Contribuer à la quête durant la Messe est-il dispensable ?
Question posée :
Bonjour
j’aimerais vous poser une question.
Ma paroisse a déposé un permis de construire pour une nouvelle église. Lorsque nous abordons la question des finances, ils ne semblent pas inquiets. Par conséquent, contribuer à la quête durant la Messe est-il dispensable ?
D’autres participent, si leurs finances ne sont pas au plus mal. Peut-on peut-être s’en dispenser individuellement ?
Merci.
Réponse d’un pasteur :
Bonsoir
Bien sûr que chacun peut se dispenser de donner, car le vrai don est libre, sincère, joyeux.
C’est possible car en Christ nous ne sommes pas sous une Loi, mais dans la grâce. Il n’est pas une obligation, et jamais Dieu ne nous en voudrait de ne pas donner. Puisque lui nous donne déjà ses bénédictions multiples pour son bonheur de nous voir aller le mieux possible.
C’est ainsi que l’idée de donner nous vient plutôt comme une gratitude envers Dieu, il nous vient car Dieu nous a inspiré de chercher le bien.
C’est ainsi que le don nous vient après avoir reçu la bénédiction de Dieu. Pas pour obtenir sa bénédiction, ni par peur de sa colère.
C’est le premier point qui me semble important.
Il y a aussi le fait que le don est pour nous-même un exercice spirituel. Donner nous aide à remettre en perspective les différentes composantes de notre être. Quand nous donnons, nous vivons un moment, une prise de décision, un geste où notre foi gouverne nos moyens matériels, où une part de notre être s’investit dans le spirituel. Cela apprend quelque chose à notre être tout entier, cela met en perspectives toutes les bonnes dimensions de notre être, leur apprenant qui commande dans notre être.
il est vrai que le don financier n’est pas le seul moyen de faire cela. Il est possible aussi de donner du temps et de l’énergie au service du spirituel, par exemple dans du bénévolat dans votre paroisse ?
C’est le second point qui me semble important.
Ensuite, votre exemple de la construction d’une église est intéressant : concrètement, si nous pouvons faire des projets, des activités, améliorer le service : c’est grâce à des personnes qui donnent,très concrètement. Sans cela : jamais l’Évangile du Christ ne serait venu jusqu’à nous à travers la distance et les millénaires.
Avec gratitude pour tous ces gestes, et aussi pour la piécette du pauvre, et pour tous les gestes qui font du bien, les paroles qui font grandir la paix…
Dieu vous bénit et vous accompagne.
par : pasteur Marc Pernot
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Je rajouterais que la « necessité » du don a la paroisse (et pas a l’église:-) dépend aussi de sa situation financière, et de l’organisation juridique du pays.
En france, les églises n’ont pas de ressources publiques, ce sont donc les dons qui financent les activités, le pasteur, l’entretien des locaux etc..
Dans d’autres pays il y a des financement publics, je crois qu’en Allemagne il y a un impôt pour les paroisses.
Quand a une construction, j’ai vécu récemment la construction d’un nouveau temple, il ne faut pas se mentir, sans le leg d’une riche paroissienne, Madeline Danzé, pour honorer sa mémoire, il n’y aurait pas eu de nouveau temple.
Après comme le disait une campagne de pub, le salut n’a pas de prix mais l’eglise a un coût .
A Genève et dans plus en plus de cantons suisses l’église ne vit que des dons des fidèles.
Dans un sens, c’est bien d’avoir ce lien direct entre ce que l’on donne et l’action concrète.