
« L’humain regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Éternel regarde au cœur. » (1 Samuel 16:7)
C’est un irremplaçable service que Dieu nous apporte ainsi.
Nous ne sommes pas un pur esprit. Nous sommes en réalité un corps, d’abord un corps, nous dit l’apôtre Paul, c’est ce qui vient à la vie en premier. Notre vie psychique, notre vie sociale, notre vie intellectuelle et morale, et enfin notre vie spirituelle se développent ensuite, et se développent encore, peuvent grandir tout au long de nos jours.
C’est pourquoi notre vue corporelle est tellement prégnante. C’est la surface de la réalité qui nous frappe et cette première impression est souvent forte. C’est une bonne chose à condition d’aller plus en profondeur. Cela demande de nous ménager un temps de suspension dans notre regard, avant de penser avoir bien vu, et chercher à mieux regarder.
Pour examiner les profondeurs du corps, les médecins s’aident de toute une panoplie d’extraordinaires outils modernes. Pour regarder la profondeur de l’être, nous avons l’Éternel. Ce n’est pas en concurrence, c’est un autre champ de la réalité qui est considéré.
L’Éternel regarde au cœur, c’est d’abord pour nous l’assurance que Dieu ne s’arrête pas à nos actes ni à nos croyances, ni à nos identités, mais il aime le fond de notre personnalité unique : il voit en nous la personne qui lutte, qui espère, qui se réjouit et qui souffre, qui chante son chant au cœur de notre être, un chant que nul n’entend si ce n’est Dieu. Alors l’Éternel peut nous appeler par notre nom, et ce nom, c’est « bien aimé(e) », pour toujours.
Ensuite, l’Éternel est comme un scanner que nous pouvons prendre en main par la prière pour examiner la profondeur de l’être. C’est très précieux pour radiographier ce qui importe le plus au cœur de notre être et de notre vie, ce qui importe le plus dans nos projets, dans nos regrets, dans nos relations, dans ceux que nous côtoyons pour mieux les apprécier, en réalité, pour ce qu’ils sont. Et entrer en relation autrement.
par : pasteur Marc Pernot
PS. J’aimerais vous parler un jour d’un excellent livre de Paul Tillich « la dimension oubliée » (celle de la profondeur) : l’aspect spirituel et transcendant de notre vie étant souvent ignoré ou réprimé dans une culture dominée par la technologie et les préoccupations matérielles.
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Cher Marc,
Quel beau verset, merci de me le rappeler !
Il y a quelques années, je ressentais le besoin d’un accompagnement spirituel après une très longue psychothérapie visant à désensibiliser divers psychotraumatismes, de nombreuses lectures de psychologie et de psychiatrie, de cours à l’uni en psycho en auditeur libre. Il me semblait avoir fait le tour de e que je désirais savoir.
Alors, j’ai prié Dieu : Toi qui sondes mon coeur, tu connais mes besoins mieux que quiconque, je m’attends à Toi.
J’ai commencé à écouter des vidéos sur Job, puis j’ai lu des livres sur ce Job auquel je m’identifiais durant deux ans.
De fil en aiguille, j’ai dévoré des livres d’auteurs protestants, d’auteurs catholiques qui sont des perles de théologie et qui, chaque jour, m’accompagnent dans mes lectures bibliques du matin.
Jésus ne dit-il pas : mes paroles sont Esprit et Vie ?
Cordialement
Claire-Lise R.