23 janvier 2020

++ Psaume 23 : Un guide spirituel pour la vie quotidienne
Psaume de David : un chant du bien-aimé
L’Éternel est mon berger:
je ne manque de rien.
Il me fait reposer dans de verts pâturages,
Il me dirige près des eaux paisibles.
Il restaure mon âme,
Il me conduit dans les sentiers de la vie juste,
A cause de son nom.
Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort,
Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi :
Ta houlette et ton bâton me rassurent.
Tu dresses devant moi une table,
En face de mes adversaires;
Tu oins d’huile ma tête,
Et ma coupe déborde.
Oui, le bonheur et la grâce m’accompagnent
Tous les jours de ma vie,
Et je reviens, j’habite dans la maison de l’Eternel
Jusqu’à la fin de mes jours.
Étude du texte du Psaume 23,
Dans la traduction grecque de la Bible hébraïque, ce Psaume porte le Nᵒ 22.
L’amour de Dieu : premier
« Psaume de David » : cette mention est probablement historique. Le roi David est un homme qui a existé et dont nous avons des traces archéologiques. Il était sans doute à la fois roi, mystique, et poète. Mais cette mention a aussi un autre sens, pour nous. Car le mot « David » signifie en hébreu « le bien-aimé » : ce psaume, ce champ de louange, est donc le chant de nous-mêmes qui sommes bien-aimés de Dieu. C’est le premier, immense et profond, sujet de louange. Une promesse pour le futur et même pour l’éternité. La louange se poursuit comme un appel à constater dans notre vie que Dieu nous aide à avancer dans les bons jours (premier paragraphe) comme dans les mauvais jours (le paragraphe du milieu du psaume), qu’il nous aide à avancer face à ce qui nous blesse (troisième paragraphe), qu’il nous fait prendre conscience de notre vocation à apporter quelque chose au monde, qu’il nous aide à nous réconcilier aussi dans la foi avec notre Dieu et à garder, chaque jour, ce contact, cette communion avec lui.
Un berger : cela peut sembler une profession humble, mais dans ce contexte, pas du tout : « Berger » était un titre royal, un roi qui s’occupe de son peuple, de chacun, plein de compassion pour les petits, loin d’un roi, tyran ou d’un roi guerrier, envahissant les autres pays. C’est donc une théologie qui nous est proposée en disant que Dieu est l’Éternel et qu’il est berger : une théologie de l’amour de Dieu, des bons soins qu’il a pour chacun.
Un psaume au cœur de l’expérience humaine
Ce n’est donc pas pour rien que ce psaume est le plus connu de la Bible, il a des parfums d’Évangile (bonne nouvelle de l’amour de Dieu pour nous, personnellement), et il est un encouragement à vivre en bénéficiant de l’aide de Dieu à chaque occasion tout au long de notre existence. Ce texte est donc souvent lu au cours des cérémonies familiales importantes dans le cours de notre vie, comme un baptême, un mariage ou un service funèbre. Mais il est bon pour chaque jour, le soir en nous couchant, le matin en nous levant, quand nous sommes émerveillés devant un paysage, quand nous traversons un moment de découragement et de doute, quand nous sommes dans l’abondance et le succès, ou dans la détresse. Toujours, ce Psaume va nous aider à approfondir encore notre vie.
Quand Dieu est appelé comme ici YWWH en hébreu (prononcé Yahou, ou YaHWéh), cela évoque Dieu en tant que compassion, passion, miséricorde. Ce mot est construit sur la racine du verbe être. C’est pourquoi je préfère personnellement la traduction « L’Éternel » à celle de « Le Seigneur » qui fait plus penser à un Dieu supérieur et dominant.
Le paradoxe de la vie : paradis et vallée d’ombre
Le premier paragraphe évoque manifestement le paradis, cette image utilisée dans les premières pages de la Bible pour parler de la vie humaine comme étant un magnifique jardin : le jardin d’Éden, le jardin des délices, que Dieu espère pour nous. C’est vrai que, si l’on regarde bien, la vie en ce monde a vraiment des côtés paradisiaques : dans la beauté qui existe partout, dans la joie du corps qui est une bénédiction, dans les belles relations que nous pouvons avoir, dans l’amour de ce qui est juste, dans les joies de l’esprit et dans celle de la foi : tout nous parle de cette joie du paradis.
