un homme tient dans sa main une hostie et un petit gobelet de vin - Photo by Nico Smit on https://unsplash.com/fr/photos/9UW_8aVN8mA
Bible

A la communion, il y en a qui croquent le corps du Christ comme si s’était du chewing-gum !

un homme tient dans sa main une hostie et un petit gobelet de vin - Photo by Nico Smit on Unsplash

Question posée :

Bonjour
Bonjour, j’ai 71 ans ,j’ai fait ma communion, et pendant mes 4 ans de catéchisme, on m’a appris ,que lorsque que l’on recevez’´ le corps du Christ’´´on devez le laisser fondre dans la bouche et ne pas le croquer ,je suis choquer de voir tout le monde ,a commencer par les prêtres eux mêmes qui croque comme si s’était du chewing-gum ..quand j’assiste à des messes dans ma paroisse certain laisse fondre sur la langue,et pas et d’autres qui croques,je suis outrée…. merci de votre réponse que j’attends avec impatience

Réponse d’un pasteur :

Bonjour

C’est un peu délicat, il vaudrait mieux demander l’avis de théologiens catholiques ce qu’ils en pensent.

  • Votre façon de prendre le pain sans croquer dedans est un respect pour la personne du Christ et c’est tout à fait bien, évidemment. Et c’est prometteur pour avancer sur le chemin de la fie, grâce au Christ.
  • Par ailleurs, le fait de mâcher le pain reprendrait la formule de l’Evangile selon Matthieu où Jésus invite d’un « prenez et mangez », pas seulement « prenez » et cela évoque le fait d’assimiler activement la parole et la vie du Christ. Et de devenir ainsi nous-même corps du Christ, tous unis, chacune et chacun avec nos particularités, unis par l’Esprit de Dieu  qui est en chacun, et par un bienveillant soucis de l’autre.
  • Le pain est d’ailleurs rompu, en mémoire du Christ qui a rompu le pain, et de sa vie offerte, C’est vrai qu’il y a là un geste de « violence » : dans le fait de briser le pain mais cette « violence » est un rappel de sa mort sur la croix, par amour pour l’humain.

Donc, je dirais : tout dépend de l’intention, du sens que l’on y met. Le meilleur étant de se poser soi-même des questions sur ce que l’on fait, et ensuite d’essayer d’agir avec bonne intention. C’est ce que vous faites, donc bravo. Si d’autres voient et font autrement, et que cela nourrit leur communion au Christ : tant mieux aussi, cela leur appartient. Il y a bien des façons de dire « oui » au Christ.

Le mieux me semble être de supposer que ces personnes le font dans une bonne intention, avec un bel esprit de foi et de respect du Christ. Et de se réjouir qu’ils avancent, à leur façon, vers la table su Seigneur.

Dieu vous bénit et vous accompagne.

par : pasteur Marc Pernot

Réponse de la visiteuse :

Votre article m’apaise un peu plus. Voyez vous, parfois en lisant la Bible certaines questions viennent me titiller en général elles sont comme: « Mince imagine si c’était vrai que le serpent avait raison en faisant manger la pomme? » , « Mince imagine en faite que ça n’existe pas » , « Mince imagine tout est faux c’est pas ce que tu crois » des questions qui me rendent mal à l’aise et me font sentir coupable de les laisser me traverser la tête seulement grâce à Dieu la Vérité revient toujours et chasse les mauvaises questions.

Réponse d’un pasteur :

Bonsoir

La plus mauvaise question c’est de ne pas s’en poser. Car c’est en se posant des questions, en en discutant, que l’on avance, progresse, que l’on approfondit sa sincérité dans la relation à Dieu.

Dieu, lui, n’a rien à craindre de la vérité, et donc rien à craindre que nous cherchions à mieux le connaître par la prière mais aussi par l’observation et la réflexion. Faisons confiance à Dieu.Bien sûr que nous n’avons pas une vision parfaite de ce qui est. C’est ce que dit Paul : « Aujourd’hui nous voyons au moyen d’un miroir, d’une manière confuse, mais alors nous verrons face à face; aujourd’hui je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu. Maintenant donc ces trois choses demeurent: la foi, l’espérance, l’amour; mais la plus grande de ces choses, c’est l’amour. » (1 Corinthiens 13:8-13). Dieu vous connaît et vous reconnaît comme sa fille bien aimée. C’est normal que nous ne soyons pas trop au point. Seulement, nous pouvons essayer d’avancer (en nous posant des questions).

Beau cheminement à vous

par : pasteur Marc Pernot

Partagez cet article sur :
  • Icone de facebook
  • Icone de twitter
  • Icone d'email

Articles récents de la même catégorie

Articles récents avec des étiquettes similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *