Apprendre à travailler nos attachements avec les autres (Jérémie 13:1-11, la ceinture de lin pourrie)
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Podcast audio de la prédication / Podcast audio du culte
(Voir le texte biblique ci-dessous)
prédication (message biblique donné au cours du culte)
à Genève, le dimanche 9 octobre 2022,
par : pasteur Marc Pernot
Quel est la base de ce qui est le plus important dans notre existence ? C’est de vivre : c’est un cadeau incroyable. Ensuite, une des choses les plus importantes est, je pense, nos attachements : ces liens profonds et durables que nous avons avec quelques personnes, avec Dieu, et avec nous-même bien sûr. Quelle tristesse, quel manque quand un de nos attachements se perd. C’est comme une amputation. Comment faire pour que cela n’arrive pas ? C’est ce que cette page de la Bible va nous permettre de travailler.
Ce texte use d’une comparaison, disant que Dieu s’est attaché à nous, comme une ceinture de lin attachée à sa taille, et qu’il arrive que notre attachement a lui pourrisse, hélas. Cela lui donne l’occasion d’enseigner son jeune apprenti prophète, Jérémie, sur la valeur de nos attachements, et ce qu’il faut éviter pour qu’ils ne pourrissent pas.
Comment soigner nos attachements si précieux ?
Dieu développe pour cela des trésors de pédagogie. Cette formation l’amène à faire deux allers et retours depuis les environs de Jérusalem où il vit jusqu’à l’Euphrate, connu dans la Bible pour être l’extrémité nord de cette partie du monde. Quatre mille kilomètres pour faire une expérience avec une ceinture en tissus. Cela afin que l’Éternel puisse aider Jérémie à en tirer une leçon essentielle, à la hauteur de ce formidable exercice. Il est assez peu vraisemblable que le jeune Jérémie ait fait tout ce trajet pour cette petite expérience. Il s’agit d’une image, que nous dit-elle ? Elle nous invite à relire nos expériences d’attachements et à en tirer une leçon de vie avec l’aide de Dieu. C’est comme cela que Dieu nous enseigne : c’est très rarement en nous tendant une table de pierre écrite de son doigt, c’est plutôt en nous aidant à lire dans notre propre expérience ce qui alimentera notre sagesse, notre théologie, notre foi, ce qui nous aidera à avoir une claire vision de là où nous en sommes et quelle pourrait être notre vocation. C’est à cette relecture de notre expérience que nous travaillons dans la prière. Plus précisément : quand nous le prions, Dieu peut travailler à faire de nous un prophète ou une prophétesse : en étant capable de discerner ce qui fait vivre et ce qui fait mourir, ce qui est fidèle et ce qui est tordu.
Le côté exagéré de l’exercice évoqué ici nous dit l’importance de cette question de nos attachements. Comme Dieu le dit en conclusion, il nous arrive qu’un de nos précieux attachements pourrisse. Hélas. Que ce soit un attachement à une personne, à un groupe ou à Dieu. Et parfois en ce qui concerne notre attachement à nous-même, trois fois hélas.
L’expérience que Dieu propose à Jérémie de faire consiste à passer en revue tout ce qui peut faire pourrir nos attachements.
La 1ère erreur : chercher à acheter nos attachements :
L’Éternel dit Jérémie : Va acheter une ceinture de lin.
Il aurait été plus simple de lui dire « prends une ceinture de lin », mais il est bien précisé que Jérémie doit l’acheter. La première erreur est de vouloir acheter l’amour afin que Dieu ou les autres s’attachent plus à nous. C’est une erreur, c’est déjà un orgueil cherchant à avoir une emprise sur l’autre, et même sur ce qui est le plus profond en lui.
Si l’on fait un cadeau ou si l’on rend service à quelqu’un en espérant qu’il nous aimera plus pour autant : ce geste est comme un ferment de pourriture dans notre relation avec cette personne, un ferment de pourriture même pour notre propre cœur.
C’est également comme cela en ce qui concerne notre attachement à Dieu, notre foi. Dieu nous aime parce qu’il nous aime, il serait tordu de penser faire pression sur lui pour qu’il nous aime plus : ce serait transformer notre relation à Dieu en une sorte de marchandage en lieu et place d’une relation faite de confiance et de gratitude, de bonne volonté.
Cela vaut aussi pour notre estime de nous-même, il est bon qu’elle soit fondée sur notre propre fond, sur cette personne qui dit « je », un attachement à l’enfant que nous avons été qui est aussi la personne que nous sommes, personne aimée par Dieu et donc aimable. Penser ajouter à cela quelques artéfacts n’est pas sain.
La 2ème erreur : centrer son attachement sur soi-même.
Va acheter pour toi-même une ceinture de lin.