Évidemment, ce serait naïf de lui parler que de ça, c’est pourquoi le deuxième paragraphe, central, est tout aussi juste. Il y a également dans notre vie : notre fragilité, nos doutes, notre manque de foi, nos difficultés de relation, et les catastrophes qui nous tombent dessus. Manifestement, selon ce psaume, ce n’est pas la volonté de Dieu, mais cela existe bel et bien dans notre existence et dans celle de ceux que nous aimons. La « vallée » est une image qui évoque un manque d’élévation, on pourrait y voir le manque de foi, le manque de réflexion, le manque de hauteur de vue et de sentiments de celui qui prie, le manque de forme morale et physique aussi, le manque de moyens. C’est toujours au moins un peu le cas pour toute vie, dans une certaine mesure. Ce qu’affirme le psaume, c’est que jamais Dieu ne nous en veut de notre manque d’élévation et de notre manque de foi, et qu’il ne nous laissera tomber : au contraire, il ne manque jamais de venir au secours de celui qui est ainsi dans une vallée d’ombre et de mort.
De l’épreuve à la vocation : avancer avec Dieu
Et dans les deux cas : quand notre vie a des côtés de paradis, comme quand notre vie a des côtés de désespoir et de manque d’élévation, dans les deux cas, Dieu nous aide à avancer. Notre abondance est une bénédiction pour se réjouir, mais c’est aussi une belle occasion d’avancer, c’est-à-dire de transformer cette joie et cette abondance en une qualité d’être plus importante, un cheminement, un amour de la justice, et peut-être quelques actes créateurs qui augmenteront et embelliront la vie autour de nous (premier paragraphe). Quand nous sommes dans des difficultés personnelles (2ᵉ paragraphe), Dieu cherche à nous ouvrir des portes de sortie, et il en trouve toujours, pour que nous puissions avancer hors de ce temps difficile, que cette difficulté puisse n’être que temporaire et que bientôt, à court ou moyen terme, elle soit derrière nous, que nous reprenions pied dans la vie bonne, belle et vraie. C’est le sujet du troisième et dernier paragraphe du psaume. Puisque la vie est ainsi un cheminement : chaque jour est une chance pour avancer d’une belle façon.
Il y a d’abord une réconciliation avec notre adversaire : cela peut évoquer effectivement des progrès dans nos relations avec les autres, ainsi qu’avec la vie en ce monde. Mais souvent, nos pires adversaires sont ceux qui sont intérieurs à nous-mêmes et qui tuent notre moral, notre dynamisme, notre joie, notre foi. La réconciliation avec nos adversaires se fait autour d’une table, dit le Psaume. C’est souvent le cas avec les autres : le repas est vraiment un lieu de communion à la fois dans nos corps, dans nos échanges de parole et dans la fraternité. Pour ce qui est de nos ennemis intérieurs, c’est une invitation à nourrir notre être pour résoudre notre part de faiblesse. C’est une bonne piste pour avancer, effectivement : nourrir notre être. On peut le faire par les émerveillements et la louange qu’évoque le premier paragraphe. Avec le 2ᵉ paragraphe, on peut le faire aussi en travaillant notre élévation intellectuelle et spirituelle pour résoudre la difficulté, et chercher une mise en lumière.
Ensuite, il est question d’une onction d’huile : c’est une image bien connue dans la Bible, une double image en fait : l’onction d’huile est signe de bénédiction de Dieu : Dieu nous bénit encore et encore. L’onction d’huile est également un signe de promotion : nous appelant à une mission d’être bénédiction à notre façon dans ce monde, selon ce que nous sommes et les circonstances. L’avantage de parler ainsi avec des images, c’est que cela peut évoquer bien des situations, des talents qui sont les nôtres, des circonstances dans lesquelles nous pensons pouvoir apporter quelque chose. À nous de lire ce passage avec notre propre existence. C’est très libre, très personnel, c’est à discerner dans l’observation, la réflexion, le bon sens et dans la prière.
Tout au long du psaume, les verbes sont souvent traduits au futur. Seulement, en hébreu, il n’y a pas de futur : les verbes sont ici à un temps qui s’appelle l’inaccompli, évoquant à la fois le présent et le futur. Cela commence aujourd’hui et ça se poursuit, comme le dit ce Psaume, chaque jour de notre vie. Ce n’est donc pas d’abord pour demain (mais demain aussi), que ce psaume parle de vie et de bonheur, mais dès maintenant, en cette vie sur terre.
Il y a un habile jeu de mots dans la dernière phrase, le verbe signifie à la fois « je reviendrai (je reviens) » et « j’habiterai (j’habite) » permettant à la fois de témoigner de notre joie présente d’être avec Dieu et de toujours plus nous convertir à lui.
Enfin, être dans la demeure de Dieu, c’est une image de la vie spirituelle comme étant une vie quotidienne vécue avec Dieu. Quand on habite avec quelqu’un, on prépare les repas, on les partage, on fait la vaisselle, on travaille, on va se promener, on discute pour faire le point et pour faire des projets. Demeurer avec Dieu, c’est ça : ce n’est rien de très religieux, c’est une vie de foi vécue dans le quotidien de nos jours.
