Aujourd’hui, c’est triste à dire mais je pense de plus en plus à tromper ma femme.
Question posée :
Bonjour Pasteur,
Je m’appelle Paul, je suis chrétien depuis 12 ans, marié depuis 8 ans, j’ai 3 enfants.
Je suis dans une situation où je ne sais vraiment pas quoi faire : comment rester dans la volonté de Dieu, c’est-à-dire rester fidèle à ma femme.
J’ai choisi ma femme parce qu’elle correspondait en tous points à ce que je cherchais :
une femme vertueuse, chrétienne, solide dans la foi
une femme intelligente, cultivée, ayant de la conversation
une femme belle, je dirais même extrêmement belle
Avant de devenir ma femme, c’était d’abord ma meilleure amie. Nous nous sommes connus assez jeunes, et nous étions complices, sur la même longueur d’onde dans les domaines spirituel, moral, les valeurs, l’humour, etc. Quand nous sommes devenus adultes, s’est développée en plus de tout cela une attirance physique réciproque. Je précise que nous avons attendu le mariage avant d’avoir des relations sexuelles ; nous étions vierges tous les 2. Jusqu’au voyage de noces, et même pendant quelques mois, tout était absolument parfait.
J’en viens maintenant à ce qui m’empêche de dormir : ma femme ne m’attire plus. Elle se laisse complètement aller physiquement, elle a pris pas mal de poids (16kg), et assez rapidement. C’est-à-dire qu’à peine le mariage prononcé, elle s’est dit : ça y est je suis mariée, je n’ai plus besoin de faire des efforts, je n’ai plus besoin de plaire. Or, même si son caractère et sa foi n’ont pas changé, pour moi ce n’est plus la femme que j’ai épousée, car j’ai épousé « une bombe » comme on dit et que je vis maintenant avec une « fille banale » on va dire. Bref, elle ne m’attire plus et quand nous nous retrouvons tous les 2, au lieu de ressentir cette tension sexuelle qu’il y avait au début, c’est le calme plat.
Pendant les premières années, je faisais des efforts pour l’aimer autant malgré sa transformation physique, car elle me donnait toujours des excuses :
au bout de 2 mois : c’est la pilule qui me fait grossir (on a arrêté la pillule et on s’est mis au préservatif)
au bout de 6 mois : c’est parce que je ne travaille pas (elle a ensuite trouvé un travail)
au bout d’1 an : ça ne sert à rien de perdre du poids je serai bientôt enceinte
après notre 1er enfant : c’est à cause de la grossesse, je ne peux pas perdre tout ça en quelques mois
au bout de 3 ans : ça ne sert à rien de perdre du poids je serai bientôt enceinte
après notre 2e enfant : c’est à cause de la grossesse, je ne peux pas perdre tout ça en quelques mois
au bout de 5 ans : ça ne sert à rien de perdre du poids je serai bientôt enceinte
après notre 3e enfant : c’est à cause de la grossesse, je ne peux pas perdre tout ça en quelques mois
au bout de 7 ans : j’ai eu 3 enfants je ne peux plus avoir un corps de jeune fille
J’ai proposé de faire du sport avec elle, n’importe le quel (pour ma part je suis très sportif, avec un physique athlétique, je n’ai pas pris 1 kg ces 15 dernières années), elle me dit qu’elle ne trouve pas la motivation. Elle me dit si j’avais un coach perso il pourrait me motiver. J’ai vendu ma moto 3.000 € pour lui payer un coach, finalement elle n’en a pas voulu…
Aujourd’hui, c’est triste à dire mais je pense de plus en plus à tromper ma femme. Autrefois la crainte de Dieu m’a aidé à rester pur mais j’avais aussi l’espoir de vivre une vie sexuelle épanouie plus tard. Aujourd’hui je n’ai plus cet espoir. Reste la crainte de Dieu, mais je faiblis de jour en jour.
