23 janvier 2020

une personne assise au sommet d
Psaume médité

++ Psaume 23 « L’Eternel est mon berger, je ne manque de rien »

Par : pasteur Marc Pernot

une personne assise au sommet d'une montagne contemple le panorama - Image par StockSnap de Pixabay

Psaume 23

Cantique de David

L’Eternel est mon berger:
je ne manque de rien.
Il me fait reposer dans de verts pâturages,
Il me dirige près des eaux paisibles.
Il restaure mon âme,
Il me conduit dans les sentiers de la vie juste,
A cause de son nom.

Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort,
Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi :
Ta houlette et ton bâton me rassurent.
Tu dresses devant moi une table,
En face de mes adversaires;
Tu oins d’huile ma tête,
Et ma coupe déborde.

Oui, le bonheur et la grâce m’accompagnent
Tous les jours de ma vie,
Et je reviens, j’habite dans la maison de l’Eternel
Jusqu’à la fin de mes jours.

 

 

Quelques remarques

  • Dans la traduction grecque de la Bible hébraïque, ce Psaume porte le N°22.
  • Ce paume témoigne du fait que Dieu aide à avancer dans les bons jours, comme dans les mauvais.
  • Quand Dieu est appelé comme ici YWWH en hébreu (prononcé Yahou, ou YaHWéh), cela évoque Dieu en tant que compassion, passion, miséricorde. Ce mot est construit sur la racine du verbe être. C’est pourquoi je préfère personnellement la traduction « L’Eternel » à celle de « Le Seigneur » qui fait plus penser à un Dieu supérieur et dominant.
  • L’onction d’huile est signe de bénédiction et aussi de sacre, nous faisant nous sentir responsable d’être bénédiction à notre façon dans ce monde.
  • En hébreu, il n’y a pas de futur, mais les verbes sont ici à un temps qui s’appelle l’inaccompli, évoquant à la fois le présent et le futur. Ce n’est donc pas seulement, ou plus exactement, ce n’est pas d’abord pour la vie future que ce psaume parle de vie et de bonheur mais dès maintenant, en cette vie sur terre.
  • Il y a un habile jeu de mot dans la dernière phrase, le verbe signifie à la fois je reviendrai (je reviens) et j’habiterai (j’habite), permettant à la fois de témoigner de notre joie présente d’être avec Dieu et de toujours nous convertir plus à lui.

 

Si vous le désiriez, voici d’autres Psaumes aidant à prier, et quelques pistes d’appropriation de ces textes.

PS. Si vous êtes amateur de musique rock, voici une vidéo du très touchant Daniel Darc

Vidéo :

PS. Si vous êtes amateur de musique reggae, voici une vidéo de Alpha Blondy :

Vidéo :

PS. Si vous êtes amateur de musique électro et de manga, voici une vidéo du groupe Marnik & SMACK qui chante en hébreu le cœur de ce Psaume 23 :

Gam gam gam ki elech (Même même même si je marche)
Be be gey tzalmavet (dans dans la vallée de l’ombre de la mort)
Lo lo lo irah rah (Non non non je ne craidrai un mal)
Ki atah imadi (Car toi avec moi)

 

Vidéo :

Partagez cet article sur :
  • Icone de facebook
  • Icone de twitter
  • Icone d'email

Articles récents de la même catégorie

Articles récents avec des étiquettes similaires

19 Commentaires

  1. Tite dit :

    Ce psaume me fait du bien quand je le lis. Merci Seigneur.

  2. Tite dit :

    Bonjour j’aimerais avoir des informations sur le jeûne. Merci

  3. Hérisson dit :

    Bonjour,

    merci pour votre site merveilleux !

    Voici une nouvelle version du Psaume 23, en traduction qui essaye d’être proche d’un mot à mot, et formulée en français courant d’aujourd’hui.

    Psaume 23
    1. L’Eternel est mon berger : je ne manquerai de rien.
    2. Il me fait prendre du repos dans des pâturages verdoyants,
    il me dirige auprès d’une eau paisible.
    3. Il fait revenir mon âme.
    Il me conduit vers des sentiers de justice pour la cause de son Nom.

    4. Même quand je marche dans la vallée des ténèbres de mort,
    je ne crains pas le mal,
    car tu es avec moi.
    Ton bâton et ta crosse de berger sont mon réconfort.
    5. Tu dresses une table devant moi face à mes difficultés.
    Tu verses de l’huile sur ma tête,
    et tu fais déborder ma coupe.

    6. Oui, bienveillance et miséricorde m’accompagneront tous les jours de ma vie,
    et je retournerai dans la maison de l’Eternel pour un long moment.

    1. Marc Pernot dit :

      Merci.

