« Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (messages : juif, catholique, protestant, musulman, bahaï)
Une célébration interreligieuse nous a réunis dans le temple de Cologny autour de ce thème « Tu aimeras ton prochain comme toi-même », avec les communautés juives, chrétiennes catholique et protestante, musulmane , bahaïe). Dès lors que nous pensons qu’il y a un Dieu unique, toutes les prières convergent vers le même.
Texte, vidéo et poscasts de la prédication. Ceci est un témoignage personnel. N’hésitez pas à donnez votre propre avis ci-dessous.
Podcast audio de la célébration
Célébration interreligieuse au temple de Cologny, le dimanche 8 décembre 2024,
Ordre de la célébration (les textes des intervenants seront publiés quand nous les recevrons) :
- Musique (J. Clarke, marche du prince du Dannemark) par Diego Innocenzi (orgue) et Giuseppe Ferlita, trompette
- Ouverture (pasteur Marc Pernot)
- Chant : « Peuple où s’avance le Seigneur »
- Lecture du Psaume 133 en hébreu & en français et message du rabbin Nathan Alfred, de la Communauté Juive Libérale (GIL) de Genève
- Musique (E. Bloch prélude pour orgue)
- Lecture de l’Évangile selon Marc 12:28-34 et commentaire protestant (pasteur Marc Pernot). Texte ci-dessous.
- Chant : Hevenu shalom aleichem
- Lecture de la 1ère lettre de Jean 4:16-20 et commentaire catholique (frère Pierre Martin de Marolles, curé de la paroisse catholique Saint Paul)
- Musique (Ch. Gounod Ave Maria, d’après le Prélude en do majeur de J. S. Bach)
- Lecture Coranique et commentaire musulman par M. Ali Benouari
- Message et prière de la communauté Baha’ie (Mme Mary Berdjis et M. Amin Khamsi)
- Annonce de l’offrande (Mme Catherie Pahnke, Mairie de Cologny)
- Offrande (en faveur des amis de l’EMS Foyer Saint-Paul) et musique (L. Anderson A trumpeter’s Lullaby)
- Chant : « Trouver dans ma vie ta présence »
- Bénédiction (pasteur Marc Pernot)
- Sortie et musique (J. Clarke Trumpet Tune)
Message chrétien protestant
Podcast audio de la prédication
Évangile selon Marc 12:28-34
Un théologien interroge Jésus : Quel est le premier de tous les commandements ? 29Jésus répondit : Le premier, c’est : « Écoute, Israël ! Le Seigneur, notre Dieu, le Seigneur est un, 30tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ton intelligence et de toute ta force. » 31Et le second commandement, c’est : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là.
32Le théologien lui répondit : « C’est bien, maître ; tu as dit avec vérité qu’Il est un et qu’il n’y en a pas d’autre que Lui, 33et que l’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c’est plus que tous les actes religieux. » 34Jésus, voyant qu’il avait répondu avec intelligence, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. »
Prédication
« Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Ce célèbre verset de la Bible est cité par Jésus quand on lui demande quel est l’essentiel pour lui dans la vie.
Jésus connaît sa Bible, c’est elle qu’il cite ici : la Bible hébraïque. Il y trouve une source de libre interprétation, et cela l’aide pour établir ses priorités. C’est un bon usage de la Bible : non pas pour se soumettre à chaque verset, mais l’utiliser comme un outil pour s’interroger sur nos priorités et bâtir ce qui nous semble digne de donner sens à notre vie. C’est ainsi que, parmi les 23’145 versets, Jésus en choisit deux, deux versets seulement de la Bible et ces deux versets parlent d’aimer : « aimer Dieu » et « aimer son prochain comme soi-même ». Il en fait sa priorité, le cœur de sa théologie, sa clef d’interprétation du monde et de sa vie. Et il relit l’entier de la Bible avec ces versets comme clef d’interprétation.
Il y aurait donc trois personnes à aimer : Dieu, notre prochain, et nous-mêmes. Les trois.
« Tu aimeras ton prochain comme toi-même » est donc un des deux versets que Jésus place à la pointe de ses priorités. Mais, qui est mon prochain pour que je l’aime ?
Ce mot « prochain » fait penser (en français comme en grec) à une personne qui me serait proche ou dont je m’approcherais. Seulement, cette phrase a été dite en hébreu où le « prochain » est tout autre chose. Ce n’est pas moi le centre du monde : mon prochain (réah) c’est par définition une personne qui a le même berger (roèh) que moi. Dès lors que nous pensons qu’il y a un seul Dieu : tous les humains, et même toutes les créatures, ont le même berger plein d’attention pour chacune.