Pardon pour ce long mail mais j’aimerais vraiment qu’un pasteur me donne de bons conseils car j’ai eu beau chercher dans la Parole de Dieu, je ne trouve pas de réponses à mes questions. Bon, en vérité, j’ai reçu ce verset : maris, aimez votre femme comme Christ a aimé l’Eglise…
Réponse d’un pasteur :
Bonjour Monsieur
Bravo pour votre sincérité, pour l’attachement que vous portez au point de vue de Dieu.
J’ai peur en disant cela de vous libérer pour être infidèle, mais je suis persuadé que vous n’avez rien à craindre de Dieu d’une manière générale, et que vous n’auriez rien à craindre de Dieu en étant infidèle. Ce sont certaines églises qui utilisent la peur de Dieu pour mieux dresser leurs fidèles, les mener sur le droit chemin (selon eux : c’est à dire leur doctrine, leur morale, leur pratique de leur église, bien sûr). C’est la vielle technique de la carotte et du bâton utilisée pour dresser les ânes, et qui marche aussi bien sur les humains. Or, si l’on en croit plutôt Jésus-Christ, nous n’avons pas plus à craindre de Dieu que la femme adultère a eu à craindre de Jésus !
Ce n’est donc pas par crainte de Dieu que vous devriez vous empêcher d’aller chercher ailleurs, si ce n’est pas crainte de le décevoir, c’est vrai. Mais c’est plutôt du chaos que vous pourriez avoir peur en agissant ainsi, parce qu’effectivement en faisant n’importe quoi, c’est au chaos que l’on ouvre la porte de son existence. Cela n’a alors pas de limites, une infidélité ne suffit pas, alors, qu’est-ce qui empêche de multiplier les infidélités, de redécouvrir le frisson de faire la cour à une personne et de se faire faire la cour, de découvrir une nouvelle personne physiquement et éventuellement humainement, personne dont on se lasse vite, bien sûr, car c’est la logique de cette façon d’être. La logique de la vie « selon la chair » et non « selon l’Esprit » comme le disent Jean et Paul. La logique du serpent qui parle du récit fameux de la Genèse, invitant à être comme Dieu en adoptant comme critère du bien et du mal son propre désir.
En trompant son conjoint, c’est vrai que l’on trompe Dieu, mais ne sommes nous pas sans cesse pécheur ? On trompe son conjoint, aussi, bien entendu, ce qui n’est pas beau. Mais surtout, je pense que c’est sa propre personne que l’on trompe, sa propre dignité, c’est sa propre parole que l’on choisit de dévaloriser, c’est son cœur et son cerveau que l’on détrône pour suivre ses hormones, son sexe, son désir de l’instant. Je ne pense sincèrement pas que ce soit constructif, que cela nous élève. Or, s’il y a un conseil qui me semble excellent dans ce que propose Paul, c’est « Tout est permis, mais tout n’est pas utile ; tout est permis, mais tout ne construit pas. » (1 Corinthiens 10:23). A la limite tout est permis, puisque nous sommes sous la grâce de Dieu, mais est-ce qu’abandonner le choix de la fidélité va dans le sens d’une construction ou dans le sens de l’éparpillement, dans le sens du chaos ?
Vous avez raison avec ce verset qui vous est venu « maris, aimez votre femme comme Christ a aimé l’Eglise ». Cela donne une piste intéressante sur ce que c’est que « aimer » son conjoint. C’est chercher l’épanouissement de cette personne, c’est trouver notre épanouissement et notre joie dans l’épanouissement et la joie de cette personne. C’est comme cela que Jésus a vécu, c’est constructif et beau. Là aussi, c’est une question de logique, soit on a pour priorité soi-même et on appelle « aimer son conjoint » dans le sens du plaisir qu’il peut nous apporter à nous-même ? soit on vit selon Christ et l’on appelle « aimer son prochain » trouver du bonheur chaque fois qu’il ou elle est un peu plus heureux, épanoui, élevé. Alors bien sûr que nous n’arrivons que fort peu à rendre son conjoint heureux, mais l’essentiel est dans la visée que l’on a. C’est ce qui change tout, et c’est que l’on appelle la conversion. Cela ne veut pas dire renoncer à tout épanouissement ou à tout plaisir pour soi-même, mais que si cela nous arrive, cela vienne comme une grâce supplémentaire, et non comme un dû, ni comme LE but prioritaire de notre vie.
