extrait du dîner à Emmaus de Rembrandt
Texte Biblique

« Oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant… » (Philippiens 3:13)

extrait du dîner à Emmaus de Rembrandt ↪ L’apôtre Paul : « Je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. » (Philippiens 3:13-14)

⤑ Ce que l’apôtre Paul parle d’oublier ce n’est pas son passé, dont il a rappelé les grandes lignes quelques phrases plus haut dans cette lettre, mais ce qu’il veut oublier c’est ce qui, dans son passé, le tire en arrière et l’empêche d’avancer. Il y a tant à oublier comme occasions manquées et comme remords inutiles, comme rancœurs, comme frustrations et comme angoisses, comme préjugés ou superstitions. Il y a un vrai travail à faire pour « oublier » toutes nos négativités nocives. C’est un « travail » que Jésus compare à celui d’un artisan qui crée un meuble, enlevant copeau de bois après copeau de bois avec justesse : « heureux les artisans de paix » nous dit Jésus (Matthieu 5). Il ne nous laisse pas seul dans ce travail, il nous propose de nous ouvrir par la foi à la puissance de guérison de notre être et de nos relations. Alors, nous pouvons nous mettre en marche, et même courir joyeusement sur le chemin de notre vie.

⤑ L’Évangile nous appelle à la conversion, ce qui a des implications en termes de foi et de comportement, certes, mais cette conversion est principalement une réorientation de notre être vers l’avenir, de sorte que nous soyons aujourd’hui dans une bonne dynamique de vie. Cet élan vers l’avant s’appuie sur le passé. Dans notre passé, il y a de vraies bonnes choses à garder précieusement. Il y a aussi des choses à purifier en éliminant ce qui nous tire en arrière. En fait, ce travail est de l’amour. C’est un travail personnel : « ayez du sel en vous-mêmes », nous conseille Jésus (Marc 9:50). C’est souvent un travail que Dieu fait en notre faveur, nous dit encore Jésus : « mon Père est le vigneron »(Jean 15) habile à tailler nos branches mortes pour nous en libérer, et que nous puissions nous épanouir et porter notre fruit. C’est un soin amoureux, salutaire, car cela demande souvent plus que des forces humaines.

par : Marc Pernot, pasteur à Genève

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5 Commentaires

  1. Armand Jean dit :

    Oui,nous devons courir vers le but, car il y aura du succès à l’avenir si et seulement si nous resisterons , pour y arriver ,nous avons l’obligation d’imiter Jésus Christ.Merci

    1. Marc Pernot dit :

      Bonjour
      Notre assurance, notre sécurité, c’est d’abord l’amour dont Dieu nous aime, nous garde, nous fait du bien et nous bénit. Ensuite, résister, avancer, suivre le Christ est pour nous une vise et une joie profonde, aussi peu que nous arrivions à la faire.
      Dieu vous bénit et vous accompagne

  2. David dit :

    Merci pour ça

  3. André dit :

    Bonjour Marc
    Que veux dire Paul je cours vers le but pour remporter le prix de la vocation céleste.
    Merci et belle journée

    1. Marc Pernot dit :

      A mon avis, ce « prix » est d' »être parfait comme notre père céleste est parfait », dirait Jésus, c’est normal que nous ne l’ayons pas encore atteint, et il n’y a là rien de culpabilisant, mais une visée, pour un cheminement. C’est notre vocation d’être image de Dieu. Selon Paul, je dirais que c’est être à l’image du Christ, qui lui-même est à l’image de Dieu.

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