Pour prier ce Psaume
il est possible :
- De méditer d’abord sur la bonté de Dieu selon sa nature (l’Éternel), et pour nous (« son bien-aimé »).
- De méditer sur les côtés paradisiaques de notre être, de notre vie, de notre monde. Ne pas entrer tout de suite dans la plaine.
- Espérer un cheminement, à partir de là. Faire de cette joie un moteur pour grandir dans la joie, dans l’espérance, dans l’amour, dans la foi.
- de se lamenter, éventuellement, sur ce qui nous afflige, nous blesse et nous empêche d’avancer,
- Et chercher à mettre en lumière, grâce à Dieu, ces coins d’ombre et d’abaissement.
- Se demander sur quelles réconciliations nous pourrions travailler,
- Se demander quelles souffrances, quelles tentations, quels manques nous pourrions nourrir,
- Se réjouir de nos talents, de nos chances, de nos bénédictions,
- Se demander quelle pourrait être notre vocation,
- Entrer dans la confiance en Dieu, la joie de penser à lui dans les petits et les grands moments de notre vie quotidienne.
- Se laisser inspirer par ce Psaume pour avoir notre propre prière en silence ou avec nos mots, nos gestes.
Par : pasteur Marc Pernot
Voir aussi :
- Comment prier avec les psaumes? Prier au nom de Jésus Christ ou au nom de Jésus ?
- Une relecture du Psaume 23 pour prendre son temps dans la vie (culture japonaise)
- D’autres Psaumes aidant à prier, et quelques pistes d’appropriation de ces textes.
- Question — Certains Psaumes ne sont plus adaptés à notre temps, même si Dieu nous écoute, à quoi ça sert de les dire ?
- Étude biblique — Une traversée de la Bible 4/9 : Poèmes et Prières (Psaumes 1 et 23)
- Étude biblique — Le Psaume 23 et ses trésors enfouis dans l’hébreu
- Question — Vous dites que Dieu ne fait que le bien, mais il existe des textes de la Bible où Dieu fait aussi le mal ?
- Prédication — Trois chances de profiter du bonheur (Psaume 4:7-9 ; Psaume 23:6 ; Matthieu 5:3-10 ; Jean 15:11)
Psaume 23 en musique :
Musique rock, voici une vidéo du très touchant Daniel Darc. Vidéo :
PS. Si vous êtes amateur de musique reggae, voici une vidéo de Alpha Blondy. Vidéo :
Si vous êtes amateur de musique électro et de manga, voici une vidéo du groupe Marnik & SMACK qui chante en hébreu le cœur de ce Psaume 23 :
Gam gam gam ki elech (Même même même si je marche)
Be be gey tzalmavet (dans dans la vallée de l’ombre de la mort)
Lo lo lo irah rah (Non non non je ne craidrai un mal)
Ki atah imadi (Car toi avec moi)
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Bonjour,
merci pour votre site merveilleux !
Voici une nouvelle version du Psaume 23, en traduction qui essaye d’être proche d’un mot à mot, et formulée en français courant d’aujourd’hui.
Psaume 23
1. L’Eternel est mon berger : je ne manquerai de rien.
2. Il me fait prendre du repos dans des pâturages verdoyants,
il me dirige auprès d’une eau paisible.
3. Il fait revenir mon âme.
Il me conduit vers des sentiers de justice pour la cause de son Nom.
4. Même quand je marche dans la vallée des ténèbres de mort,
je ne crains pas le mal,
car tu es avec moi.
Ton bâton et ta crosse de berger sont mon réconfort.
5. Tu dresses une table devant moi face à mes difficultés.
Tu verses de l’huile sur ma tête,
et tu fais déborder ma coupe.
6. Oui, bienveillance et miséricorde m’accompagneront tous les jours de ma vie,
et je retournerai dans la maison de l’Eternel pour un long moment.
Merci.
Pas facile de traduire fidèlement.
Par exemple
Merci pour cet élan de recherche, bien inspirant.
Merci beaucoup pour votre intérêt et analyse, je vous donne bien sûr carte blanche concernant toute précision passionnante sur l’hébreu, le grec, l’interprétation, la traduction… J’en ai bien besoin, moi ou d’autres personnes, de toute façon ! Vu vos prédications et articles, je serai d’ailleurs passionné de lire vos propres traductions si jamais vous en faisiez (vous le faîtes déjà un peu).