Ensuite, c’est plus ou moins facile d’avoir cette sympathie profonde pour un humain, car en chacun il y a à la fois le bien et le mal. Mais vous parlez fort bien de cette femme. En particulier quand vous l’avez épousée, il me semble qu’il y a vraiment du bien en elle qui peut aider à avoir envie de l’aimer. Vous citez trois points : elle coche toutes les cases. Son corps de rêve n’apparait qu’en 3e dans votre liste (c’est sage de votre part). Ce point s’est évanoui, c’est évidemment regrettable, mais les deux premiers restent, plus un nouveau point c’est d’être la mère de vos enfants. Vous avez été particulièrement gâté par elle, c’est une bénédiction, un point pose maintenant problème et vous injuriez dans un sens cette chance que vous auriez pu ne pas avoir. Mais de toute façon, c’est une personne vivante que l’on épouse, cette personne évolue donc. Or, nous sommes des êtres fragiles et il peut arriver que sur tel ou tel point nous nous portions moins bien. Là, c’est le corps, et c’est ce laisser aller. Cela pourrait être une attaque cérébrale, une méningite, une accident… laissant votre conjoint diminué, et il serait alors logique de l’abandonner comme une écorce de citron pressé ? Le chrétien redoublerait au contraire de soin d’autant plus que son conjoint est moins bien portant. Car le Christ nous a montré que la vie est dans ce sens là. C’est en partie ce que vous avez fait avec elle pendant ces années, mais était-ce en pensant à elle ou en pensant à vous et à votre désir d’être excité sexuellement ? Vivre en aimant c’est ce que propose le Christ selon Philippiens 2 (considérant l’autre qui nous est confié comme supérieur, comme plus prioritaire que soi-même). Ce n’est pas se sacrifier, c’est au contraire vivre la grâce, c’est vivre selon l’amour et non selon l’égocentrisme. Et d’ailleurs, le bénéfice pour soi-même est important : pour sa propre élévation, son propre épanouissement (Jésus parle de joie parfaite), son propre approfondissement, sa foi, sa façon d’espérer.
Ensuite, c’est vrai que le pouvoir et le sexe sont des désirs puissants pour l’humain, et pour bien des animaux. Mais il ne faut pas non plus exagérer. En particulier le sexe est une activité assez agréable, certes, mais ce n’est en aucune façon un besoin. On peut tout à fait vivre sans. Et si cela démangeait une personne de façon trop importante, la masturbation, pratiquée de façon modérée, peut être une soupape permettant de faire tomber la pression (les contenus porno, eux n’aident pas car au contraire ils excitent). Quelques moralistes chrétiens disent que la masturbation serait un horrible péché, cela ne s’appuie sur des argumentations bibliques vaseuses, c’est plutôt une tradition humaine. S’ils pensent que ce n’est pas bien pour eux, qu’ils ne le fassent pas, mais non : ils faut qu’ils gèrent leur frustration en faisant peser de lourdes charges sur les épaules des autres, comme les pharisiens de l’époque de Jésus .
En tout cas, Dieu vous bénit et vous garde. Lui est fidèle, et il vous aime.
Bien respectueusement, et fraternellement.
par : Marc Pernot, pasteur à Genève
Réponse du visiteur :
Bonjour Pasteur,
Tout d’abord, merci d’avoir pris le temps de me répondre. Je ne m’attendais pas à une réponse aussi rapide, ni à une réponse aussi complète. En fait, je ne m’attendais pas non plus à l’angle que vous avez pris pour me répondre. Mais je dois dire que vous avez tapé dans le mille. Si ça peut vous rassurer, je ne me suis pas du tout senti encouragé à tromper ma femme par votre réponse « déculpabilisante », bien au contraire. Je me suis senti encouragé l’aimer : à lui être fidèle par amour plutôt que par peur. Et vous m’avez aidé à intégrer que je me mentais à moi-même en croyant que je pourrais m’en sortir sans conséquences en le faisant « juste une fois ». En effet, vous dites vrai : si un jour je me permets de franchir le cap, plus rien ne m’empêchera de recommencer. Et si ça devient une habitude, la conséquence sera le chaos.
