Marc Pernot le 25 janvier 2025
Prédication

« Je suis le salut que tu recherche » (Actes 9:1-8, la conversion de Saint Paul)

Paul était un excellent homme qui faisait du mal. Quel était ses problèmes ? Comment va-t-il pouvoir progresser, se réorienter, se « convertir » ? Le texte nous donne des indices et cela peut être profitable pour nous et notre entourage.

Texte, vidéo et poscasts de la prédication. Ceci est un témoignage personnel. N’hésitez pas à donnez votre propre avis ci-dessous.

pasteur Marc Pernot

Podcast audio de la prédication

(Voir le texte biblique ci-dessous)

texte de la prédication à imprimer

prédication (message biblique)
donnée au cours de la célébration œcuménique à l’église Saint_Paul,
Cologny, le samedi 25 janvier2025,
par : pasteur Marc Pernot

Prédication

Un excellent homme agissant mal

Saul, le futur Paul, n’était pas une mauvaise personne. Ce n’est pas une excuse mais s’il persécute les autres c’est en croyant bien faire, par conviction sincère et engagée de faire la volonté de Dieu. Il a encore d’autres qualités : il est à la fois formé en philosophie grecque et en interprétation biblique, cette double compétence est fort précieuse et lui permet d’avoir un esprit ouvert. Le voilà pourtant persécutant les autres. Dans cet épisode, il change et va mettre ses talents au service de la vie et non de la mort. Il est intéressant de nous pencher sur ce qui le faisait pencher vers le mal et comment il a été guéri, car cela peut nous aider à progresser.

Dieu est à l’initiative : il cherche à nous toucher

La première chose que nous remarquons dans cette conversion de Paul c’est que Dieu est à l’initiative. Cela ne veut pas dire que l’homme n’y est pour rien. Saul avait une ouverture, une recherche, et il avait une sensibilité au spirituel. C’est par cette faculté que Dieu touche Saul ; une autre personne pourra être touchée autrement. Dieu a bien des façons de frapper à notre porte : par chacune de nos excellentes facultés que sont notre cerveau (notre réflexion personnelle), nos tripes (notre compassion), nos sens (l’émerveillement) et notre spiritualité. Dieu fait ce qu’il peut selon notre sensibilité, il a de la ressource et de la patience. Heureusement pour nous.

Le salut est au-delà du pardon : il est un soin

La seconde chose que l’on remarque, c’est comment « marche » le salut de Dieu. C’est au-delà du pardon. Saul persécute ardemment des enfants de Dieu, ne manifestant ni remord, ni repentance. Dieu, comme le dit Jésus, aime même son ennemi, il aime la personne, même quand ses actes et sa foi lui feraient horreur. Dieu prend soin de Saul comme un urgentiste se précipite pour soigner. La question pour le médecin n’est pas de pardonner ou non la personne. Pour Dieu non plus. Dieu est au-delà du pardon car il aime chacun de ses enfants et travaille sans cesse pour qu’il se porte mieux.

Par conséquent pour nous : la question n’est pas d’obtenir le pardon de Dieu, la question est de recevoir les soins salutaires que Dieu nous donne par amour.

Premier problème de Saul : chercher son salut

La rage meurtrière de Saul est un symptôme inquiétant. Pour chercher ce qui ne va pas chez lui et qui a provoqué cela, nous avons ce dialogue entre Dieu et lui, Paul en parle à plusieurs reprises, il précise une fois que la voix parlait « en langue hébraïque »(Actes 36:14), cela nous invite à regarder ce que cela change de l’entendre en hébreu plutôt qu’en grec. En hébreu, la phrase décisive « Je suis Jésus que tu persécutes » a effectivement ce sens, et elle peut aussi se lire autrement, car le nom de Jésus, « Yeho-Shouah », signifie littéralement en hébreu « le salut du Seigneur » ; et le verbe « persécuter » signifie aussi «rechercher». Cette phrase peut donc se lire « Moi je suis le salut du Seigneur que tu recherche ». Saul recherche ardemment le salut de Dieu et cela le conduit à persécuter le Christ et ses disciples. C’est le premier gros problème de Saul : il est mû par la recherche de son salut personnel, ce qui est encore de l’égocentrisme. Le Christ, lui, est mû par une visée diamétralement opposée : par le salut des autres, et c’est pourquoi il se fait serviteur, par grâce, et non pour « chercher son propre salut », bien sûr, puisque Jésus, lui, sait que Dieu est pure grâce.

