Le Christ et tout un peuple de christs ( Jean 4:4-42 ; Jérémie 31:31-35 )
Pour nous, chrétiens, Jésus est le Christ. C’est la confession de foi essentielle. Mais qu’est-ce que ça veut dire ? Qu’est-ce que ça voulait dire dans la culture de l’époque, et qu’est-ce que ça veut dire concrètement pour nous ? Ce n’est pas si simple, la preuve, c’est que nos Bibles en français hésitent à traduire ce mot de la Bible, elle recopient tout simplement le mot grec, christ, ou le mot hébreu, messie, sans le traduire. Si les traducteurs font cela c’est que la notion même de christ, de messie, n’a pas d’équivalent dans la langue française.
Un messie, c’est littéralement quelqu’un qui a reçu l’onction d’huile qui était donnée, dans le peuple hébreu ancien, à un prophète, à un grand prêtre, ou à un roi. Même alors, ce n’est pas l’onction elle-même qui a de l’importance mais ce que signifie cette onction, ou plutôt, ce qui la précède : un choix de Dieu, un appel et une bénédiction que Dieu adresse à quelqu’un et qui fait de cette personne une personne spéciale. D’ailleurs, la plupart du temps, cette onction n’est pas une onction matérielle (avec de l’huile d’olive mêlée de divers parfums), mais elle est une expérience spirituelle. C’est ce que dit par exemple Ésaïe dans ce célèbre passage repris par Jésus pour lui-même “L’Esprit de l’Éternel, est sur moi, il m’a donné l’onction pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux…” (Ésaïe 61:1)
L’onction qui fait d’Ésaïe un prophète n’est pas matérielle mais c’est une expérience spirituelle dont nous avons le récit au chapitre 6 de son livre. C’est une expérience mystique qui est fondatrice pour lui, et c’est comme cela qu’il sait que Dieu l’a fait prophète. D’autres ont eu besoin de l’onction d’huile bien matérielle. Parfois nous avons besoin de gestes sensibles pour comprendre les choses. Mais qu’importe, l’essentiel est l’appel et la bénédiction de Dieu, pas la façon dont nous en prenons conscience. Dans tous les cas, la Bible parle alors d’onction et la personne est appelée littéralement un messie, un christ, même si nos traductions mettent en général un mot plus banal. Il y a eu un bon nombre de christs : ce sont toutes les personnes qui ont reçue l’onction (matériellement ou non) pour être consacrées à une de ces grandes missions au service du peuple que sont les prophètes, les prêtres et les rois.
Mais pour les chrétiens, Jésus n’est pas seulement un christ avec une minuscule, mais il est le Christ : le Christ avec un article défini et avec un Ch majuscule, il est le Christ par excellence, à un autre niveau que les autres christs. Jésus n’est pas seulement un prophète, un prêtre ou un roi comme d’autres, ni même seulement meilleur que les autres, mais Jésus est Christ d’une façon à la fois ultime et différente.
La première sorte de christ, dans la Bible, sont les prophètes, ce sont un homme ou une femme inspirés par Dieu pour dire quelque chose au peuple de sa part. Il n’y a pas eu tant de prophètes que ça dans l’histoire d’Israël. On nous montre Dieu appeler et former un prophète ou une prophétesse dans certains moments critiques de l’histoire d’Israël, quand il a jugé bon de donner ainsi une impulsion forte pour sauver son peuple. Le prophète intervient donc dans un moment bien particulier, mais l’intervention de Dieu a été alors si essentielle que l’intérêt de cette Parole décisive dépasse le simple cadre de l’actualité de l’époque. C’est pourquoi, quand un prophète parlait, on notait ce qu’il disait afin d’en tirer les enseignements dans les générations suivantes. Les meilleures pages de ces témoignages ont été sélectionnées, mises en forme, et c’est ainsi que la Bible a été progressivement constituée.
Il y a donc une différence radicale, déjà, entre un prophète et rabbi (un simple prédicateur). Un rabbi commente la Bible, il montre comment elle peut éclairer la situation actuelle… alors que le prophète, lui, n’est pas seulement dans l’interprétation de l’Écriture, ses paroles ont vocation à entrer dans la Bible. Il y a une différence de niveau.