Merci pour votre sagesse. Merci de m’avoir fait grandir. Merci de m’avoir fait voir les choses sous un angle différent de la carotte et du bâton. Je m’en vais prendre soin de ma femme.
Fraternellement,
Réponse d’un pasteur :
Ahquelle belle réponse.
Cela me porte à la louange et à l’intercession.
Merci
par : Marc Pernot, pasteur à Genève
Réponse du visiteur :
Cher Pasteur,
Je reviens vers vous après 6 mois car d’une part : je pense que je vous dois un petit état des lieux après l’investissement que vous avez donné pour me venir en aide. D’autre part : en fait j’ai encore besoin d’un coup de pouce.
Donc, je vous ai écrit il y a 6 mois en vous expliquant mes luttes internes : la tentation de tromper ma femme. Sachant qu’avant de vous écrire la 1ère fois, cela faisait déjà 3 mois que je me démenais avec ces tentations.
Le point positif, c’est que je peux dire qu’avec l’aide de Dieu j’ai pu surmonter cette tentation. Je ne l’ai pas trompée. Pas une seule fois. Mieux, 9 mois après mes premières luttes sérieuses, l’idée de tromper ma femme a quitté mon esprit. Notre relation s’est améliorée. J’ai plus d’amour pour elle. On communique plus.
Votre conseil sur une vie sans sexe… après tout, je m’étais fait une raison. Je me sentais prêt. Oui, je crois que je peux le faire. Mais ça ne s’est pas passé comme ça. Ma femme est demandeuse. Elle n’est pas prête pour ça. Au final, on est gagnants tous les 2 : j’ai retrouvé le goût des relations sexuelles avec elle. Pas au même niveau que lorsqu’elle était jeune et parfaite mais… au moins ce n’est plus le désert.
Bon, ça c’étaient les bonnes nouvelles. Alors que je croyais que tout allait rouler maintenant, ma chère femme me dit que ce n’est pas assez. Elle veut que je lui dise qu’elle est magnifique. Qu’elle est la plus belle. Que j’ai envie de son corps. Que j’aime la regarder nue. Que je la désire.
Honnêtement, je n’y arrive pas. Ma question est toute simple : est-ce que je dois lui mentir ? J’ai beau essayer, je sais que je ne le pense pas. Elle déprime à cause de ça. Je la comprends, je sais que chaque femme a ce désir d’être la plus belle. Mais que faire ? Mentir pour la rassurer ? Juste lui dire ce qu’elle veut entendre ? Ou essayer d’être honnête avec elle tout en parlant dans l’amour ?
Je me demande, est-ce que je ne suis pas assez spirituel ? Ma femme me dit que la beauté ce n’est pas le physique. La Bible d’ailleurs dit aussi aux femmes : ayez non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d’or ou les habits… mais la parure intérieure et cachée dans le coeur…
Merci de prendre le temps encore une fois pour ces choses bien futiles. Mais j’aimerais avoir le regard d’un homme de Dieu.
En Christ,
Réponse d’un pasteur :
Cher Monsieur
Bravo pour votre cheminement. Cela fait plaisir.
Le conseil de votre femme est excellent. Bien sûr qu’elle a besoin d’être félicitée, encouragée et que vous lui disiez non seulement que vous l’aimez mais qu’est-ce que vous aimez en elle. Nous avons tous besoin de cela. C’est dû à notre être même qui est un être en relation, un être comme suspendu sur quasi rien en ce monde, sur un souffle nous dit la Bible. Nous avons besoin d’entendre, de sentir ce souffle. Un être d’une infinie spiritualité pourrait s’en passer, peut-être, mais serait-il encore humain ? Même le Christ demande à ses disciples « Vous, qui dites vous que je suis ? « , ce n’est à mon avis pas seulement une question rhétorique. Et quand il ne sent pas trop la suite qui se prépare il leur demande de rester près de lui pour être là.
