une femme devance un homme en vélo et tente de le ratrapper, sur fond de coucher de soleil - Photo by Everton Vila on Unsplash
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Comment faire pour que mon compagnon évangélique m’aime malgré mon manque de foi ?

Par : pasteur Marc Pernot

une femme devance un homme en vélo et tente de le ratrapper, sur fond de coucher de soleil - Photo by Everton Vila on Unsplash

Crépuscule d’aube ou de crépuscule de la nuit tombante ? Vivre dans un monde complexe, où tout n’est pas en noir / blanc.

Question posée :

Bonjour

Je vous écris suite à l’ouverture d’esprit qui se dégage dans vos réponses sur le site jecherchedieu.ch.

Athée en couple avec un chrétien évangélique ma relation amoureuse se trouve à ce jour dans une impasse. Je suis très amoureuse d’un homme qui s’interdit de m’aimer puisque sa foi lui empêche tout futur possible avec une femme non chrétienne.
Du moment que l’église évangélique interdit le mariage avec les athées je lui ai dit que j’essayerai de m’approcher de son culte me laissant m’introduire dans sa communauté croyant e en tant que amie (c’est le statut actuel de la relation depuis notre dernière discussion) intéressée par la foi.
Or je suis persuadée que malgré mon ouverture spirituelle et l’amour que j’ai pour lui je ne parviendrai pas à épouser son culte. D’autant plus que je pense que l’amour accepte l’autre avec toutes ses différences sans exiger un quelconque changement de sa part.

Si je vous écris aujourd’hui c’est pour vous demander si vous êtes en mesure de m’indiquer un pasteur évangélique sur Paris avec qui échanger pour essayer de créer un dialogue avec mon compagnon lui permettant d’accepter de m’aimer comme je suis malgré mon manque de foi. L’idée de renoncer à cet amour réciproque me rend si malheureuse que je compte vraiment tout essayer pour le sauver.
Confiante en votre compréhension et disponibilité j’espère en un retour positif de votre part.
En vous remerciant par avance, je vous souhaite un très bon fin de semaine.
Prenez soin de vous et des autres.
Cordialement,

Réponse d’un pasteur :

Bonsoir

Hélas, je suis bien désolé. D’abord au point de vue humain, pour vous, et pour cet homme. Mais aussi pour la foi chrétienne qui reçoit là un témoignage dramatiquement négatif, la religion venant mettre le jugement, la séparation et l’exclusion, là où la foi devrait mettre de la grâce, de l’accueil, de la bénédiction, de la bienveillance, bâtir des liens et des passerelles.
Bravo pour votre honnêteté, votre sincérité. Ce sont des bases indispensables pour un couple, pour fonder une famille.
Bravo aussi pour le respect que vous avez pour la foi de cet homme, sans jugement.
Ah que j’aimerais que ce soit le chrétien des deux qui manifeste cette belle façon d’être pour la personne aimée, sans condition de religion, de foi, de confession. Dans le respect que vous manifestez, vous.
Pour répondre à votre question, à vrai dire, je ne suis pas persuadé que ce soit une bonne idée pour vous de chercher à changer ce monsieur.
S’il veut ouvrir sa théologie ou sa foi, cela doit venir de lui. À lui de chercher les arguments bibliques, théologiques, spirituels pour le faire, cela existe évidemment. Mais cela doit venir de lui.
S’il est prisonnier de son église, de sa doctrine au point de se séparer de vous telle que vous êtes, mieux vaut le savoir maintenant car dans la vie quotidienne ensuite, ce serait une souffrance pour lui et une galère pour vous. Si sa mentalité fonctionne sur une logique de séparation des bons (les croyant s de son église précises à lui) / des mauvais (les autres), il doit impérativement épouser quelqu’un de son église.
Mais s’il appartient à une église fermée et que lui désire avoir une mentalité plus ouverte, qu’il change d’abord d’église vers une église qui n’enseigne pas qu’il serait mauvais d’épouser une personne athée. Il y a un moment où il faut un minimum de cohérence avec soi-même. Il ne peut fréquenter régulièrement une église qui enseigne que son couple est une mauvaise chose refusée par Dieu ! Il faut choisir. S’il tient trop à cette église très étroite, il devra épouser cette façon étroite de concevoir le couple, et donc chercher une fille dans ce qui est considéré comme acceptable selon les traditions de son église (tradition apparemment considérée comme la Vérité absolue).
Hélas, je ne connais pas de pasteur « évangélique » sur Paris. Je connais des pasteurs protestants qui, évidemment, ne verraient pas l’ombre d’une difficulté mais seraient heureux de faire une cérémonie de mariage entre un croyant et une non-croyante, laissant de la place aux deux pour exprimer ce qui inspire chacun comme visée, comme espérance, avec par exemple un texte biblique et un texte philosophique. Si nous le faisons c’est parce que nous pensons que c’est fidèle à l’Evangile du Christ de le faire. Il y a des arguments. Mais ce n’est pas la question. La question est une question de mentalité, une question de rapport à l’enseignement de son église à lui (identification de l’enseignement de son église à la vérité divine). C’est une question de vision binaire (fidèle / infidèle, dedans / dehors)…
Bien respectueusement
En vous souhaitant le meilleur

par : Marc Pernot, pasteur à Genève

Réponse du visiteur :