Avec ce « Tu aimeras ton prochain », nous voilà donc avec des milliards de prochains à aimer ! D’un côté, personne ne peut nous en vouloir de ne pas y arriver, c’est tout sauf culpabilisant. Nous ferons comme nous pourrons. D’un autre côté, cela nous interroge, en tant qu’humains, sur notre vocation personnelle : parmi toutes ces créatures, n’y en a-t-il une, par hasard, que je pourrais aimer un peu aujourd’hui ? Un « prochain » dont je pourrais me soucier ? Comment discerner notre propre vocation ? Jésus nous encourage ici à la chercher personnellement, au singulier, au jour le jour.
Oui, mais comment faire ? Jésus place « tu aimeras ton prochain comme toi-même » juste après « tu aimeras Dieu ». Qui d’autre que lui, Dieu, pour nous donner des oreilles qui entendent et des yeux pour voir le besoin de tel ou tel prochain, me donnera un cœur pour que je m’en soucie ? C’est ainsi que pour arriver à cette parole « Tu aimeras ton prochain », il est sage d’abord de s’aimer soi-même en vérité : se laisser grandir par Dieu comme capable de discerner notre propre vocation.
En réalité, nous avons tous du mal à nous domestiquer nous-mêmes pour devenir la personne aussi bienfaisante que nous aimerions être, que nous pourrions être, et que Dieu ne cesse jamais d’espérer.
Il n’y a qu’à voir les difficultés qui agitent le monde, nos sociétés jusque dans nos familles.
Comment soigner cette faiblesse humaine ? C’est d’abord une question spirituelle, répond ici en quelque sorte Jésus : nous avons besoin de cet élan vital, de ce souffle du Créateur pour nous élever au-dessus de nous-mêmes, et être rendus capables d’aimer un peu.
Jésus reprend ici les paroles essentielles du « Shema Israël » : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. » Cette ligne est excellente pour nous inspirer chaque jour. C’est une hygiène de vie, un exercice de musculation pour notre être tout entier : notre cœur, notre âme, nos forces. Écouter Dieu, personnellement, à nouveaux frais, sans s’arrêter à ce que nous pensons qu’il devrait dire, ni à ce que l’on nous a appris que Dieu devrait dire…
À notre cœur, notre âme, nos forces, Jésus ose ajouter à ces paroles millénaires une quatrième bonne dimension de notre être pour aimer Dieu : notre intelligence, la « dianoia » : la capacité à discerner, à peser le pour et le contre, la capacité à nuancer et à choisir. Le texte poursuit en parlant de la « synèsis », l’esprit de synthèse ; et enfin, il est question, avec « nounechos », d’avoir du bon sens. Ces formes d’intelligence aident effectivement à écouter Dieu et à aimer notre prochain, même s’il a une foi différente ou pas de foi du tout.
Écouter Dieu, aimer Dieu avec notre propre intelligence : cela aide à ne pas rester captif de nos dogmes et de nos préjugés, à ne pas laisser ni les autorités ni nos pulsions penser à notre place. Jésus ne réserve pas cette faculté de réfléchir à une élite de professionnels, il en fait un travail quotidien pour chaque personne.
Personnellement, j’y verrais une clef pour l’avenir du monde : revenir à ces fondamentaux que sont 1) l’écoute personnelle, intime, quotidienne de Dieu, dans la prière. Et 2) le faire avec intelligence, finesse et bon sens.
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Message chrétien catholique
Lecture de la première lettre de saint Jean (Jn 4, 16-21) :
Mes bien-aimés, nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour : qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. Voici comment l’amour atteint, chez nous, sa perfection : avoir de l’assurance au jour du jugement ; comme Jésus, en eDet, nous ne manquons pas d’assurance en ce monde. Il n’y a pas de crainte dans l’amour, l’amour parfait bannit la crainte ; car la crainte implique un châtiment, et celui qui reste dans la crainte n’a pas atteint la perfection de l’amour. Quant à nous, nous aimons parce que Dieu lui-même nous a aimés le premier. Si quelqu’un dit : « J’aime Dieu », alors qu’il a de la haine contre son frère, c’est un menteur. En eDet, celui qui n’aime pas son frère, qu’il voit, est incapable d’aimer Dieu, qu’il ne voit pas. Et voici le commandement que nous tenons de lui : celui qui aime Dieu, qu’il aime aussi son frère.