Second problème de Saul : son idée de Dieu

Le second problème de Saul, c’est qu’il est tellement certain que sa pensée sur Dieu et sur sa volonté est la Vérité (avec un grand V) qu’il pense travailler pour Dieu en excluant, luttant contre ceux qui ne disent pas « Dieu » comme lui. C’est la racine de toute guerre de religion.

Paul va changer grâce à une expérience directe de Dieu. Cela le conduit à s’interroger ainsi : « Qui es-tu Seigneur ? », Qui es-tu vraiment ? il est troublé, il en tombe à la renverse : sa conception de Dieu vacille, il découvre que Dieu est infiniment plus que toute idée de Dieu, aussi raffinée soit-elle.

La résurrection de Paul par Dieu

C’est plutôt ses certitudes anciennes qui tombent à terre car Saul, lui, « est relevé de terre ». Contrairement à la traduction, le verbe est au passif, c’est-à-dire que c’est Dieu qui le relève, littéralement le « ressuscite » et c’est Dieu qui lui « ouvre les yeux ». Que voit-il alors ? Il voit : « rien », nous dit le texte. Nous touchons là à un point essentiel. Dans son sermon 71, le fameux Maître Eckhart (dominicain du XIVe siècle) donne ce commentaire : « Paul fut relevé de terre, et ses yeux ayant été ouverts, il vit… rien, il vit le néant, et ce néant était Dieu ! » Cette étonnante conclusion résume un point essentiel de la pensée de ce très fin théologien et mystique qu’est Eckhart. C’est aussi ce que dit Paul dans une allusion à son expérience spirituelle, il dit qu’il « fut enlevé au ciel et qu’il entendit des paroles ineffables, qu’il n’est pas permis à un homme d’énoncer. »(2 Corinthiens 12:4) Dieu est au-delà de toute parole sur Dieu. Que peut-on dire de 100% vrai sur lui ? Rien. C’est ce que disent Eckhart et Paul.

Penser Dieu en sachant qu’il est au-delà du langage

Paul est relevé, ressuscité, converti par Dieu. Il continuera à faire de la théologie, bien sûr, car essayer de dire quelque chose sur Dieu est utile pour le penser, pour en témoigner, pour débattre avec d’autres. Pour cela nous avons besoin du langage. Mais quand on sait que Dieu est au-delà de toute parole sur lui, cela donne de rester ouvert à ce qui pourrait survenir venant de Dieu afin de convertir encore notre théologie. Cela rend possible aussi de discuter d’une façon enrichissante avec l’autre qui dit son expérience de Dieu différemment.

Que Dieu nous donne cette soif de le chercher encore, qu’il nous donne un amour pour lui tel qu’il renonce à le réduire, à l’enfermer dans notre point-de vue.

Amen.

pasteur Marc Pernot

Textes de la Bible

Actes des apôtres 9:1-8

Saul était toujours animé d’une rage meurtrière contre les disciples du Seigneur. Il alla trouver le grand prêtre 2et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas, afin que, s’il trouvait des hommes et des femmes qui suivaient le Chemin du Seigneur, il les amène enchaînés à Jérusalem. 3Comme il était en route et approchait de Damas, soudain une lumière venant du ciel l’enveloppa de sa clarté. 4Il fut précipité à terre ; il entendit une voix qui lui disait : « Saul, Saul, pourquoi me persécuter ? »

5Il demanda : « Qui es-tu, Seigneur ? »

La voix répondit : « Je suis Jésus, celui que tu persécutes.