Cher Pasteur Pernot,
je vous remercie infiniment pour le temps et le soin que vous avez dédié à cette réponse.
La lucidité de vos mots résonne dans mon coeur et dans mon esprit.
Dans les faits je n’ai aucune intention changer mon ami, ce que je souhaite c’est qu’il m’accepte également pour celle que je suis. J’entend bien votre conseil mais à ce jour j’aime tellement cette homme que je ne suis pas prete à le laisser partir sans avoir tout essayé pour sauver la relation.
Je vous remercie également d’avoir si gentiment accueilli ma demande malgré le fait que je ne sois pas chrétienne, j’aimerais tellement que la foi de mon ami soit aussi libre que celle dont vous me faites part. Je trouve si beau e enrichissant le fait de pouvoir partager des spiritualités différentes et se questionner mutuellement par un dialogue comme celui que vous mentionnez entre foi et philosophie. La mise en commun des expériences avec l’autre ne peut qu’amener à un enrichissement mutuel conduisant les individus à mieux vivre ensemble les difficultés de ce monde.

Je ne vous cache pas mon découragement quant aux résultats de ma recherche de guide évangélique sur Paris. J’imagine que les pasteurs auxquels vous pensez sont des hommes exceptionnels mais comme vous le dites mon ami est très attaché au périmètre du culte évangélique, de ce fait je crains qu’il n’accorderait aucun credit à une personne extérieure au contexte de son église.

Mise à part la situation dans laquelle je me trouve mon intérêt pour le texte biblique est sincère et fondée. De ce fait, si vous pensez à des passages susceptibles d’ouvrir des perspectives quant à la possibilité d’une relation entre chrétien et non croyant e je serai ravie si vous acceptiez de le partager avec moi.

Sincèrement merci,
Cordialement,

Réponse d’un pasteur :

Bonjour

Je ne pense pas qu’une bataille de versets, arrachés de leur contexte, soit un sport intéressant, mais néanmoins, voici trois exemples de passages pouvant amener à une ouverture sur cette question. Mais quand on désire être rigoriste, on y arrive toujours, bien sûr. Comme moi-même me débrouille toujours pour interpréter les textes d’une façon ouverte. Cela révèle que la question est dans la démarche, dans l’esprit, dans la mentalité, dans le logiciel, pas dans les versets. Nous avons les mêmes.

  • Luc 7:9 -> Jésus célèbre la « foi » d’un centurion romain, un homme qui est nécessairement obligé d’adorer l’empereur de Rome et de lui rendre un culte comme à un Dieu. Cela questionne sur ce que Jésus entend par « avoir la foi », non ? En tout cas ce n’est certainement pas une question de croyances ou de religion au sens étroit. La « foi » est ici une fidélité dans la façon d’être.
  • 1 Corinthiens 7:14 -> l’apôtre Paul, qui est par ailleurs souvent un redoutable moraliste (ce que Jésus n’était pas), écrit : « Le mari non-croyant est sanctifié par la femme, et la femme non-croyante est sanctifiée par le mari; autrement, vos enfants seraient impurs, tandis que maintenant ils sont saints. », donc contrairement à ce qu’avancent certains prédicateurs de la rupture des « fidèles » avec les personnes de l’extérieur (de leur église, les comparant à Bélial, aux ténèbres et à l’iniquité incarnés, merci pour ces personnes !), l’apôtre Paul n’est pas du tout pour empêcher le couple et les familles où un des deux parents serait athée.
  • 1 Jean 4:7-8,16 « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres; car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. » Comment peut-on dire qu’une femme comme vous serait « athée » selon ce passage, l’amour, c’est à dire dans ce contexte le respect de l’autre, la bienveillance et le service de l’autre : cela vient de Dieu. Il y a donc une dimension de votre être qui est « née de Dieu, et qui connaît Dieu », non pas par le cerveau ni par la pratique d’église, mais viscéralement, par le cœur, par les actes. Jean connaît bien entendu la question de l’intégrisme dans la 2e partie, où des raisons de théologie et de religion étroite  viennent amener certaines personnes à juger une autre personne d’une façon péjorative.
Bonne route.

