un enfant émerveillé lors d
Texte Biblique

L’Éternel me dit « Mange ce livre, et va, parle ! » (Ézéchiel 3:1)

➔ À la suite du prophète Ézéchiel, nous sommes tous, vous êtes déjà prophète ou prophétesse de quelque façon. Et pour cela, Dieu nous forme, nous équipe et nourrit.

➔ Le livre que le prophète est appelé à manger contient « les lamentations, les plaintes et les gémissements » nous dit le texte juste avant. Ne pas les garder sur ses épaules, plutôt les mâcher : ne pas subir le flot des mauvaises nouvelles, celles de détresses indicibles, de menaces réelles et fantasmées sur l’avenir. Prendre le temps de les mâcher, voir ce qui est à l’intérieur de la communication, derrière les faits, au-delà des non dits. Assimiler ce qui peut l’être selon notre propre digestion, de sorte que cela nous donne une énergie pour avancer d’une belle façon, selon notre sensibilité et nos possibilités.

➔ Le livre que nous mangeons c’est aussi l’Évangile du Christ, qui est la meilleure de toutes les nouvelles pour chaque personne vivant au monde. Il n’est pas une leçon à réciter. Comme le dit l’apôtre : la lettre tue (même la lettre de l’Évangile quand un verset est brandi comme une arme contre l’autre), c’est l’Esprit qui fait vivre. Là encore, le secret est de manger ce texte, l’assimiler, le laisser descendre dans nos profondeurs, le faire sien par l’Esprit de Dieu qui est en nous, que ces paroles deviennent vibration dans notre cœur, nouvelles connections dans nos pensées, fourmillement dans nos jambes pour avancer, lumière de nos yeux pour discerner où aller.

➔ Nous ne mangeons pas seulement des nouvelles bonnes ou moins bonnes, nous ne mangeons pas seulement de réconfortantes paroles de l’Évangile. Nous mangeons l’un et l’autre de ces deux livres. Alors la Parole de Dieu s’incarne et nous pouvons entendre son « va et parle » qui est digne de l’apôtre et du prophète que Dieu connaît en nous : « va et parle » avec tes mots et gestes, avec ce que l’autre peut recevoir, l’autre dont tu as entendu la plainte et les gémissements parfois inexprimables.

➔ L’Éternel bénit notre digestion, notre sainte digestion.

par : pasteur Marc Pernot

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4 Commentaires

  1. André dit :

    Bonjour Marc
    Je suis vos meditations depuis un mois environ et j’aime bien ,elles me font aller plus au cœur de la parole de plus réfléchir, quel sens pour moi ,pour ma journée, mes rencontres…… une question je lis le contexte à chaque fois bon j’ai du mal a saisir parfois comme ce matin le verset 18 quand nous rencontrons des personnes qui font du mal comment pouvons nous leur parler quand ils sont fermer à toutes sortes de changements.
    Merci amitiés fraternelles à tous

    1. Marc Pernot dit :

      Merci pour vos encouragements.
      Dieu lui-même fait ce qu’il peut avec nous tous, il parle, appelle… et nous sommes parfois, et même souvent, passablement sourd à ses appels.
      De toute façon, je pense que ce n’est pas souvent utile de faire la leçon aux gens. Ça passe mal. Mieux vaut commencer par mettre de l’ordre dans sa propre façon de vivre soi-même, et que ce soit par exemple que nous apportions une bonne influence autour de nous. Plutôt que de dire : tu devrais prier de temps en temps, mieux vaut lui dire je prie régulièrement, voilà ce que cela m’apporte. Et que l’autre fasse ce qu’il pense juste de faire pour lui-même.
      Dieu vous accompagne

  2. André dit :

    Bonjour Marc
    Je viens de lire en entier ce chapitre 3 et j’ai du mal à en saisir le langage peut-être plus familie de cette époque les versets 18 a21 nous rendent responsable des actions des gens jusqu’à perdrent notre vie !ou la gagner ou ce situe la grâce dans tout çà.
    Merci et belle journée à tous

    1. Marc Pernot dit :

      Si, c’est une grâce responsable à laquelle nous sommes appelés.
      C’est à dire se sentir investi d’une vocation à appeler le méchant, qui est en chacun de nous, à devenir un petit peu meilleur, autant que faire se peut.
      a grâce n’est pas simplement une amnistie, ce serait laisser le mal triompher, en disant « c’est pas si grave ! ». Si un médecin renvoyait la personne blessée ou malade de l’hôpital en lui disant « vous êtes pardonnée de votre mal, vous ^pouvez rentrer chez vous », ce serait certes sympa mais cette personne ne serait pas aidée et le médecin ne se coucherait pas le soir avec le sentiment d’avoir assez aidé les gens qui lui étaient confiés.

      En même temps, nous ne sommes pas tenu à un résultat, mais à ne pas être indifférent, à essayer. Le reste appartient à la personne, et à Dieu aussi.

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