6Relève-toi et entre dans la ville : on te dira ce que tu dois faire. »

7Ses compagnons de route s’étaient arrêtés, muets de stupeur : ils entendaient la voix, mais ils ne voyaient personne.

8Saul se releva de terre et, bien qu’il eût les yeux ouverts, il ne voyait rien. Ils le prirent par la main pour le faire entrer à Damas.

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7 Commentaires

  1. Magdalena dit :

    je suis en train de relire tout Paul , vraiment ses paroles sur les femmes sont indignent de Jesus .A Timothée :2-9 et les devoirs des femmes! et ça revient en permanence dans toutes ses Epitres c’est un problème non?, on a fait retirer le mot  » les Juifs » des Evangiles de Jean on devrait retirer le mot Femme aux Epitres de Paul car il était pas éclairé dans ce domaine hélas .

    1. Marc Pernot dit :

      On est d’accord. Il y a d’horribles paroles dans les lettres de Paul : encourageant la soumission des femmes, le viol conjugal et autres horreurs.

      Il y a aussi des paroles sublimes, géniales et lumineuses : la vision de l’humanité comme un corps avec la diversité des membres, le sublime et essentiel « hymne à l’amour », le génial principe de réflexion éthique « tout est permis mais tout n’est pas utile, tout est permis mais tout n’édifie pas »…: tout cela dans une même épître comme la 1ère lettre aux corinthiens.

      Cela demande effectivement une lecture à la fois critique et bienveillante : en examinant toute chose et en retenant ce qui est bon (et en passant par dessus ce qui est nocif). C’est finalement comme une banane, une noix, un poisson, un poulet : ce n’est pas très sain de tout avaler sans un peu trier.

      C’est vrai que l’Évangile est alors plutôt comme un bon pain : tout est bon dedans (enfin, il faut quand même mâcher, interpréter).

  2. Lili dit :

    Et puis on pourrait enlever tous les sacrifices rituels – du Lévitique, entre autres – parce que je suis vegan et que du coup c’est impossible à lire, et puis ne pas transformer l’eau en vin parce que je suis abstinent alors c’est trop tentant. On pourrait mettre Coca à la place puisque je ne suis pas diabétique… etc… etc…
    Plus sérieusement, les livres ne peuvent pas être écrits pour convenir à des sensibilités x ou y dont ils ignorent tout mais reflètent les sociétés dans lesquelles ils s’enracinent. Ils ne sont pas des produits hors-sol. Les historiciser est assez indispensable car il semble bien plus enrichissant de regarder pourquoi ces auteurs ont écrit ce qu’ils ont écrit, observer la généalogie de leurs idées. Cela ne fait pas toute l’interprétation non plus, c’est vrai.

    C’est que Paul ne peut pas plus révolutionner le statut de la femme qu’inventer le micro-processeur, ni Jésus – même si ce dernier se montre original à plusieurs reprises vis-à-vis des femmes et miniaturise pas trop mal (Mathieu 22,40 « De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes »). Si vous supprimez les termes d’un forfait en lui substituant un édulcorant, vous faites passer ce forfait aux oubliettes de l’histoire. Paul était probablement « misogyne », comme toute son époque, même si ce terme n’est pas très adapté. A mon sens, il vaut mieux que cela reste évident dans cette difficulté qu’on ressent à lire certains passages plutôt que de les supprimer. Et cela permet de saisir l’éclat d’autres passages moins conventionnels, plus novateurs pour l’époque et donc aussi ce qu’il y a de génial chez Paul. Sans être puriste, je serais assez opposée à toute modification des textes soumise soit à la bien-pensance ambiante, soit aux intérêts du moment.

    Par contre, je suis vraiment dérangée par les actions de Paul lorsque vous écrivez :
    « Saul, le futur Paul, n’était pas une mauvaise personne. Ce n’est pas une excuse mais s’il persécute les autres c’est en croyant bien faire, par conviction sincère et engagée de faire la volonté de Dieu. »
    Cela ressemble à la définition d’une mauvaise personne, non ?