À l’époque de Jésus, on pensait qu’il n’y avait plus de prophètes, et c’est pourquoi la liste des livres composant la Bible (« le canon de l’Écriture ») était fermée depuis trois siècles avant Jésus. On pensait que la période des prophètes était passée, qu’ils avaient dit ce qu’ils avaient à dire, et que maintenant on était dans la période de l’interprétation de ce qu’ils avaient dit pour voir comment le mettre en pratique dans le temps présent. Quand Jésus est reconnu comme prophète par quelqu’un, c’est donc une chose énorme. De nouveau le Saint Esprit souffle, de nouveau Dieu est proche de son peuple et intervient directement dans l’histoire. Il est alors temps de rouvrir la Bible pour y inscrire de nouveaux livres témoignant de cette Parole inouïe jusqu’alors.
C’est ce qui est en cause dans cette histoire de puit dont parlent Jésus et la Samaritaine. L’eau est une des images très classiques de la révélation de Dieu, et le puit de Jacob évoque ce réservoir qu’est la Bible d’Israël. Les rabbis sont capables de puiser dans ce puits profond et donner à boire au peuple, grâce à leur intelligence, leur culture et aussi l’inspiration de Dieu. Ici, Jésus est présenté comme une nouvelle source de Parole de Dieu, et c’est ce que constate la femme, le déclarant prophète. Cela n’empêchait d’ailleurs pas Jésus d’être aussi un rabbi, puisant souvent dans l’ancien puits, interprétant pour nous la Bible de façon personnelle afin de l’adapter à la situation nouvelle. Mais il a été également prophète.
Mais il est même plus que cela, selon l’espérance du judaïsme ancien, il est le Christ, le Messie avec une majuscule, il n’est donc pas un prophète parmi d’autres, il n’est même pas le plus grand des prophètes, il l’est à un autre niveau. C’est ce que nous voyons dans l’annonce Jésus à la Samaritaine, non seulement il est capable de puiser dans le puit profond de l’Écriture, comme un bon rabbi, non seulement il est source d’eau, comme prophète, mais à celui qui lui dit « donne-moi à boire », il donne à cette personne d’être elle-même transformée en « source d’eau vive jaillissant jusque dans la vie éternelle« . Jésus est donc bien plus qu’un prophète, il est même celui qui peut faire de toute personne un prophète, qu’elle soit homme ou femme, juive ou non, de sa génération ou de la nôtre… C’est en cela qu’il est le Christ, le Messie, et non pas seulement un christ, avec une minuscule. C’est en ce sens qu’une ère nouvelle dans humanité s’ouvre en lui. Un temps où ce n’est plus un champion qui donne au peuple la Parole de Dieu, mais un temps où l’humanité devient un peuple de prophètes, parce que la Parole de Dieu surgit dans le cœur même de la personne humaine, aussi humble soit-elle.
C’était cela, l’attente messianique. Selon Jérémie, voici le projet de Dieu “Je mettrai ma loi, ma Parole au-dedans d’eux, je l’écrirai dans leur cœur, du plus petit au plus grand, tous me connaîtront” (Jérémie 31:33).
Jésus est, si l’on veut, le plus grand des prophètes, même si cela n’a pas tellement de sens d’établir un classement, puisque par définition, chaque prophète est essentiel pour son propre temps. Mais ce qui est nouveau, c’est qu’en Christ, chacun est appelé à être un prophète. C’est ce dont témoignent Luc, citant le prophète Joël : “ Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute vie ; vos fils et vos filles prophétiseront, du plus jeune au plus âgé… ils prophétiseront” (Actes 2:17-18)
Jésus n’est donc pas le dernier des prophètes. Il en a annoncé d’autres à sa suite, mais ce ne sont pas des prophètes au sens de l’ancien temps où une sorte de champion était seul chargé d’être le porte Parole de Dieu pour tous. En Christ, c’est en tout homme, femme, garçon et fille que Dieu place son espérance pour qu’il porte une Parole neuve dans le monde. C’est à chacun, du plus grand au plus petit qu’il donne l’onction, non pas d’une huile sainte fabriquée et versée par des mains humaines, mais une onction d’Esprit-Saint. Et derrière ces termes théologiques il y a une réalité très concrète de personnes humbles ou savantes qui par la foi ont une sagesse et une bonté qui les dépasse et qui les affranchit des habitudes, des dogmes et des institutions.