par : Marc Pernot, pasteur à Genève

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20 Commentaires

  1. Anne dit :

    onsoir Monsieur,

    Je me permets de vous écrire pour savoir s’il serait possible d’avoir votre compréhension de trois versets de la Bible qui me chagrinent :

    « Tu ne contracteras point de mariage avec ces peuples, tu ne donneras point tes filles à leurs fils, et tu ne prendras point leurs filles pour tes fils » (Deutéronome 7-3)

    « Une femme est liée aussi longtemps que son mari est vivant ; mais si le mari meurt, elle est libre de se marier à qui elle veut ; seulement, que ce soit dans le Seigneur » (1 Corinthiens 7-39)

    « Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité. Oui qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? » (2 Corinthiens 6.14-15)

    Ces versets sont souvent évoqués sur des sites chrétiens évangéliques pour rappeler aux chrétiens que les alliances entre croyants et incroyants sont contraires à la volonté de Dieu.

    Je me trouve actuellement dans la situation de la personne à qui vous avez répondu ans cet article. Je suis agnostique et fréquente depuis un an un homme avec une grande foi chrétienne évangélique, impliqué dans l’équipe pastorale de son église. Nous étions collègues « dans le civil » et sommes devenus très amis. Je respecte sa foi et vois tous les bienfaits qu’elle produit dans sa vie, dans sa manière d’être et d’agir avec les gens qui l’entourent. Il m’a aussi expliqué comment cette foi l’a aidé à traverser des moments difficiles et douloureux de la vie, ce que j’ai parfaitement compris. Plus que la respecter, j’envie la confiance qui le fait avancer dans l’existence.

    Je me suis beaucoup intéressée au christianisme ces derniers mois pour tenter de mieux le comprendre. Depuis un an, nous avons régulièrement des discussions sur la Bible et son interprétation. Je suis en ligne les cultes de son église chaque semaine et sens bien que je ne pourrai jamais adhérer à une bonne part de la théologie qui y est prêchée (la croix comme le paiement de la dette de l’humanité envers Dieu : Christ qui nous aurait sauvés par sa mort sur la croix, le salut réservé aux chrétiens seuls pour l’éternité, la masturbation et l’homosexualité associées à des péchés, le transgenrisme et les transidentités associés à des mensonges de Satan, etc) … là où je trouve du sens, des paroles « qui font du bien » dans des prédications plus libérales, tout en restant agnostique.

    Je sens de son côté une forte espérance à l’idée que je rencontre Dieu. Je sens et redoute que c’est cette espérance qui le pousse à poursuivre notre « grande amitié ». Il a été plusieurs fois assez clair sur le fait que nous ne pourrions donner une tournure plus sérieuse à notre relation si je n’étais pas chrétienne même si l’attachement est réel. Je suis à la fois heurtée et en colère contre ce que j’associe à du mauvais fondamentalisme et en même temps comprends que cela puisse être périlleux et un sacrifice pour un croyant que de s’engager avec quelqu’un qui ne partage pas sa foi (ne pas pouvoir prier et être dans la louange ensemble, se rendre au culte ensemble, prendre part aux activités de son église ensemble, vivre avec la crainte que son conjoint ne soit pas sauvé, etc).

    Ma question aujourd’hui n’est pas tellement sur ce qu’il convient de faire mais plutôt sur comment l’on peut interpréter ces trois versets qui me font aujourd’hui horreur. Quel sens revêtent-ils pour vous ? Peut-on les lire de manière moins littérale ? Je sèche.

    Je suis désolée de m’être étendue alors que je pensais à l’origine vous poser une question seulement théologique ! Mais après coup, cela me semble plus honnête de vous exposer la situation qui m’a poussée à prendre le clavier. J’ai bien conscience que vous devez avoir de nombreux courriels et comprendrais parfaitement que vous n’ayez pas le temps de donner suite à mon interrogation !

    Aussi, je tenais à vous remercier pour votre site que j’ai régulièrement fréquenté ces derniers mois et les conférences que vous avez mises en ligne. J’y ai trouvé des enseignements et des réponses lumineuses alors que je ne suis pas croyante.

    Bonne soirée et merci !

    1. Marc Pernot dit :

      Je suis profondément désolé d’entendre tout cela, c’est navrant, car la foi chrétienne n’est absolument pas en cause dans cette question, mais la relation de cet homme avec sa propre religion.

      En effet, Jésus n’était absolument pas comme cela, il félicite avec moult acclamations élogieuses la foi d’un centurion romain qui n’était même pas monothéiste (adorant l’empereur de Rome comme divin).