Ce « pour toi-même » est assez inquiétant, il nous interroge : que cherchons nous dans la foi et dans la relation aux autres ?
Dans la conclusion, l’Éternel nous montre l’exemple d’un bel attachement quand il dit :
Je m’étais attaché à eux afin qu’ils deviennent pour moi : un peuple, et un nom, et une louange et une splendeur.
L’attachement de l’Éternel consiste à chercher l’épanouissement de l’autre, le rayonnement de l’autre.
C’est ce qu’incarne le Christ.
Ce n’est pas seulement du dévouement ou du sacrifice de soi pour l’autre. C’est plus profond que cela : c’est trouver sa propre joie dans le fait que l’autre soit en forme, et la louange nous vient alors spontanément pour nous remercier de la splendeur de l’autre.
La 3ème erreur: ne pas laver nos attachements
Ainsi m’a parlé l’Éternel, dit Jérémie :
Cette ceinture de lin, ne la trempe pas dans l’eau.
Cette erreur c’est de ne pas faire un peu de lessive. Même si notre bienveillance s’attache à voir le bien qui est dans l’autre. Il n’est pas parfait, nous ne sommes pas parfait. Nos attachements mutuels ne sont pas parfaits, et ils peuvent être éclaboussés par la vie de quelque colère, déceptions ou rancunes.
Nos attachements, tous, ont besoin d’un peu de lessive. Cela n’a rien de négatif, c’est tout simplement normal. Le mot « ceinture » qui est utilisé ici désigne la pièce de vêtement qui était la plus proche du corps, comme nos sous-vêtements aujourd’hui. Sans que nous soyons particulièrement sales, si on ne lave pas ses sous-vêtements régulièrement, la situation risque de devenir assez vite critique car ils nous touchent de plus près, comme nos attachements.
C’est ainsi que cette diatribe de l’Éternel contre l’orgueil d’Israël et de Juda n’est pas un rejet, c’est un coup de lessive signe que Dieu continue à s’attacher à eux et cherche à les faire revenir, eux, à leur attachement. Dieu peut faire cela sans tout détruire seulement parce que nous savons très bien que l’Éternel nous aime profondément et qu’il ne nous rejettera jamais. De même : nos coups de lessives doivent être donnés, mais avec délicatesse, à la main, et seulement quand l’autre sent que notre attachement à lui est profond et sincère.
4ème erreur : enfouir ou éloigner nos attachements
L’Éternel dit ensuite à Jérémie : Prends la ceinture que tu portes à la taille, lève-toi, va vers l’Euphrate, et cache-la dans la fente d’un rocher.
La quatrième erreur consiste à détacher la ceinture pour un certain temps et de la cacher dans un trou profond, loin, bien loin, aux extrémités du monde.
Un attachement est une réalité vivante qui a besoin d’air pour respirer et qui a besoin de la chaleur de notre corps pour vivre. Car l’attachement est une réalité qui participe à la fois du spirituel et de ce que nous sommes en ce monde. L’attachement est à la fois corps et souffle.
Enfouir dans le creux du rocher notre attachement, c’est lui enlever toute dimension spirituelle, toute mystique, toute élévation de pensée, tout idéal, toute lumière, toute respiration. Un attachement s’épuise à ne pas avoir de cela pour vivre. C’est très concret : une relation avec un ami, un couple, une famille a besoin de s’ouvrir à cette dimension supérieure de l’être pour ne pas pourrir. Notre foi, bien sûr en a tout autant besoin, et notre propre estime de nous-même aussi.
Nos attachements dépérissent sans élévation, ils dépérissent aussi s’ils sont loin de nous, il y a un ferment de pourriture si nous les écartons volontairement. Ce n’est bien entendu pas une question de distance physique, ni de nombre de coups de fils à notre ami ou de prière à notre Dieu. C’est une question de cœur, une question d’attachement, précisément, ou de rejet mental.
5ème erreur : trop longtemps oublier nos attachements
Un grand nombre de jours après, l’Éternel me dit :
Lève-toi, va vers l’Euphrate, et là, prends la ceinture que je t’avais dis de cacher.
Et voici : elle était détruite, plus utilisable du tout.
La cinquième et dernière chose à éviter, c’est l’oubli. Nous tenons les choses pour acquises : nous avons la foi, Dieu existe quelque part dans nos croyances, peut-être même dans une véritable expérience de foi. C’est bien, on est tranquille, on n’y pense plus pendant de longs jours qui deviennent des mois. Et bien même la foi finit par pourrir et ne plus être vivifiante. Ça s’entretient.
Il en est de même de nos attachements de couple, des liens avec nos proches, de nos amitiés, de notre santé, de la conscience de notre propre valeur. Dans tous les cas, un attachement, même le plus véritable, s’entretient ou commence à pourrir.