Cette promesse s’accomplit aujourd’hui pour quiconque entend Jésus-Christ l’annoncer (Luc 4:21). Cette promesse s’accomplit quand on lui demande » donne-moi à boire « .
Heureusement qu’il en est ainsi, car Jésus n’a pas pu tout dire, comme il le dit lui-même pour que nous sachions attendre le don de l’Esprit qui nous apprendra le reste. Comment Jésus aurait-il pu dire toute chose en un temps fini et en un nombre limité de mots, par rapport à l’infinité des circonstances particulières de nos vies ? Même en interprétant à l’infini, toutes les écritures du monde ne suffiraient pas. Mais l’Esprit, nous dit-il, vous révélera toute chose. Il nous révèlera des choses inouïes auparavant et exactement adaptée pour chacun à l’instant donné. L’Esprit, c’est l’action de Dieu pour nous créer, pour nous faire évoluer. Dans la mesure où une personne s’ouvre à cette création, elle devient prophète, à sa mesure, envoyée vers une ou quelques personnes qui lui sont confiées à un moment donné.
Dans le langage scientifique d’aujourd’hui, on résumerait cela en disant que Jésus n’est pas seulement un prophète, il est un méta-prophète, créateur de prophètes, source de source de Parole de Dieu. C’est en cela que Jésus est le Christ avec une majuscule.
Mais il n’y a pas que les prophètes pour être des christ, il y a également des rois et des prêtres, et Jésus cumulait les trois fonctions, comme David le faisait, mais à un autre degré, comme nous venons de le voir.
Jésus a été aussi roi, à sa façon. Il n’est pas un roi au sens courant, qui exerce un pouvoir sur les gens, il était plutôt du genre à être au service des gens par des paroles, des actes, et par des gestes qui ont du sens. Mais on peut dire que Jésus est roi car il agit concrètement pour construire au sens où Dieu l’entend. Un prophète dit la Parole de Dieu, mais il ne la vit pas forcément. Après l’avoir dite, il rentre chez lui, il met ses pantoufles et il lit le journal, ou il se repose à l’ombre d’un kikaïon comme Jonas, ou il retourne à ses vaches comme Amos… Mais Jésus, lui, a dit la Parole de Dieu et il l’a aussi vécue, incarnée. Chacun des actes de Jésus, sa façon d’être avec les gens, sa façon de soulager, de guérir, d’exhorter, les gestes qu’il choisit de donner, sa mort même… composent une transformation du monde selon Dieu, donnant une impulsion dont les répercussions sont loin d’être encore terminées, créant le monde de demain, le suscitant, l’appelant à être.
Mais là encore, Christ n’est pas seulement le Roi ultime, il est faiseur de rois, il fait de nous des rois. Nous aimerions bien assister à la mise en ordre du monde par ce roi ultime qu’est le Christ. Et bien non, c’est un peu plus fatiguant pour nous mais c’est bien mieux ainsi, la transformation du monde par le Christ passe par nous, par chacun de nous, humains, parce que le Christ, par définition même de sa fonction, fait de nous un roi, investi d’une mission incroyable, celle de participer à l’accomplissement des œuvres de Dieu dans le monde (Jean 9:4).
Jésus est prophète, il est roi, il est enfin prêtre, et même méta-prêtre, créateur de prêtres, nous rendant capable d’entrer nous-mêmes, directement en contact avec Dieu. Plus besoin de rites ou d’intermédiaires, il ne nous apprend pas non plus, évidemment, à le prier lui, Jésus, au contraire. Parce qu’il est le Christ, avec une majuscule, il fait de chacun un prêtre, il nous rend capable de prier Dieu directement, d’entrer dans le Saint des saints de sa présence réelle. Il nous permet de nous présenter à lui sans crainte, de lui adresser notre louange et notre repentance, de recevoir son pardon et même de l’annoncer aux autres. Et cela directement. Dans un culte en Esprit et en Vérité, comme le dit ici Jésus.
Le Christ est donc non seulement prophète, prêtre et roi, mais il fait de nous des prophètes des prêtres et des rois. Cela nous dit quelque chose sur notre vocation. Comme le dit sans cesse l’Écriture, nous sommes saints. En effet, la sainteté n’est pas une qualité morale mais elle est un regard de Dieu sur nous. Dans la Bible c’est Dieu qui sanctifie, cela veut dire qu’il considère chacun comme une personne irremplaçable et qu’il compte sur cette personne pour qu’elle devienne prophète, prêtre et roi à sa mesure, là où elle est. Et s’il nous appelle saint, il nous donne aussi ce dont nous aurons besoin pour assumer notre vocation.