      J’ai bien sûr une lecture de ces trois versets qui ne conduit absolument pas à écarter la possibilité pour un chrétien de fonder une famille avec une personne non chrétienne. J’ai aussi d’autres passages de la Bible allant dans le sens de cette ouverture. Heureusement ! Je suis scandalisé que l’on applique ces versets à qui vous êtes, vous traitant d’iniquité, de ténèbres, de diabolique. C’est vraiment abominable, effrayant.

      Mais la question n’est même pas là. La question est celle du respect. Si ce monsieur ne peut pas vous respecter comme vous êtes, avec ce quelque chose de si intime et personnel qui est ce qui anime une personne comme inspiration, sa personnalité profonde. Alors il y a un vrai vrai problème. Même si Jésus vous tombait sur la tête et que vous vous « convertissiez » de bon cœur à sa façon de vivre la foi chrétienne, cela ne résoudrait pas cette question fondamentale du respect de l’autre en tant que personne. Or, le respect est la base de la base de l’amour. De l’amour entre amoureux, évidemment. Et aussi de l’amour au sens chrétien du terme quand Jésus invite à aimer son prochain comme soi-même.

      Il y a un moment où il faut un peu de cohérence. Avec son idéologie, avec cette façon d’être, il me semble que ce monsieur ferait mieux de ne fréquenter que des personnes partageant son idéologie. Sinon il va se rendre malheureux et il va blesser, voire traumatiser des personnes autour de lui.

      Je suis vraiment désolé pour vous, franchement. Et triste de ce contre témoignage. La foi chrétienne ce n’est vraiment pas que cela.

      Dieu vous bénit et vous accompagne

      1. Anne dit :

        Cher Monsieur,

        Je vous remercie d’avoir pris le temps de me répondre. J’ai bien conscience que je ne pourrais pas changer cet homme s’il est convaincu de suivre un chemin de vérité, et cela m’attriste fortement.

        Je me permets de vous embêter encore un peu concernant le verset « ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité. Oui qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? « . Si l’on estime qu’il ne s’agit pas là des non croyants en tant que tels lorsque sont mentionnés « les infidèles », pourrait-on interpréter cela ainsi :

        – de l’idée de ne pas se mettre avec quelqu’un qui ne respecterait pas sa foi, qui empêcherait à la personne de grandir spirituellement ? Ce qui laisserait l’idée d’une ouverture possible à l’Autre : celui qui est différent, tant que celui-ci respecte le croyant et n’attaque pas sa foi et lui permet au contraire de se développer (pas forcément en partageant le même culte ou la prière, mais par le partage de valeurs communes, par la discussion, le respect, etc).

        ou alors :
        – de mettre en commun le meilleur de ce qu’il y a entre deux êtres dans une union : « la lumière » de chacun, et une invitation à travailler/laisser de côté sa part d’ombre « les ténèbres » (l’égoïsme, la jalousie, la colère, etc) pour qu’elle ne vienne pas détruire l’union, faire du mal à l’autre ?

        Encore merci et bon dimanche à vous,

        1. Marc Pernot dit :

          D’accord avec vos recherches, ce sont de bonnes pistes d’appropriation de ce passage, à mon avis.

          Dans ce passage, il n’est absolument pas question du mariage avec une personne non croyante. Ce n’est absolument pas le sujet du passage. Et si une personne pense devoir obéir au sens matériel de ce texte, il doit absolument travailler dans son église (pour ne pas passer un contrat de travail avec des mécréants), habiter dans un logement appartenant à l’église (pour ne pas passer un contrat de location), ne pas prendre un abonnement à internet (il faut signer un contrat avec une compagnie), ni utiliser facebook, gmail, etc.

          En ce qui concerne ce 2 Corinthiens 6:14-15, je n’imagine pas que l’on traite une personne quelle qu’elle soit d’infidèle, d’iniquité de ténèbres ou de Bélial. Par contre, c’est une évidence qu’il y a en nous comme en toute personne une part d’infidèle, d’iniquité, de ténèbres et de Bélial… mais aussi une part de fidélité, de justice, de lumière et de Christ. En proportion diverses, certes, mais nous sommes tous frères et sœurs par les deux côtés. C’est le principe même de l’Evangile du Christ de reconnaître en toute personne ce qui est bon, ce qui est « christique ».

          Ensuite, il y a, je pense un appel à ne pas tout confondre. A discerner ce qui est bien et ce qui est mal, ce qui est juste et ce qui est inique, ce qui est amour en pardon en Christ et ce qui divise, blesse, tue, oppose, exclut en Bélial. C’est si vite fait de confondre, par exemple quand on considère comme juste, fidèle et vrai selon le Christ ce qui pourrait bien sembler être en réalité : intolérance, homophobie, jugement excluant l’autre.
          Il et important de ne pas confondre, de discerner, et de ne pas faire preuve de compromission dans ce domaine de la finalité ultime. Mais cette complexité de tout humain appelle au compromis, s’il est possible, afin de pouvoir accepter l’autre.