En fait je devrais dire que le style de traduction que je visais recherche effectivement plutôt une certaine fidélité aux idées et vocabulaire du texte original (et ensuite à ceux de la traduction de la Septante le cas échéant), puis une reformulation en français plutôt simple et courant dans son vocabulaire, mais un peu poétisé dans son rythme, sa syntaxe et sa reformulation, et donc au final quand même un peu littéraire (assez éloignée des traductions dites en français courant… cf https://lire.la-bible.net/lecture/psaumes/23/1 ).
Comme exception au principe de recherche de fidélité au vocabulaire du texte source, j’ai remplacé (selon le principe de recherche d’une expression en français plus courant) le mot houlette du berger (courant pour les bergers… mais pas forcément courant pour l’ensemble de la population aujourd’hui majoritairement urbaine) par crosse : il s’agit d’un anachronisme (ou d’une description approximative de la forme de l’objet), mais la crosse des évêques est apparemment issue de la houlette des bergers (probablement sous l’influence de ce texte entre autres).
Idem pour le mot âme effectivement, et je suis d’accord que du coup la connotation est (trop cette fois ?) comtemporaine, ou bien penche davantage (trop ?) du côté de la philosophie grecque. Mais j’ai l’idée qu’il y a eu des interactions tout au cours de l’histoire entre voisins : Grèce, Phénicie-Liban, Israël, Egypte des pharaons puis des Ptolémées après la conquête d’Alexandre le grand… L’interaction de Paul à Athènes avec les philosophes en est un exemple direct dans la Bible, comme vous l’avez brillamment commentée dans une prédication récente très inspirante d’un point de vue théologique ( https://jecherchedieu.ch/temoignages/chercher-dieu-meme-a-tatons-car-cest-en-lui-que-nous-avons-la-vie-le-mouvement-et-l-etre-actes-17/ ). Mais ce genre de discussion a dû se produire entre philosophes (moyen, puis néo-) stoïciens, aristotéliciens et platoniciens et théologiens de la diaspora juive des différentes époques. Philon d’Alexandrie en est l’exemple typique, avec sa lecture allégorique des personnages de la Bible (Genèse, Exode…) comme représentant des facettes ou des processus de nous-même (Exode = libération intérieure de notre pharaon intérieur…), qui apparemment serait inspirée de la lecture allégorique des stoïciens des mythes grecs : par exemple Poséïdon représente l’élément Eau (liquide), …
[ En transposant cette démarche au Nouveau Testament, quid de notre Jésus intérieur parlant à notre foule intérieure, nos disciples intérieurs, nos autorités traditionnelle intérieures ? C’est passionnant. ]
Et interaction signifie interaction dans les deux sens (influence peut-être sur le Dieu de Platon…, et réciproquement, notamment de la part des stoïciens…). Je pense que les théologiens et prophètes du peuple hébreu étaient des lecteurs des écrits contemporains, et ont transcrit potentiellement certaines idées dans le vocabulaire hébreu.
Le concept d’âme contemporain est large, et peut être élargi à souhait il me semble, j’ai l’impression (peut-être erronée, peut-être due à un manque de connaissance) de pouvoir rendre l’idée hébreue par le mot âme, non pas l’âme grecque antique, mais au sens contemporain, plus large, plus souple peut-être. On pourrait dire : Il me réanime.
Concernant la bienveillance et la miséricorde, c’est vrai que le mot miséricorde n’est pas si courant, mais dans un contexte religieux, il a tendance à le devenir davantage… Et il mérite d’être utilisé, je pense.
J’ai souhaité prendre le parti de la démarche intérieure, car le bonheur n’est pas acquis, mais la démarche de bienveillance intérieure est accessible chaque jour et même à chaque instant. Ainsi la traduction joue sur un double-sens (coeur de la démarche poétique) : bienveillance de soi (attitude intérieure), et bienveillance de Dieu (théologie). Idem pour la miséricorde. Je ne pense pas faire un contresens, ce sens est proposé par un des outils en ligne : bien moral, goodness en anglais, pourrait se traduire par bonté, mais je n’aime pas trop les mots bon ou bonté en français, qui contiennent une idée de jugement appréciatif (et seul Dieu est bon au final selon une parole de Jésus dans les Evangiles), donc j’ai remplacé goodness ou moral good (traduisant l’hébreu tov) par bienveillance, c’est un peu de la traduction soit élastique je vous l’accorde … le prix de l’innovation.
Merci en tout cas pour votre retour et cette possibilité de partage de recherche en traduction et interprétation sur ce magnifique psaume inspirant effectivement !
Excellent
Grand merci et bravo.
Bonjour j’aimerais avoir des informations sur le jeûne. Merci
Voir peut-être cette question : https://jecherchedieu.ch/question/que-pensez-vous-du-jeune-pour-se-recentrer-sur-son-rapport-a-dieu/
Ce psaume me fait du bien quand je le lis. Merci Seigneur.