Et dans ce service, nous-mêmes devons viser à rendre l’autre autonome, et ne pas le rendre dépendant du service que nous lui rendons ponctuellement. Nous pouvons être appelés à dire une parole, à donner un coup de main, ou à mener une personne vers Dieu, mais à terme, toute personne doit pouvoir devenir elle-même un christ. Comme ces samaritains qui sont d’abord allé au Christ par la parole de la femme, mais qui ensuite vivent de leur propre expérience de Dieu.
Sois béni, ô Dieu, source de toute bénédiction.
Amen.
Amen.
pasteur Marc Pernot, église protestante de Genève
Textes de la Bible
Jean 4:4-42
Jésus arriva dans une ville de Samarie, nommée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à Joseph, son fils. Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C’était environ la sixième heure.
Une femme de Samarie vint puiser de l’eau. Jésus lui dit: Donne-moi à boire. Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres. La femme samaritaine lui dit: Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine? -Les Juifs, en effet, n’ont pas de relations avec les Samaritains. – Jésus lui répondit: Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t’aurait donné de l’eau vive.
Seigneur, lui dit la femme, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond; d’où aurais-tu donc cette eau vive? Es-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux?
Jésus lui répondit: Quiconque boit de cette eau aura encore soif; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.
La femme lui dit: Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n’aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici.
Va, lui dit Jésus, appelle ton mari, et viens ici.
La femme répondit: Je n’ai point de mari. Jésus lui dit: Tu as eu raison de dire: Je n’ai point de mari. Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari. En cela tu as dit vrai.
Seigneur, lui dit la femme, je vois que tu es prophète. Nos pères ont adoré sur cette montagne; et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem.
Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l’heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité.
La femme lui dit: Je sais que le Messie doit venir (celui qu’on appelle Christ); quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses.
Jésus lui dit: Je le suis, moi qui te parle.
Là-dessus arrivèrent ses disciples, qui furent étonnés de ce qu’il parlait avec une femme. Toutefois aucun ne dit: Que demandes-tu? ou: De quoi parles-tu avec elle? Alors la femme, ayant laissé sa cruche, s’en alla dans la ville, et dit aux gens: Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait; ne serait-ce point le Christ? Ils sortirent de la ville, et ils vinrent vers lui…
Plusieurs Samaritains de cette ville crurent en Jésus à cause de cette déclaration formelle de la femme: Il m’a dit tout ce que j’ai fait. Aussi, quand les Samaritains vinrent le trouver, ils le prièrent de rester auprès d’eux. Et il resta là deux jours. Un beaucoup plus grand nombre crurent à cause de sa parole; et ils disaient à la femme: Ce n’est plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons; car nous l’avons entendu nous-mêmes, et nous savons qu’il est vraiment le Sauveur du monde..
Jérémie 31:31-35
Voici, les jours viennent, dit l’Eternel,
Où je ferai avec la maison d’Israël et la maison de Juda
Une alliance nouvelle,
Non comme l’alliance que je traitai avec leurs pères,
Le jour où je les saisis par la main Pour les faire sortir du pays d’Egypte,
Alliance qu’ils ont violée,
Quoique je sois leur Seigneur, dit l’Eternel.Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël,
Après ces jours-là, dit l’Eternel:
Je mettrai ma loi, ma Parole, au-dedans d’eux,
Je l’écrirai dans leur coeur;
Et je serai leur Dieu,
Et ils seront mon peuple.Celui-ci n’enseignera plus son prochain,
Ni celui-là son frère, en disant:
Connaissez l’Eternel!
Car tous me connaîtront,
Depuis le plus petit jusqu’au plus grand, dit l’Eternel;
Car je pardonnerai leur iniquité,
Et je ne me souviendrai plus de leur péché.Ainsi parle l’Eternel, qui a fait le soleil pour éclairer le jour,
Qui a destiné la lune et les étoiles à éclairer la nuit,
Qui soulève la mer et fait mugir ses flots,
Lui dont le nom est l’Eternel des puissances.
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