou de lire me condamne, me culpabilise ou au contraire nourrit la vie en moi en relation avec mon Dieu ? Parce que la Parole est Esprit et vie, c’est elle dont le psalmiste dit : C’est ici ma consolation dans ma misère, que ta Parole me remet en vie ! (Psaume 119 : 50)
    Bien cordialement
    Claire-Lise Rosset

  2. Stephanie dit :

    Bonjour cher pasteur,
    Comment se comporter en « bons » chrétiens et chrétiennes de nos jours. C’est à dire en suivant l’exemple de Jésus-Christ.
    Il m’arrive de me sentir trahie par des amis, je pense ici à une amie en particulier qui m’a manqué de respect et tourné le dos.
    sans rentrer dans les détails j’ai été discriminee pour être rentrée avec mon chien d’assistance au cinéma. Je m’en suis défendue. Mais mon amie trouvant pour le coup que c’était trio compliqué de sortir avec moi s’est énervée à son tour et est partie. J’ai alors perdu mon calme également. Devrais-je revenir vers elle malgré tout et pardonner ( d’autant qu’en ayant perdu mon calme, je me retrouve moi-même en faute) ? Comment pratiquer le commandement de Jésus de tendre l’autre joue ? Et comment arriver à garder cet équilibre de se faire respecter ? En vous remerciant.

    1. Marc Pernot dit :

      Bravo pour votre espérance de vivre en s’approchant de ce qu’espère le Christ !
      Rien que cela est une disposition tout à fait favorable à un cheminement positif.
      Ensuite, nous avons tous des difficultés à avancer, c’est normal, et nous n’arrivons pas être parfait, bien entendu. C’est une visée vers un idéal que nous avons en Christ. Ensuite, nous faisons ce que nous pouvons, c’est déjà bien de s’y appliquer, et de compter sur Dieu pour nous aider à avancer.

      En ce qui concerne le pardon, hélas, il a trop souvent été dit aux chrétiens qu’il devaient pardonner. C’est culpabilisant et pas si simple que cela. Cela nous fait du bien de calmer notre colère et notre rancune. Cela fait du bien d’améliorer nos relations avec les autres. Mais ensuite, on fait selon nos forces, une blessure est une blessure et cela peut prendre du temps pour cicatriser, c’est tout aussi normal physiquement que moralement.

      Dans les circonstances que vous dites, c’est à vous de sentir, franchement. Cela dit, il me semble que dans votre cœur vous aimeriez vous réconcilier avec cette amie, et que de votre côté vous êtes prête, reconnaissant votre part de tort. Mais ce n’est pas un devoir, mais c’est vrai que vous avez une bonne idée d’aller vers elle, de reconnaître votre part de faute, et que vous ne lui en voulez pas de sa réaction, que c’est vrai que la situation était pénible et compliquée. Ce n’est pas certain qu’elle soit prête à avancer de son côté, chacun son rythme, sa fragilité / force / autres soucis… en ce moment. Cela lui appartiendrait alors, et vous seriez libérée de votre part en ayant tendu la main. C’est tout, je pense qu’il faut prendre cela simplement, nous faisons ce que nous pouvons, les gens font ce qu’ils peuvent, tout le monde peut avoir eu une mauvaise journée… c’est la vie, c’est comem dans les transports en commun bondés, on se marche et se bouscule un peu.

      « Tendre l’autre joue », « ne pas résister au méchant » : ces paroles de Jésus font partie de ses paroles provocantes, faites pour nous faire réfléchir, et certainement pas faites pour être appliquées à la lettre sans réfléchir. Il n’est pas question pour une personne qui a été violée par un fou de s’exposer à être violée à nouveau, par exemple. Bien sûr que non. Il n’est pas possible de se laisser manquer de respect encore et encore, ni frappée et encore frappée, bien sûr que non : ce serait une torture permanente et cela enfermerait le bourreau dans un comportement de bourreau. Ce n’est bon pour personne et même le premier manque de respect et le premier coup sont totalement inacceptables aux yeux de Dieu. Que veulent nous dire alors ces paroles de Jésus ? C’est qu’il arrive des cas où il serait bon de les appliquer, et que nous pouvons donc nous poser la question : par exemple si notre très très gentille grand mère avait une fois une parole qui nous blesse ? Nous pourrions comprendre qu’elle est fatiguée et donc laisser passer et redoubler de soins et d’attentions pour cette adorable (en général) personne, afin qu’elle se porte mieux. Mais cela ne s’applique pas forcément à toutes les situation, avec une personne nocive : certainement pas. Et nous n’avons pas forcément la vocation, ni les capacités, ni le cœur à aider telle personne qui nous fait du mal à devenir une meilleure personne : ce n’est pas nécessairement nous qui sommes le mieux placé. Mais c’ets à discerner librement dans la prière et la réflexion, selon nos forces.

      En tout cas, Dieu comprend, ne vous inquiétez pas.

      Personnellement, il me semble qu’il est inacceptable de laisser une personne ennuyer une personne mal voyante à cause de son chien d’assistance, vosu avez bien fait de réagir vivement, c’est non seulement pour vous-même mais aussi pour les autres. Il est triste qu’un tiers ne soit âsintervenu pour vous défendre vous contre cette agresseur. Et faire en sorte qu’il puisse être poursuivi.

      Dieu vous bénit et vous accompagne

  3. Stephanie dit :

    Je vous remercie, Marc d’avoir pris ainsi le temps de m’apporter cette belle réponse. Je suis tout à fait d’accord avec vous concernant le fait de ne pas interpréter les écrits bibliques au pied de la lettre. D’autant que l’un des principaux commandements de Jésus étant  » tu aimeras ton prochain comme toi-même  » donc nous devons aimer Dieu ainsi que nous même afin de pouvoir ensuite aimer les autres. La bienveillance envers soi-même suppose de de respecter et également se faire respecter. D’où mes questionnement notamment dans la situation que je vous ai partagé ici. Il ne m’est pas souvent facile de trouver cet équilibre entre  » aimer son prochain  » tout en s’aiment soi-même. Concernant cette amie en particulier. Elle ne m’a jamais rien fait de  » grave « . Néanmoins ce genre de situation où elle ne prend pas ma défense face à se genre de discriminations est déjà arrivé. D’autre part c’est quelqu’un qui a également des difficultés et qui ne sait pas toujours se défendre elle-même. D’où ma culpabilité et l’envie de pardonner.

    Je pourrais vous donner un autre exemple qui pour moi suscite la même réflexion de  » comment agir et aimer comme le Christ nous le demande tout en se protégeant soit-même ? » J’habite dans une grande ville et je croise souvent des personnes sans-abris. Je n’ai pas envie de faire comme la plupart des gens. C’est à dire passer tous les jours devant ces pauvres en gens tout en les ignorant. Alors je leur souris, leur dis  » bonjour  » et parfois aussi je leur 0ffre un sandwich. Depuis, certains de mes voisins me regardent bizarrement parce que je parle  » à ces gens là ». Ils me disent que je suis trop gentille. En réalité je suis simplement chrétienne. Je vous remercie pour vos vœux de bénédiction. En communion.

    1. Marc Pernot dit :

      Très touchant. Et inspirant.
      Merci !

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