          Si vraiment il fallait chercher un verset dans la Bible comme si c’était un code de lois (ce qui est très discutable comme approche, mais bon), on pourrait plutôt prendre 1 Corinthiens 7:14 -> l’apôtre Paul, qui est par ailleurs souvent un redoutable moraliste (ce que Jésus n’était pas), écrit : « Le mari non-croyant est sanctifié par la femme, et la femme non-croyante est sanctifiée par le mari; autrement, vos enfants seraient impurs, tandis que maintenant ils sont saints. », donc contrairement à ce qu’avancent certains prédicateurs de la rupture des « fidèles » avec les personnes de l’extérieur (de leur église, les comparant à Bélial, aux ténèbres et à l’iniquité incarnés, merci pour ces personnes !), l’apôtre Paul n’est pas du tout pour empêcher le couple et les familles où un des deux parents serait athée. Ceux, donc, ils vont chercher un verset dans un passage qui n’a rien à voir avec la question, cela afin de justifier le sectarisme de leur église…

          On pourrait aussi prendre des versets comme :

          • Luc 7:9 -> Jésus célèbre la « foi » d’un centurion romain, un homme qui est nécessairement obligé d’adorer l’empereur de Rome et de lui rendre un culte comme à un Dieu. Cela questionne sur ce que Jésus entend par « avoir la foi », non ? En tout cas ce n’est certainement pas une question de croyances ou de religion au sens étroit. La « foi » est ici une fidélité dans la façon d’être.
          • 1 Jean 4:7-8,16 « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres; car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. » Comment peut-on dire qu’une femme comme vous serait « athée » selon ce passage, l’amour, c’est à dire dans ce contexte le respect de l’autre, la bienveillance et le service de l’autre : cela vient de Dieu. Il y a donc une dimension de votre être qui est « née de Dieu, et qui connaît Dieu », non pas peut-être par le cerveau (quoi que) ni par la pratique d’église, mais viscéralement, par le cœur, par les actes. Jean connaît bien entendu la question de l’intégrisme dans la 2e partie, où des raisons de théologie et de religion étroite viennent amener certaines personnes à juger une autre personne d’une façon péjorative.
  2. biduline dit :

    Je ne sais même pas commencer pour vous parler, tellement ce que je lis ici de votre situation me désole profondément…

    j’entends bien que vous aimez cet homme de tout votre cœur, mais ce que je n’entends pas par contre, c’est l’écho de son amour en retour envers vous…

    SI l’on est quelqu’un qui pose des conditions au fait de donner son amour, soit comme ci, ou comme ça, sinon je ne t’aime pas ?

    Que vaut un amour comme celui là ?
    Et imaginons, allez, soyons fous ! Vous vous convertissez à sa religion et demain, dans quelques années, quand il y aura des enfants qui viendront s’ajouter à la problématique du couple, qu’il ne veuille plus de vous ce coup ci, parce que vous avez pris quelque kilos, que vous ayez vieillit, ou que vous ,ne soyez pas blonde, rousse, brune, que sais je encore ce que ce genre de gens imposent à leur entourage !

    J’entends votre détresse, votre bonté et votre gentillesse, je ne voudrais pas que quelqu’un détruise ces si belles choses de vous… Et c’est pourtant sans être devin ce qui va se passer si vous maintenez votre décision…

    Aussi dur que cela semble l’être, je crois que vous feriez mieux de tourner les talons à une relation qui me semble et insoluble et dangereuse pour vous !

    Je ne sais pas ce que cette « église » met dans la tête des gens qui la pratique, mais en tous les cas ce n’est surement pas ni le message de Dieu, encore moins celui du Christ !

    Si vous étiez mon amie je ferais tout pour vous inviter à des diners où je vous présenterais tout un tas de célibataires ravis de faire votre connaissance et avec qui vous pourriez vraiment construire quelque chose de solide…
    Vous êtes hélas loin de moi, alors je souhaite, que vos amis à vous, le feront à ma place.
    Bon courage en tous les cas…
    Fraternellement,

    1. Martin dit :

      Bonjour,
      Votre témoignage me fait du bien. Je suis dans la même situation que cette personne. Au bout de quatre ans d’amour et de partages merveilleux, mon compagnon s’est rapproché de l église. Évangélique apres ce qu’appelle avoir recu la grâce. Notre couple se sépare petit à petit car tout tourne autour de la Bible et Jésus pour lui et il me demande d appeler Jésus et prie pour qu’il se révèle à moi. Comme si c’était une condition essentielle pour notre vie de couple. Je suis perdue et me retrouve plus dans ma relation. L’homme que j’aime a tellement changé. Je suis malheureuse de cette séparation mais je vais vraiment me perdre dans une relation ou Jésus est au quotidien au milieu de nous.