Prédication du fr Pierre de Marolles O.P. (curé de la paroisse catholique Saint Paul à Cologny)
L’amour ne se voit pas. Il n’y a pas de petit cœur rouge clignotant qui apparait au-dessus de la tête de celui ou celle qui aime comme ce serait le cas dans un jeu vidéo. Alors pour que l’amour se manifeste, il faut le dire: «je t’aime». Mais les mots peuvent être trompeurs.
Alors il faut que celui qui aime se donne, qu’il donne de son temps, donne de son énergie qu’il donne de sa vie. Il faut qu’il donne sans espoir de retour car sinon la crainte que ce soit par intérêt ou par calcul ne saurait être chassée du cœur de l’être aimé.
Notre Dieu s’est fait homme et cet homme a donné sa vie pour nous ! A cela nous avons reconnu que Dieu nous aime mieux nous avons compris que Dieu est amour source de tout amour. L’amour qui a créé les mondes s’est donc rendu visible à nos yeux !
Il était là dans le petit enfant pauvre pour qui il n’y avait plus de place dans la salle commune ; il était là dans cet homme humilié et injustement mis à mort aux portes de la ville.
Comment ne pas voir dans tous hommes désormais un cadeau de Dieu, une occasion de répondre à son « je t’aime ». Mieux encore : chaque frère, sœur, en humanité n’est-il pas désormais une occasion d’entrer dans la vie même de Dieu ?! Puisqu’il est l’amour même si j’aime vraiment, je vis de Sa vie, je deviens partie de Lui !
N’est pas là son plan ? Dont sa venue parmi les hommes n’était que la première étape ?! Faire de chacun un relais de la vibrante énergie qui d’éternité en éternité est don de vie ; et dans un immense enflammement entraîner le monde entier à revenir à celui qui l’a créé.
Ainsi au jour qu’Il sait Lui, l’amour parfait, se révélant, bannit la haine qui n’est que vide qui conduit au vide. Ce jour où tout s’effondre et se révèle où ne demeure que l’amour qui a pris chair c’est aujourd’hui peut-être car Dieu qui est amour ne se voit que pour ceux qui partout l’aperçoivent.
Message de la communauté Bahaïe
Sélection des écrits baha’is
Purifiez, votre regard, afin de ne considérer aucun homme comme différent de vous.
Ne considérez plus les hommes comme des étrangers mais comme des amis, car l’amour et l’unité s’avèrent difficiles quand vous fixez votre regard sur la différence.
En cet âge nouveau et merveilleux, les saintes écritures nous disent que nous devons être en harmonie avec tous nos semblables, que nous devons ne voir ni rudesse ni injustice ni malveillance, ni hostilité ni haine, mais tourner plutôt nos regards vers le ciel de l’ancienne gloire.
Car chacune des créatures est un signe de Dieu, et ce fut par la grâce du Seigneur et par son pouvoir que chacune d’elles a vu le jour en ce monde; c’est pourquoi elles sont toutes les membres d’une seule et même famille; elles ne sont pas des étrangères mais des amies, et doivent être traitées comme telles.
Ainsi, les bien-aimés de Dieu doivent se comporter avec la même affection et la même fraternité envers l’inconnu comme envers l’ami, manifestant à tous une extrême bienveillance, évitant de considérer leurs capacités et ne demandant jamais s’ils méritent d’être aimés.
Que les amis fassent preuve, en toutes circonstances, de considération et d’une infinie courtoisie. Qu’ils ne se laissent jamais décourager par la malveillance, l’agression ou la haine – si intenses soient-elles.
*********
Le plus grand don à l’homme est l’amour universel, cet aimant qui rend l’existence éternelle. Il attire les réalités et infuse une joie infinie dans la vie. Si cet amour pénètre le cœur de l’homme, tous les pouvoirs de l’univers se réaliseront en lui, car c’est une puissance divine qui le transporte à un échelon divin et il ne fera aucun progrès tant qu’il n’en sera pas illuminé. Efforcez-vous d’accroître la puissance d’amour de la réalité, de faire de vos cœurs de plus grands centres d’attraction et de créer de nouveaux idéaux et de nouveaux liens. Tout d’abord, soyez prêts à sacrifier votre vie l’un pour l’autre, à préférer le bien-être général à votre bien-être personnel. Créez des liens que rien ne peut ébranler ; formez une assemblée que rien ne peut briser ; ayez un esprit qui jamais ne cesse d’acquérir des richesses que rien ne peut détruire. Si l’amour n’existait pas, que resterait-il de la réalité ? C’est le feu de l’amour de Dieu qui rend l’homme supérieur à l’animal. consolidez cette force supérieure qui permet d’atteindre tous les progrès du monde.
