« Il ne brise pas le roseau froissé, il n’éteint pas le lumignon qui fume » (Matthieu 12:20 et Ésaïe 42:3)
➔ Voilà une attitude qu’il me semble bon de méditer encore et encore, jusqu’à ce quelle infuse au cœur de notre être. Elle est tirée du fameux « livre de la consolation » d’Ésaïe qui s’ouvre sur ce cri « Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu… » (Ésaïe 40:1). Cet appel nous envoie, bien sûr, nous aussi, car Dieu a besoin d’ouvriers de consolation partout et toujours pour aider l’humanité à mieux se porter. Jésus se sent concerné par cet appel et il fait de cette parole sur le roseau froissé et le lumignon qui fume un élément central de son programme d’action. Il nous ouvre cette voie.
➔ Il y a là d’abord une philosophie de l’existence : notre valeur et notre dignité ne sont en rien atteinte quand il nous arrive quelque difficulté que ce soit.
➔ Il y a aussi une confiance : même si nous étions au plus bas à tout point de vue (physique, psychique, moral ou spirituel), Dieu, jamais, ne nous laissera tomber. Évidemment. Avec lui, aucune situation n’est désespérée. C’est ce que nous montre Jésus par sa vie, c’est ce que nous disent ses paroles, par exemple la parabole de la plus perdue des brebis perdues (Luc 15)
➔ Il y a une attitude qui nous est suggérée dans notre façon d’être avec les autres, particulièrement quand ils ne sont pas en forme.
➔ Il y a enfin un appel à prendre soin de nous-même. Et si nous étions un jour au fond de la détresse, ce verset peut nous revenir alors en tête et nous permettre d’esquisser un début de regard vers le haut, au lieu de nous abandonner. Comme Jonas qui, au fond du fond du chaos, observe et voit qu’il est alors « aux racines des montagnes », cette perspective lui permet d’entreprendre de prier (Jonas 2:7). Ce verset est un précieux viatique.
Dans ma détresse, j’ai invoqué l’Eternel,
Et il m’a exaucé;
Du sein du séjour des morts j’ai crié,
Et tu as entendu ma voix.
J’étais dans l’abîme,
les courants d’eau m’avaient englouti.
Je disais: Je suis chassé loin de ton regard !
Mais je verrai encore ta présence.
Les eaux m’ont couvert jusqu’à m’ôter la vie,
L’abîme m’a enveloppé,
Les roseaux ont entouré ma gorge.
Je suis descendu jusqu’aux racines des montagnes,
Les barres de la terre m’enfermaient pour toujours;
Mais tu m’as fait remonter vivant de la fosse,
Éternel, mon Dieu !
Quand mon âme était abattue au-dedans de moi,
Je me suis souvenu de l’Éternel,
Ma prière est parvenue jusqu’à toi.
Me détachant enfin des idoles
qui me fermaient à ta tendresse.
Je t’offrirai des gestes vrais
avec un cri d’actions de grâces,
Le salut vient de l’Éternel. (Jonas 2:1-9)
Amen
par : pasteur Marc Pernot
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