      1. Marc Pernot dit :

        Comme c’est triste.
        Il y a d’autres façons de vivre la grâce que celle là. Normalement, la grâce doit rendre gracieux, c’est à dire de respecter la manière d’être de l’autre sans condition, de penser à son développement, à son épanouissement avant tout. La grâce rapproche, unit des membres différents dans un même corps.
        Donc, désolé que cette façon de vivre la grâce apporte un tel contre témoignage. J’espère que cela va vite évoluer vers une situation vivable avant qu’il ne soit trop tard.
        Dieu vous bénit et vous accompagne

      2. Chris dit :

        Bonjour,
        Je suis dans la même situation que Martin.
        Après quatre ans d’une belle histoire d’amour pleine de complicité, mon ami est entré dans l église évangélique, il me dit avoir reçu la grâce de Dieu. Depuis cinq mois il est transformé. Je ne le reconnais plus. Il s’éloigne de moi et je ne trouve plus ma place dans sa vie. Il dit ne pas vouloir me changer en tant que non croyante mais se sent dans le péché avec moi. La seule condition pour continuer serait le mariage car on ne doit plus faire l’amour hors mariage pour ne plus être dans le péché. Il met Jésus entre nous pour tout. Il prie pour moi pour que je sois sauvée, et que je rencontre Jésus. Je suis perdue et tellement triste que la foi nous sépare alors que nous vivions une belle histoire. Il veut respecter dans sa vie tout ce qui est écrit dans la Bible pour sauver son âme. Tout tourne autour du culte aujourd’hui pour lui. L église évangélique sépare deux êtres qui s’aimaient profondément.

        1. Marc Pernot dit :

          Vraiment désolé que vous subissiez cela. Et désolé pour votre ami qui s’est fait enfumer le cœur et le cerveau par ces personnes.

          C’est un contre témoignage de l’Evangile. L’amour de Dieu dont témoigne le Christ rapproche, renforce la fidélité, invite au respect de l’autre inconditionnellement. Il ne divise pas, il ne met pas de pression sur l’autre pour qu’il se convertisse. Jésus marque du respect même pour un centurion romain qui n’est même pas monothéiste, pour une femme syro-phénitienne qui ne l’est certainement pas non plus, et il ne les pousse pas à devenir ses disciples pour autant.

          Comme vous le dites, cette nouvelle façon d’être qui tient votre ami l’invite à l’égoïsme, penser son petit salut à lui, quitte à briser son couple et vous faire souffrir.

          Et même s’il est devenu chrétien fervent, il n’est absolument pas interdit pour un chrétien d’être en couple avec une athée. Cette interdiction est plutôt une tradition humaine dans les églises sectaires, triant entre les bons et les mauvais humains.

          Tout cela est bien triste. Désolé. Espérons que malgré son église Dieu pourra toucher son cœur.

          Dieu vous bénit et vous accompagne.

        2. elodie dit :

          Bonsoir votre témoignage me parle beaucoup car ma fille qui ne pratique pas et vie la même situation avec son petit ami qui est évangélique , depuis son baptême il a pris beaucoup de distance et ses éloignée même séparé alors que il n avait aucun problème entre eu je suis tomber sur tout ses témoignage et je constate que certaine personne vive a peut prés la même situation entre non pratiquant et pratiquant, je ne comprend pas que on interdit de s aimée a cause de pas être de la même religion, dieu demande t il pas de vivre dans l amour? croyant ou pas et je vous rejoint sur le point ou vous dite église évangélique sépare deux êtres qui s’aimaient profondément.je le pense aussi et cela me désole de voir certaine personne se séparé a cause de la religion et ses interdit

          1. Marc Pernot dit :

            Bonjour.
            La religion est faite pour nous inspirer du meilleur, ce meilleur que l’amour et la grâce de Dieu, cett evérité qui est fidélité dans les liens de respect aux autres.
            Quelle pitié, quelle honte quand la religion divise les personnes, brise les couples, met des barrières. C’est à ses fruits que l’on reconnaît l’arbre a dit Jésus.
            Mais d’un autre côté Si votre gendre se laisse influencer par son église dans la rupture avec cette femme qu’il dit ou disait aimer, c’est son choix à lui, rien ne l’oblige à rester dans une église aussi sectaire. S’il choisit cette église au lieu de choisir votre fille, c’est qu’il ne l’aime pas vraiment. Et mieux vaut s’en rendre compte le plus tôt possible.
            Dieu vous bénit

  3. Chris dit :

    Merci d’avoir pris le temps de me répondre. Vos mots me conforte dans ce que je ressens. Cela ressemble effectivement à du sectarisme. En tout cas les conséquences sont désastreuses pour notre couple qui n’en n’est plus.

