Une femme plante une pousse - Photo by Zoe Schaeffer on Unsplash
Développement

Cela fait 4 ans que je souffre des dégâts commis par une tentative de suicide, je culpabilise beaucoup.

Par : pasteur Marc Pernot

Une femme plante une pousse - Photo by Zoe Schaeffer on Unsplash

Transplanter de la vie nouvelle, un avenir, soigner chaque belle petite pousse.

Question posée :

Bonsoir Monsieur L Abbé peut être pouvez-vous m aidez voilà ont m à fait beaucoup beaucoup de mal, il y a 4 ans que je soufre. Malheureusement j ai pris des médicaments puisque je souffrais je savais pas que je mettais ma vie et ma santé en danger ça m a conduit à une transplantation du foi, la veille, ils m’ont mise dans un coma artificielle, j était en urgence absolue, ensuite à l hôpital, ils ont trouvez un foie et après 8 heures d opération et 5 jours pour me réveiller, 3 semaines plus tard j ai dû subir une 2ème opération de 2 heures car le foie était trop gros pour moi les professeurs n avait pas pu bien refermer les plaies, depuis maison de convalescence. Ma question est que je le vis mal, j était pas malade, je me culpabilise d avoir pris ces médicaments, je crois que j’ai voulu mourir plus que de vivre, j ai du mal à accepter merci d avance pour votre réponse je l espère

Réponse d’un pasteur :

Chère Madame

C’est bien d’avoir un regard en arrière sur ce que l’on a fait et de reconnaître si l’on a fait une erreur.
Mais pourquoi ? Et comment ?
  • C’est formidable si c’est en vue de faire mieux ensuite, ou de réparer éventuellement ce qui peut encore être réparé (c’est ce que vous faites, en affrontant ces soins très lourds). C’est bien d’avoir ce regard vers l’arrière quand c’est comme cela : un travail tourné vers la vie, vers l’avenir, vers le mieux.
  • Mais comme vous dites, cela n’est pas bon de se culpabiliser non plus. Cela n’arrange rien, cela ne fait qu’ajouter du malheur au malheur. Ce qui a été fait a été fait, ce qui est passé est passé. Donc à moins d’en tirer de bonnes choses pour l’avenir, le passé n’a pas à rester en travers de notre route.
  • C’est normal et c’est bon d’avoir du mal à accepter le malheur. C’est un bon réflexe. Là encore, ce n’est pas pour se désespérer, mais cela peut nous aider :
    • Pour reconnaître déjà ce qui n’est pas du malheur dans notre vie, dénicher et chérir la moindre petite graine de bonheur, le petit frémissement de vie, le petit geste, la relation qui fait du bien, du mieux : entourer chacune de ces petites et parfois grandes belles choses comme une jeune pousse que l’on se réjouit de voir sortir de terre.
    • Refuser le malheur c’est aussi, positivement, utile pour travailler à son rythme à dénicher et tourner le dos aux causes de ce malheur. Pour les éloigner.
C’est évidemment plus facile à dire qu’à faire !!! Donc là encore, c’est inutile de se culpabiliser de ne pas y arriver en une seconde. Mais il est bon, je pense, d’espérer cela, de regarder en direction d’un avenir meilleur. Et pour cela, unir nos forces  : faire ce que l’on peut + accepter l’aide de ceux qui nous aiment : l’aide de Dieu (là dessus on peut compter), et l’aide de toute personne de bonne volonté si on a la chance d’en avoir. L’accepter comme une chose naturelle, car cela l’est de s’aider les uns les autres.
Bon courage ! On pense à vous par le cœur et par la prière.
Dieu vous bénit et vous accompagne, chaque jour.

par : Marc Pernot, pasteur à Genève

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