Donc oui, bien sûr que c’est essentiel de dire à votre femme qu’elle est formidable. Que ça vienne du cœur. C’est d’ailleurs un excellent exercice pour vous de vous demander ce que vous pourriez bien trouver. Bien sûr qu’elle n’est pas formidable à 100%. Ce n’est pas la question. La question est de discerner quelque chose à relever, puis de le lui dire avec le cœur. Je pense qu’en plus d’être bénéfique pour elle, c’est une attitude de toute façon bénéfique pour vous, d’avoir ce beau regard sur votre monde, votre vie, vous-même et sur votre femme.
Je pense comme vous que lui dire que lui mentir ferait au mieux un effet sympa momentané. mais aurait des effets nocifs. Elle n’est pas bête, elle sait donc qu’elle ne va pas être retenue demain pour ouvrir le défilé haute couture de Chanel. Elle n’est pas insensible, et en entendant mentir son mari cela a des chances d’être aussi évident que si votre nez s’allongeait de quarante centimètres. Cela ne veut pas dire qu’il faut non plus une franchise brute de décoffrage en lui disant ses défauts, c’est assez ravageur aussi.
Mais relever une vraie belle chose que vous pensez c’est ça qu’il faut trouver. De toute façon, le fait d’oser demander des compliments peut être vue comme un peu puéril, je le verrais plus comme une marque de confiance en vous, comme une confession de l’importance que vous avez pour elle. C’est à Dieu que j’ai envie de demander s’il m’aime vraiment, ce n’est pas à la limace que je trouve dans la salade. Cette demande est une demande de reconnaissance comme être humain, et comme étant importante, unique, à VOS yeux. Bel c’est cela qu’il faut dire, et le dire joliment, en relevant régulièrement quelque chose de bien senti.
Dans votre prière du soir (si vous pratiquez cela, discrètement, en vous), Dieu peut vous aider à avoir ce regard, ce discernement, et à trouver parfois le mot juste qui ressuscite un petit peu l’autre. Ensuite, c’est à elle de faire avec cela. À elle d’avoir cette part de bienveillance pour faire avec ce que l’autre est, avec ses limites. C’est déjà bien quand nous avons essayé de faire ce que nous pouvions. Tranquillisez vous donc quand même, sans trop vous mettre la pression.
Dieu vous bénit et vous accompagne.
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Bonsoir Monsieur. Cette volonté n’e me semble pas celle de Dieu… Plutôt la votre Humainement. que ce soit par un besoin de réassurance où un Amour que malheureusement on ne regarde plus avec le même prisme. Je vous souhaite le meilleur et surtout l’Amour… Salutations ensoleillées Hans Ducholet
À une autre époque, une femme bien en chair aurait été la norme… Aujourd’hui, il est difficile de se débarrasser de la pression qu’exercent les diktats de la société en matière d’apparence et auxquels doivent se soumettre surtout les femmes (régime, lifting, botox, teinture, épilation, chirurgie plastique, body-building, etc.). Si une femme doit prendre soin d’elle, que ce soit d’abord pour elle-même, son bien-être et sa santé, non pas pour exister dans le regard des autres. Parce qu’elle est une création merveilleuse, aimée de Dieu.
Il serait bien de demander à cette épouse pourquoi elle a cessé de prendre soin de son apparence, si tel est le cas (car oui la pilule, les grossesses, les hormones, le vieillissement transforment le corps au fil des années). Qu’est-ce qui a été le déclencheur de ce « laisser-aller »? Il y a parfois dans les réponses des débuts de solution.
Un bon exercice pour l’époux (cet exercice vaut pour chacun) serait d’inverser les rôles: si, pour une raison ou une autre, son corps n’attirait plus son épouse, comment réagirait-il à son regard à elle vide de désir, ou de ne plus se sentir « spécial » pour elle, « son bien-aimé »?