  4. Bernard Alain dit :

    Bonjour à tous,

    Désolé d’interférer mais et les enfants dans tout ça? Personne n’en parle. Pasteur voyons!! On les emmène où le dimanche matin ces mioches qui n’ont pas demandé à naître au milieu d’un champ de bataille? Au culte ou à la pêche? Papa dit que Dieu est une invention et maman veut nous faire prier à chaque repas. Quel parent dois-je écouter?
    Si la famille est déjà fondée le couple a obligation d’entente, mais de grâce ne faites pas croire à ces jeunes gens amoureux que leur mésentente spirituelle n’est qu’un défaut d’ouverture d’esprit…La question c’est: Notre couple peut -il espérer être uni quand nos voies sont séparées?Peut-on cheminer ensemble dans des directions opposées?Quelqu’un a la réponse?

    1. Marc Pernot dit :

      C’est simple, quand on est un couple de personnes qui vivent le respect mutuel, on tient compte de l’autre.

      • Si on est chrétien très pratiquant et qu’on épouse une personne non croyante on va par exemple un dimanche sur deux à l’église et un dimanche sur deux à la pêche. Ce qui n’empêche pas d’avoir un petit temps de méditation le matin ou l’après midi, bien sûr. Et dans cette situation, effectivement, je n’imposerais pas à la famille entière de prier avant les repas, il n’y a là rien d’obligatoire pour un chrétien.
      • Si l’on est un père athée et que l’on a épousé une personne croyante, on ne dit pas aux enfants que Dieu est une invention, on dit aux enfants qu’on ne sait pas et qu’ils demande à maman sur cette question.

      C’est à dire qu’effectivement, il n’est possible de vivre en harmonie un couple et une famille non homogène sur le plan religieux que si les deux personnes du coupe ne sont pas intégristes, c’est à dire exigeant de vivre l’intégralité de leur propre pratique en ce domaine sans tenir compte de l’autre.

      C’est effectivement une question d’ouverture d’esprit, de respect de l’autre dans le couple. La religion n’est qu’un des aspects de la vie de famille, dès lors qu’il n’y a pas ce respect de l’autre, la vie sera difficile sur bien des points, sur les vacances à la mer ou à la montagne, sur la fréquence des visites chez les grands parents de l’un ou de l’autre, sur l’école privée ou publique, sur le fait d’avoir une télévision ou non…

      Pour les enfants, c’est une chance : ils entendront parler de Dieu, selon une foi qui aime et respecte les autres, qui ne méprise pas les non-croyants, ou les personnes d’une autre foi, comme s’ils étaient de mauvaises personnes. Et ils verront aussi que la foi et rendre un culte à Dieu est une dimension importante, c’est une façon d’être qui embelli notre regard sur le monde, y compris sur le fait d’aller dans la nature le dimanche suivant, qu’il n’y a là rien de contradictoire, au contraire. Une foi qui embelli la vie, qui nous relie au monde et aux autres. Dans l’action de grâce et la bienveillance.

  5. Alicia dit :

    La seule chose que J’ai a dire je vais dans une église évangélique. Mais la parole nous enseigne contre l’impudicité disons contre la fornication. Comment pouvons nous laisser un homme ou une femme pour raison de non croyant et après être avec quelqu’un d’autre. Jesus dit dans son deuxième commandement d’aimer les autres comme nous meme. Si on change de partenaire c’est jouer avec notre corps aussi et nous exposer à la fornication. Imagine ceux qui sont pas marier et ont des enfants et ne savent rien de la parole. Desfois il y a des églises qui nous dis de laisser la personne si elle n’est pas croyante. Ça détruit des familles. Oui c’est beau de suivre Jésus et si on a un Apel à suivre l’église gloire à dieu. Mais il ne faut pas abandonner la famille. Car on ne sait jamais si on va sauver des vie. Car quand on se mari c’est pour la vie. Car de toute façon comme dit la parole c’est jusqu’à la mort nous sépare et chaqu’un de nous aurons un compte à rendre à Dieu personnellement. Nous avons tous nos responsabilités. Alors soyez bénis et tout couple n’abandonnez pas votre famille ou votre conjointe. Introduisez votre couple ou famille dans les mains de dieu. Dieu vous aiment. Dieu a mesericorde. Laisser juste votre couple si seulement la personne vous maltraite physiquement ou il y a un enjeu pour votre vie à cause de la violence. Soyez bénis tout le monde. Voyons si j’ai raison.

