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Texte Biblique

« Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la Parole par les signes qui l’accompagnaient. » (Marc 16:20)

jeune femme lisant la Bible sur un ponton - Bethany Laird↪︎ Voici les derniers mots de l’Évangile selon Marc : « Ils allèrent proclamer partout. Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la Parole par les signes qui l’accompagnaient. » (Marc 16:20)

Pour résumer, l’Évangile selon Marc conclue en nous disant : maintenant, c’est à vous de jouer. À quoi j’ai envie de répondre que oui, merci bien, je suis flatté, mais que je ne m’en sens pas capable. Tous les prophètes, prophétesses et apôtres qui nous ont précédés ont ressenti cela. Et l’appel de Dieu, et le doute, voire le refus catégorique de la part de la personne (voir par exemple Moïse au buisson ardent, ou Jérémie le prophète, ou Marie).

Sauf que nous ne sommes pas seul. Heureusement. « Le Seigneur », l’Éternel-Dieu, le créateur de tous les mondes, travaille en nous, et il travaille avec nous en équipe.

  • Il nous ouvre les yeux avec patience, il discute, répond, encourage, donne de la force, il forme.
  • Et il nous met en lien avec d’autres, élargissant l’équipe. Cela change tout.
  • Et enfin, il nous accompagne. Nous ne travaillons pas seul, nous sommes en équipe avec lui. C’est un encouragement, une confiance, une joie, une force.

Et rapidement des résultats. En regardant bien, n’y aurait-il pas déjà des fruits de notre action, au moins de tendres petites pousses. C’est bien possible.

par : Marc Pernot, pasteur à Genève

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2 Commentaires

  1. André dit :

    Bonjour Marc
    J’ai lu à partir du verset 14 jusqu’à 20 comment expliqué que Jésus leur firent des reproches ceux qui seront baptisé seront sauvé les autres condamnés prendont des serpents dans leur main finalement j’ai eu ce matin du mal avec ces passages que peuvent nous apporter ces passages.
    Merci pour toutes vos meditations

    1. Marc Pernot dit :

      Effectivement, ces versets sont tout à fait spectaculaires :

      Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné.
      Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues;
      ils saisiront des serpents; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur feront point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris.

      (Marc 16:16-18)

      C’est assez choquant. Dans ce cas, si on lit ce texte à la lettre, qui sera sauvé ? Seulement ceux qui réussiraient ce terrible examen de passage des poisons mortels et des serpents venimeux ? Cela n’a pas de sens, bien sûr, et ce serait fou, et criminel, de lire ces mots ainsi car cela effectivement ferait bien des morts, des morts physiques et des morts spirituelles par toutes ces personnes qui n’accepteraient pas un Dieu présenté de façon si cruelle.

      Heureusement que nous sommes habitués à lire la Bible de façon spirituelle et non de façon matérielle.

      D’abord, le salut de Dieu est amour, bienveillance et miséricorde, il est un bon soin qu’il offre à ses enfants, aucun père ou mère digne de ce nom ferait autrement. Le jugement de Dieu n’est pas une sélection de telle ou telle personne ayant la foi ou ne l’ayant pas. Car qui serait sauvé ? Seulement la personne qui croit à 1000 pourcents ? Personne ne serait sauvé. Au mieux nous sommes un petit peu croyant et appelé à approfondir encore notre foi pour plus de profondeur, plus d’authenticité, plus de disponiblilité à évoluer, plus de fruits de justice et de miséricorde…

      Ce qui est sauvé c’est ce qui, en chaque personne « est né de Dieu », comme le dit Jean par exemple (1 Jean 4:7), quand le reste n’est pas gardé : c’est un bon débarras pour la personne car c’est une part d’elle-même qui est souffrante, c’est comme quand une personne est débarrassée d’une infection ou d’une hémorragie, elle se porte mieux après.

      Les critères qui sont donnés sont à prendre au sens spirituel. Le poison est une figure de tout ce qui peut blesser, abattre notre être intérieur, le serpent est une figure de notre propre tentation (voir Genèse 3). Ce qui est né de Dieu en nous est assez fort pour faire face à ces maux, c’est une promesse que nous fait ici le Christ.

      Dieu vous bénit et vous accompagne

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