Cela se visite, un attachement, pour écouter ce qu’il a à nous dire, pour écouter ce dont l’autre a besoin, voir comment l’autre évolue, ce qu’il espère. Dieu fait cela pour nous chaque jour, chaque heure.
Un attachement, cela se visite pour philosopher ensemble, pour refaire le monde et se réjouir mutuellement que l’autre existe. Un attachement cela se visite aussi par la prière.
Texte de la Bible
Jérémie 13:1-11
1Ainsi m’a parlé l’Éternel : « Va acheter pour toi une ceinture de lin et mets-la autour de ta taille, mais ne la passe pas à l’eau. » 2J’achetai une ceinture, selon la parole de l’Éternel, et je la mis autour de ma taille.
3Et voici : une deuxième parole de l’Éternel fut pour moi, disant : 4« Prends la ceinture que tu as achetée et que tu portes à la taille, et lève-toi, va à l’Euphrate, et là, cache cette ceinture dans une fente d’un rocher. » 5Je m’en allai la cacher à l’Euphrate comme l’Éternel me l’avait demandé.
6Et voici, après de nombreux jours, l’Éternel me dit : « Lève-toi et va à l’Euphrate et prends y la ceinture que je t’avais demandé de cacher là-bas. » 7Je suis allé à l’Euphrate, j’ai fouillé et j’ai sorti la ceinture de l’endroit où je l’avais cachée. Et voici : la ceinture était détruite, plus utilisable du tout.
8Et voici : une parole de l’Éternel fut pour moi, disant : 9« Ainsi parle l’Éternel : C’est ainsi que je détruirai l’orgueil de Juda, le grand orgueil de Jérusalem : 10ce peuple mauvais, ceux qui refusent d’écouter mes paroles, ceux qui vont dans l’obstination de leur cœur et vont derrière d’autres dieux pour les servir et se prosterner devant eux, et que ce peuple devienne comme cette ceinture qui n’est plus utilisable du tout !
11De même qu’une ceinture est attachée autour de la taille d’une personne, ainsi je m’étais attaché toute la maison d’Israël et toute la maison de Juda — oracle de l’Éternel — afin qu’ils deviennent pour moi : un peuple, et un nom, et une louange et une splendeur ; mais ils n’ont pas écouté. »
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Bonjour cher Marc,
Simplement pour vous remercier pour cette vivifiante et régénérante prédication.
Chaque dimanche, je guette avec enthousiasme une potentielle vidéo de vous
afin de pouvoir la visionner tranquillement le lundi matin avec mes tartines, après avoir déposé les bambins à l’école
Donc je suis reconnaissant et ravi de commencer cette semaine avec vous 😉
J’espère que vous-même et Soo Hyun vous portez bien.
Belle semaine à vous cher Pasteur
Amitiés
Cher John
Un grand merci pour ce message si sympa et encourageant.
Amitiés
Marc
Pas toujours simple quand on a le coeur lourd, alors une suggestion en musique : Secret Garden – Sleepsong lyrics (avec paroles)
juste pour le passage : « May you bring love and may you bring happiness »
https://www.youtube.com/watch?v=_yQpU_73Dv0
Votre passage sur la lessive est savoureux bien que je me demande si votre inspiration n’était pas, cette fois, en partie profane : Alain Souchon, non ? « Faites passer votre amour à la machine… pour voir si les couleurs d’origine… peuvent rev’nir » ! Effectivement, les couleurs, une fois perdues, ne reviennent pas. Rien à faire, vous pouvez faire tourner la machine sur tous les programmes, cela ne change rien. Alors la sympathique recette de Jérémie, en cinq temps, pour éviter utilement de perdre ses couleurs est tout à fait bienvenue.
Je crois aussi que ce qui fait pourrir les relations, c’est le manque d’intensité des attachements. C’est le problème avec cette ceinture, elle n’est pas assez portée. Il est vrai que nous disposons de peu de temps pour réaliser d’authentiques relations. Mais dès que l’une d’elles est plus soutenue – en termes de qualité, pas forcément en termes de temps même si en général, c’est lié – elle présente moins de risque de dépérir et l’éloignement ou le silence ne sont pas même des motifs de pourrissement. Parce qu’il y a des liens indéfectibles, y compris parfois après un divorce ou une grosse brouille entre amis. Si un problème surgit, nous serons disponibles pour eux. Et il me semble que certaines personnes, avec lesquelles j’ai pu développer des relations approfondies, même perdues de vue depuis vingt ans, si elles venaient tout à coup frapper à ma porte, seraient reçues comme si nous nous étions quittés hier. Du moins, je l’espère. Mais je peux me tromper, d’autant plus que personne ne frappe.