« La grâce est trompeuse et la beauté futile; la femme qui craint l’Éternel, voilà celle qui sera louée. » Proverbes 31:30
C’est un plaisir de vous lire , je trouve solutions à mes problèmes en lisant les réponses adressées aux autres
Merci
M.Paul j’espère que votre femme va toujours vous trouver beau quand vous allez vieillir ….
Merci Pasteur pour ce.site, je.vous suis depuis le.site que vous aviez.fait.a Nancy. Toujours un plaisir de.vous lire, dans.vos reponses et.dans.vos prédications.
Je.veux.aussi m’adresser à.Paul. J’ai lu les.réactions précédentes et je trouve dommage qu’elles ne.voient en.vous qu’un.homme qui se laisse.influencer par les diktats.de.la.société ou qui n’accepte pas de voir sa.femme vieillir et changer.
Je.ressens.plus.un.homme qui.cherche a faire.de.son.mieux, a aimer.sa.femme, a lui.rester.fidèle, a.ne.pas.lui.mentir… alors.oui les.corps changent.et cela.peut.parfois.etre.compliqué pour l’autre, que ce.spit.pour.l’homme.ou pour.la.femme, mais je.tenais.a.vous.encourager.et.a.vous féliciter pour vos.demarches, de.prendre.conseils pour.toujours faire.au.mieux.et.trouver un.equilibre… je.crois.que.la.encore.vous réussirez comme pour.votre.première démarche, en.posant un.regard différent sur.ce corps.qui.n’est plus.le.même mais qui.recèle sans.doute bien.des.tresors a.decouvrir.et.savourer.
Je.suis touchée par.votre témoignage et votre envie.de.bien.faire et je vais.prier pour vous et votre épouse !
Soyez benis.tout plein
Merci pour votre fidélité de 20 ans à cette paroisse en ligne, effectivement née à Nîmes, passée par Nancy, puis Paris et maintenant Genève. Et le même service que j’essaye de rendre selon mes moyens.
Merci également de venir en aide avec cœur aux autres visiteurs du site (et autour de vous).
Dieu vous bénit et vous accompagne
Bonjour,
La question de la place de la sexualité dans le couple m’interroge depuis des années, dans le sens que boire et manger sont des besoins vitaux, mais la sexualité ne l’est pas. On ne va pas mourir de ne pas avoir d’activité sexuelle.
Ce qui pose problème en matière de sexualité dans le mariage, il me semble, c’est cet imbroglio que sont les notions de désir, besoin et envie.
Or, ces trois termes n’ont pas la même signification pour l’homme que pour la femme.
A cet effet, je vous encourage à écouter – en couple ou seul – la conférence intitulée Désirer, est-ce aimer ? de Philppe Brenot, anthropologue et sexologue dont j’ai lu avec profit plusieurs de ses livres soit de sexologie, soit sur le couple :
https://www.youtube.com/watch?v=xfcJxmj0kmo
Parce que c’est facile de débuter sa vie de couple sur Eros. Or, au fil du temps, le couple traverse immanquablement des crises suivant diverses circonstances de vie plus ou moins lourdes à porter et à gérer.
Aussi se pose la question : que mettre en place pour créer un couple qui dure en liant désir sexuel et lien d’attachement ?
Va-t-on vivre sa vie de couple avec ou sans Dieu ?
Concernant les 3 formes d’amour eros – désir amoureux / phileo – amitié / agapao – amour inconditionnel, je suis là pour toi quoi qu’il arrive – que tu sois physiquement une bombe sexuelle ou pas – , il serait utile de lire le livre du dominicain et théologien Philippe Lefebvre et Viviane de Montalembert qui s’interrogent sur les couples dans la bible :
Un homme, une femme et Dieu, Ed. du Cerf, coll. Epiphanie, 2007 :
https://www.editionsducerf.fr/librairie/livre/15887/un-homme-une-femme-et-dieu
Bien à vous pour réfléchir à recréer votre dynamique relationnelle, pour passer de la notion couple à deux à la parentalité qui exacerbe la fatigue, cette ennemie du désir.
Claire-Lise Rosset