    Pour ma part, je n’aurais pas apprécié de le croiser alors. Et sa formation, pour solide qu’elle ait pu être, « formé en philosophie grecque et en interprétation biblique » ne lui a pas ouvert l’esprit car il n’y a pas réellement de philosophie grecque qui ait demandé de persécuter qui que ce soit. Quant à la Bible, il y a lu ce qu’il voulait y lire car certains versets se seront parfaitement adaptés à son idéologie persécutrice. Autrement dit, il n’avait pas dû tellement dialoguer avec ces textes mais recevoir un enseignement sur eux, peut-être pointu, ce qui est très différent. Je suppose qu’ensuite, il a dû tout relire.

    Alors, je trouve vraiment impressionnante cette question qui étrangement ne s’est jamais posée « Qui es-tu Seigneur ? », une question pourtant originaire pour un théologien, je suppose. C’est vraiment une révélation pour lui car, ayant entendu cette voix, il ne demande pas « qui parle ? » mais a déjà orienté sa question vers un destinataire. On dirait que cette question était latente, qu’elle attendait son kairos pour surgir, se révéler. Et ensuite c’est comme un engrenage, on ne peut plus revenir en arrière, la tentative de réponse appelant d’autres questions. L’exemple de Paul montre aussi que nous ne sommes pas entièrement déterminés, qu’une question qui semble partir de « rien » peut nous amener très loin. Entièrement d’accord sur l’idée de la résurrection de Paul même si cette péripétie reste assez incroyable car il passe du tout au tout, il arrive qu’on entende parler de choses semblables.

    1. Marc Pernot dit :

      Grand merci, Lili. Je reprends votre objection : « Par contre, je suis vraiment dérangée par les actions de Paul lorsque vous écrivez : « Saul, le futur Paul, n’était pas une mauvaise personne. Ce n’est pas une excuse mais s’il persécute les autres c’est en croyant bien faire, par conviction sincère et engagée de faire la volonté de Dieu. » Cela ressemble à la définition d’une mauvaise personne, non ? »

      • Non, je ne pense pas que ce soit révélateur d’une mauvaise personne, mais à de mauvais actes. C’est cette différence fondamentale que Jésus souligne quand il prie pour les soldats romains qui le crucifient, se moquent de lui et volent ses affaires personnelles « Père, pardonne leur car ils ne savant ce qu’ils font ». Difficile à dire si ces soldats romains ont des qualités, outre celles d’être consciencieux, ils ne semblent pas avoir effectivement de réflexion personnelle. Saul non plus ne sai spas réellement ce qu’il fait et cela le conduit à porter de mauvais actes, mais par ailleurs il a des qualités personnelles et des compétences qui ne demandent qu’à mieux s’exprimer. Non ?

      « Qui parle ? » : Dans ce contexte, quand il y a une lumière et une voix qui vient du ciel, cette question est évidente, tous les marqueurs sont là : il s’agit d’une « théophanie ». Sauf qu’habituellement le bénéficiaire ressent ensuite de la peur devant une manifestation aussi formidable alors que ce c’est pas le cas ici. C’est sans doute significatif, ce « Seigneur » là ne fait pas peur quand il se manifeste. Quaeque chose de l’Evangile est dit ainsi.

      1. Lili dit :

        Je ne suis pas sûre que l’on puisse complètement scinder les actes et la personne. Dire il y a de mauvaises actions (c’est vrai) mais pas de mauvaises personnes amènera à soutenir qu’il n’y a pas non plus de bonnes personnes (est-ce vrai ?) mais seulement de bonnes actions. Une mauvaise action doit quand même faire à un instant t une mauvaise personne comme un mensonge fait de nous un menteur à l’instant où nous professons ce mensonge. Mais est-ce que nous sommes alors un menteur, avec un grand M ? Est-ce que cela irradie notre être tout entier de façon définitive ? On ne pourrait plus être honnête désormais ? Non, je ne le crois pas pour autant. Nous oscillons avec des points de bascule. Non seulement cela n’empêche pas que nous ayons comme vous dites « des qualités personnelles et des compétences qui ne demandent qu’à mieux s’exprimer » mais même ce sont elles qui animent ces changements. J’aime beaucoup votre idée de « l’expression des qualités ». Heureusement, cela permet à chacun de s’améliorer. 