Quelque chose m’a étonnée particulièrement dans cet extrait, c’est que, lorsque Jérémie retourne sur les bord de l’Euphrate pour trouver la ceinture, on lit « Je suis allé à l’Euphrate, j’ai fouillé et j’ai sorti la ceinture de l’endroit ». Mais pourquoi est-ce qu’il fouille comme ça ? Il ne savait pas où elle était ? Il avait bien dû prendre des repères vu qu’il ne connaissait pas forcément ce bord de l’Euphrate, ne serait-ce que pour s’y diriger et trouver un rocher adapté.
S’il ne savait pas trop où était sa ceinture, c’est peut-être parce qu’il n’avait pas approfondi son attachement à sa ceinture, qu’il l’avait peu portée, n’avait pas de réel intérêt pour elle. En même temps, il ne lui avait pas été dit non plus au départ qu’il aurait à la rechercher alors il ne s’est sans doute pas encombré l’esprit de plus de détails. Et c’est la raison pour laquelle la ceinture pourrit : une absence d’intensité dans son attachement, non ? Mais s’il s’y était attaché auparavant, l’avait portée plus longtemps, usée un peu aussi bref s’il avait vécu son attachement plutôt que de le déposer quelque part bien gentiment, je crois qu’il l’aurait retrouvée intacte ou presque. Je trouve que c’est un peu pareil pour toutes les activités, là où nous sommes très engagés, nous en retirons quelque chose, un profit – pas dans le sens où nous serions des profiteurs mais dans le bon sens du terme profit, dans le sens de progrès, d’avancement, on pourrait dire de création.
Et un autre élément m’a posé problème : c’est que l’Eternel lui dit d’acheter une ceinture et de « ne pas la passer à l’eau ». C’est bizarre, puisqu’en lui demandant de la cacher ensuite dans une anfractuosité de rocher au bord d’un fleuve, il y a bien des risques qu’elle prenne l’eau à la première crue. Pas très prévoyant, cet Eternel… Mais si on regarde les injonctions qu’il formule à Jérémie et l’obéissance dont ce dernier fait preuve, il y a un truc qui cloche, je trouve : « Va acheter pour toi une ceinture de lin et mets-la autour de ta taille, mais ne la passe pas à l’eau. » 2J’achetai une ceinture, selon la parole de l’Éternel, et je la mis autour de ma taille », on s’aperçoit que Jérémie manque « et je ne la passai pas à l’eau » autrement dit positivement « je la gardai au sec ». On lui demande trois trucs, il n’en fait que deux. Il n’écoute pas tout. De plus, l’achat est clairement fait au bénéfice de Jérémie « va acheter pour toi » donc on comprend que cet attachement c’est à partir de lui-même qu’il doit être construit, il en est entièrement responsable et qu’il devrait lui profiter. Alors quand l’Eternel lui demande d’aller au fleuve, il pourrait tout de même dire « mais je croyais qu’il ne fallait pas la passer à l’eau ? » et il ne dit rien, comme si cette injonction, il ne l’avait pas entendue. Et ensuite, tout pourrit.
Par ailleurs, qu’est-ce qui est reproché à la maison de Juda à la fin de l’extrait : « de n’avoir pas écouté » la parole de l’Eternel. Est-ce que cela ne ferait pas un point commun avec Jérémie ? Est-ce qu’on peut dire que l’Eternel met en évidence ce qu’il en coûte de ne pas écouter. Ce qu’il en coûte, c’est qu’on ne tisse pas alors de relations créatrices. Ce n’est pas tant alors la relation en elle-même que la nouveauté qui aurait pu en sortir qui se met à pourrir. Ce qui pourrit dans cette ceinture mise à l’eau, c’est son usage, la fonction pour laquelle elle est faite, elle ne s’accomplit pas en somme : « plus utilisable du tout ». On pourrait peut-être dire qu’en négligeant d’écouter les autres ou l’Eternel, les hommes ratent leur dimension sociale ou spirituelle. Parce que dans une vraie écoute, il y a un contact réel et quelque chose en sortira : on évoluera réciproquement dans des idées, dans des actions et dans des paroles aussi. Finalement, il est aussi reproché à la maison de Juda de réaliser des sacrifices et toutes sortes de rites pour d’autres dieux. Or, sacrifier ou se prosterner, pour apaiser sans doute la colère des dieux ou se les rendre favorables, ne permet aucune réception de quoi que ce soit et indique plutôt une relation à sens unique, une exigence d’un côté, une relation de domination, c’est-à-dire une absence de relation créatrice, justement. Tout le contraire « d’une louange ou une splendeur ».
Grand merci Lili. En vous lisant, il me semble que l’on peut ajouter encore au moins deux pistes au cinq que j’ai proposées. Cela en ferait 7, un joli chiffre rond ans la Bible.
C’est toujours délicat de conseiller la lecture d’un livre, surtout quand on ne l’a pas lu. Personnellement, je ne m’y risquerais pas.