    1. Marc Pernot dit :

      Oui, quand on se marie c’est pour la vie. C’est vrai.

      Seulement, il arrive que cette vie soit très difficile et que le couple soit un lieu de profonde souffrances. Vous avez raison pour dire qu’en cas de violence physique il faut absolument partir. Mais il y a aussi des violences psychologiques, il y a des fois où ce n’est plus vivre mais une spirale de désespoir. Le physique est important mais il n’est pas tout dans la personne humaine. Le choix de la vie est alors parfois de partir. Dans ces cas, il serait extrêmement cruel de faire une pression sur la femme ou l’homme afin de lui imposer de rester. C’est encore pire quand cette pression est prononcée au nom de Dieu et du Christ car non seulement la personne a vécu des choses très dures, mais on ajoute une souffrance supplémentaire en lui disant qu’elle est une mauvaise personne et que Dieu la réprouve.
      En même temps, c’est vrai qu’il existe bien des cas où un vrai désir de bâtir le couple avec l’aide de Dieu, puis de recréer le couple sur de nouvelles bases est possible, et que le fait de s’être marié aide.

      Mais je pense que l’on doit vraiment laisser les personnes directement concernées discerner par elles-même, les entourer sans les juger, les aimer, comme vous dites, et leur dire le pardon de Dieu, l’aide de Dieu pour avancer en nouveauté de vie quel que soit le chemin qu’ils ont choisi finalement.

      Dieu vous bénit et vous accompagne

      1. Alicia dit :

        Vous avez raison. Mais je parlais du fais de la violence en général. Mais surtout je parlais du fais que beaucoup de chretiens évangéliste dise au gens qu’il ne faut pas marier une personne non croyante et de la quitter. Cela brise beaucoup de couple. T’expose aussi à commettre de la fornication. Si une personne respecte les croyance de l’autre je ne vois pas pourquoi c’est mal de marier une personne qui ne croit pas. Mon future époux il c’est détourner de Dieu mais il respecte mes croyances. Dieu dit de s’aimer et non de se rejeter. Entoucas moi j’ai mon opinion car ça me brise le cœur de voir le poste et des couple brise ou des familles brise à cause de question de religion. Dieu vous bénisse

  6. elodie dit :

    Bonjour messieurs Pernot il n’est pas mon gendre mais il fait malgré ça partie de ma famille sans être lié au mariage le soucie est que sa maman est très lié a la religion et ne veux pas que son fils s’éloigne de ses principes sa culture et religion ma fille n’empêche pas qu’il prie et aille à l’église sauf que je suppose que sa mère et sa famille préfère qu’il ne soit pas dans le péché pour cause de ma fille non croyante on pense qu’il avait la permission de voir ma fille avant son baptême Qu’on nomme baptisme chez les évangéliques et lui a dit sur un message qu’il fallait qu’il mette des limites avec ma fille en lien avec son baptisme chose très difficile à comprendre il a fait comprendre qu’il devait oublier son ancienne vie pour se consacrer à jésus une renaissance ce que j’ai lu sur les recherches sure Google depuis il devenu très froid avec ma fille comme si les orateurs de son église lui avait monté la tête avec la religion comme endoctrinée alors qu’il n’était pas comme cela avant et il était très proche de ma fille avant de se purifier est donnée sa foi à dieu chose difficile à comprendre de se servir de la religion pour séparé deux personne qui s’aime

    1. Marc Pernot dit :

      Il est bien possible en effet que cette église ait enfumé le cerveau et le cœur de cet homme avec ses propagandes rejetant ceux qui n’entrent pas dans ses propres critères. Hélas. En grec des évangiles « le diable », c’est celui qui divise, qui sépare. Dieu, lui, fait aimer, fait comprendre, donne de la miséricorde. Donc quand on se consacre vraiment à Jésus on devrait être deux fois plus respectueux et aimant pour les autres. A mon avis.

      C’est à votre fille de voir. Mais je ne suis pas certain que ce soit une bonne idée de se s’accrocher à cet homme. Si le premier vent qui passe le détourne d’elle…

      La pauvre, elle souffre forcément avec cette déception. Heureusement qu’elle a une gentille maman qui pense à elle, qui l’entoure.

      1. elodie dit :

        Nous espérons vraiment qu’il réalise qu’il se réveille de cette embrigade tout en respectant sa religion qu’il réalise que sa vie prive ne doit pas laisse prendre le dessus sur sa foi et croyance qu’il ne voit pas le diable sur ma fille non croyante de la rejeter pour cause de non pratiquante car malgré ça il était bien avec elle la religion ne doit pas être un blocage dans un couple et de plus je le considère comme un fils beaucoup de respect fait comme partie de notre famille

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