        « Saul ne sait pas ce qu’il fait ? » Si c’est dans le sens qu’il n’a pas tout à fait conscience de ses actes, hum, il me semble bien conscient pourtant, dans une démarche tout à fait calculatrice : il approuve le meurtre d’Etienne et fait mettre en prison sauvagement des hommes et des femmes. Il doit bien voir que ces hommes et ces femmes protestent et souffrent cruellement. Il ne peut pas ne pas le savoir. Et probablement, il le justifie. Cette attitude fait frémir.

        Mais si c’est dans le sens qu’il ne sait pas qu’il fait quelque chose de mal. Si c’est dans ce sens qu’on peut entendre le : « Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font (de mal) ». Oui c’est possible de dire qu’il ne sait pas ce qu’il fait car il pense sûrement bien faire, malheureusement. Vous soulevez alors cette question intéressante : peut-on vouloir le mal, l’avoir comme seul objectif ? Faire le mal pour le mal ? Si c’est cela une mauvaise personne, je pense aussi que cela n’existe pas, ou de façon rarissime. C’est pour cela que le concernant je dirais, si vous voulez, non pas mauvaise personne mais au moins volonté mauvaise.

        Je ne mettrais pas sur le même plan les soldats romains. Il me semble que si on offrait à ces derniers leur solde avec un champ de pommes de terre, ils iraient s’occuper du champ et lâcheraient Jésus. Saul, je n’en suis pas sûre du tout. Ces soldats n’en veulent pas personnellement à Jésus, ils sont tout au bout de la chaîne du commandement et le prennent pour un illuminé ou un magicien donc oui, eux, ils ne savent pas ce qu’ils font. Mais Saul en veut bien aux chrétiens. Il est à l’initiative, c’est assez différent. Et c’est pourquoi le renversement est admirable, il me semble.

        1. Pascale dit :

          «Dire il y a de mauvaises actions (c’est vrai) mais pas de mauvaises personnes amènera à soutenir qu’il n’y a pas non plus de bonnes personnes (est-ce vrai ?) mais seulement de bonnes actions. »
          Pour ma part, je dirais que chaque personne est une bonne personne qui fait des actions plus ou moins mauvaises ; dire d’une personne qu’elle est mauvaise, même si ce n’est qu’à un instant t, est assez violent. C’est ce qu’on peut traduire, avec des mots religieux, que Dieu aime chaque personne sans condition. La nuance peut paraître anodine, mais je trouve que cela peut changer le regard que l’on porte sur autrui, et peut-être aussi sur soi-même.

          1. Marc Pernot dit :

            Je ne pense pas que dire « il y a de mauvaises actions (c’est vrai) mais pas de mauvaises personnes » amène à dire « qu’il n’y a pas non plus de bonnes personnes (est-ce vrai ?) mais seulement de bonnes actions ».
            Je pense plutôt que cela aller dans votre sens « chaque personne est une bonne personne ». Mais je n’en suis malheureusement pas certain. Il y a vraiment des personnes qui adorent violer, tuer, dépouiller, qui n’ont pas le début de la moindre empathie pour autrui. Je ne suis du même avons que vous, il est délicat de dire que ce sont de « mauvaises personnes », comme si on les réduisait à cela, mais peut-être peut-on dire que ce sont des personnes qui ne sont pas en forme, au temps t.
            Je dirais donc plutôt que « chaque personne est aimée (par Dieu), et digne d’être aimée, soignée. »
            Le « cas » de Paul est donc curieux : une bonne personne qui est prise dans un biais de compréhension.

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