*********
… Vous devez avoir un amour infini les uns pour les autres, chacun préférant l’autre à sois même. Les gens doivent être tellement attirés par vous qu’ils s’écrient : « Quel bonheur existe parmi vous ! » et qu’ils voient sur vos visages les lumières du Royaume ; …Vous devez aimer votre ami mieux que vous-même ; oui, être prêt à vous sacrifier.
Prière baha’ie
Ô toi, Seigneur de bonté, tu as créé toute l’humanité d’une seule et même souche. Tu as décrété que tous les hommes seraient de la même famille. En ta sainte présence, ils sont tes serviteurs et toute l’humanité s’abrite sous ton tabernacle ; ils sont tous réunis autour de la table de ta générosité, illuminés de la lumière de ta providence.
Ô Dieu, tu es bon envers tous, tu subviens aux besoins de chacun, tu les protèges tous,
tu leur confères la vie. Tu les as tous dotés de facultés et de talents et ils sont plongés dans l’océan de ta miséricorde.
Ô toi, Seigneur de bonté, unis-les tous. Fais que les religions s’accordent et que les nations s’unifient afin qu’ils se voient comme une seule famille et regardent la terre comme un seul foyer. Puissent-ils tous vivre ensemble en parfaite harmonie !
Ô Dieu, lève l’étendard de l’unité du genre humain.
Ô Dieu, établis la très grande Paix.
Ô Dieu, cimente les cœurs.
Ô toi, Père bienfaisant, Dieu, réjouis nos cœurs du parfum de ton amour. Éclaire nos yeux de la lumière de ta providence. Enchante nos oreilles de la mélodie de ta parole et abrite-nous dans la forteresse de ta sollicitude.
Tu es le Fort, le Puissant, tu es le Clément, l’Indulgent qui pardonne les faiblesses des hommes.
Annonce de l’offrande
« Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».
Le prochain, un proche, un voisin, un ami, une association, un groupement, la communauté, la Commune !
Autant de dénominations qui nous parlent, tant ils font partie de l’ADN, de notre engagement.
La Proximité : en effet, c’est une notion, que nous avons choisi d’ériger en une valeur et que nous souhaitons porter haut et fort.
Une fois notre conviction affirmée et assumée, passons à la concrétisation, à l’action.
Faisons le pas de la parole aux actes.
Notre démarche spirituelle de ce jour se concrétise sur le terrain et durant tout le week-end, avec le soutien à une association de proximité que le Conseil municipal a choisi cette année, sise sur notre Commune :
Je veux parler de L’Association des Amis du Foyer Saint-Paul.
Cette association, créée voilà 30 ans, a pour but de soutenir l’exploitation de l’EMS Foyer Saint-Paul, de soutenir le personnel et les résidents, qui se trouveraient momentanément dans le besoin.
Vous vous réjouissez de déguster la soupe préparée avec amour par les membres de notre compagnie des sapeurs-pompiers volontaires, de partager un vin chaud servi par les Conseillers municipaux, ou encore d’acheter les décorations de Noël vendues au prix que vous choisissez, au chalet « zéro déchets » d’Isabelle Mäder et son équipe….
En faisant tout cela, vous faites un geste en faveur de l’Association et nous aidez à délivrer à l’ensemble du personnel de l’EMS de notre commune, un message empli de toute notre gratitude, et aux résidents, nos proches communiers, un message d’empathie et de soutien.
Retrouvez au chalet que nous avons mis à leur disposition, en face du kiosque, l’équipe de l’animation de l’EMS ; passez leur dire un petit bonjour, profitez de leur dire MERCI pour tout ce qu’il font pour les résidents qui sont nos proches parents et amis, parlez avec eux de leur expérience.
Un tout grand merci à son Directeur Frédéric Lejuste, qui nous fait le plaisir et l’honneur de sa présence à notre célébration.
Merci Frédéric pour la qualité de notre collaboration, de nos échanges et de nos projets, en partenariat avec la Commune, tout au long de l’année.
Que ce week-end vous délivre un message concret de notre soutien de proximité.
Et surtout, transmettez à l’ensemble des résidents et des collaboratrices et des collaborateurs que :
« Toutes et tous, nous vous aimons, toutes et tous nous les aimons, comme nous même. »
Je remercie l’assemblée pour sa généreuse contribution et vous souhaite d’ores et déjà de passer un bon dimanche, ensemble réunis autour d’une belle cause.
Catherine Pahnke
Conseillère administrative
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