      Pas facile de traduire fidèlement.

      Par exemple

      • le futur employé ici alors qu’il n’y a pas de futur en hébreu, un verbe à « l’inaccompli » concerne le présent et le futur à la fois. Plutôt que « je ne manquerai de rien » il faudrait mettre littéralement « Je ne manque et ne manquerai de rien ». Ce n’est pas seulement en espérance, c’est une constatation et une confiance.
      • « revenir mon âme » n’est pas faux, mais il n’y a pas tellement le concept d’âme en hébreu, c’est plutôt un concept grec. Le mot traduit ici par âme est la néphesh, l’être de la personne. Dieu fait revenir (si l’on veut utiliser ce mot) ou plutôt convertir, consoler, mettre en forme notre être.
      • « Bienveillance et miséricorde » d’accord pour la « miséricorde » au lieu de la traduction habituelle « la grâce », mais effectivement le mot « bienveillance » serait peut-être plus en français courant. Et le premier mot des deux, traduit par « bienveillance » est l’hébreu tov, qui veut dire : bon, bien, bonheur. Cela me semble quand même intéressant de savoir que le bien, le bon, le bonheur nous est donné pour maintenant. On pourrait mettre alors « le bonheur et la bienveillance m’accompagnent tous les jours de ma vie. »
      • « je retournerai » ? Ici il y a un jeu de mot difficile à traduite, ce qui est traduit peut vouloir dire à la fois « j’habite » et « je retourne ». Les deux, ce qui est intéressant. Je mettrais donc « Je retourne et je demeure » dans la maison de l’Eternel à longueur de jours »

      Merci pour cet élan de recherche, bien inspirant.

      1. Jim dit :

        Merci beaucoup pour votre intérêt et analyse, je vous donne bien sûr carte blanche concernant toute précision passionnante sur l’hébreu, le grec, l’interprétation, la traduction… J’en ai bien besoin, moi ou d’autres personnes, de toute façon ! Vu vos prédications et articles, je serai d’ailleurs passionné de lire vos propres traductions si jamais vous en faisiez (vous le faîtes déjà un peu).

        En fait je devrais dire que le style de traduction que je visais recherche effectivement plutôt une certaine fidélité aux idées et vocabulaire du texte original (et ensuite à ceux de la traduction de la Septante le cas échéant), puis une reformulation en français plutôt simple et courant dans son vocabulaire, mais un peu poétisé dans son rythme, sa syntaxe et sa reformulation, et donc au final quand même un peu littéraire (assez éloignée des traductions dites en français courant… cf https://lire.la-bible.net/lecture/psaumes/23/1 ).

        Comme exception au principe de recherche de fidélité au vocabulaire du texte source, j’ai remplacé (selon le principe de recherche d’une expression en français plus courant) le mot houlette du berger (courant pour les bergers… mais pas forcément courant pour l’ensemble de la population aujourd’hui majoritairement urbaine) par crosse : il s’agit d’un anachronisme (ou d’une description approximative de la forme de l’objet), mais la crosse des évêques est apparemment issue de la houlette des bergers (probablement sous l’influence de ce texte entre autres).

        Idem pour le mot âme effectivement, et je suis d’accord que du coup la connotation est (trop cette fois ?) comtemporaine, ou bien penche davantage (trop ?) du côté de la philosophie grecque. Mais j’ai l’idée qu’il y a eu des interactions tout au cours de l’histoire entre voisins : Grèce, Phénicie-Liban, Israël, Egypte des pharaons puis des Ptolémées après la conquête d’Alexandre le grand… L’interaction de Paul à Athènes avec les philosophes en est un exemple direct dans la Bible, comme vous l’avez brillamment commentée dans une prédication récente très inspirante d’un point de vue théologique ( https://jecherchedieu.ch/temoignages/chercher-dieu-meme-a-tatons-car-cest-en-lui-que-nous-avons-la-vie-le-mouvement-et-l-etre-actes-17/ ). Mais ce genre de discussion a dû se produire entre philosophes (moyen, puis néo-) stoïciens, aristotéliciens et platoniciens et théologiens de la diaspora juive des différentes époques. Philon d’Alexandrie en est l’exemple typique, avec sa lecture allégorique des personnages de la Bible (Genèse, Exode…) comme représentant des facettes ou des processus de nous-même (Exode = libération intérieure de notre pharaon intérieur…), qui apparemment serait inspirée de la lecture allégorique des stoïciens des mythes grecs : par exemple Poséïdon représente l’élément Eau (liquide), …
        [ En transposant cette démarche au Nouveau Testament, quid de notre Jésus intérieur parlant à notre foule intérieure, nos disciples intérieurs, nos autorités traditionnelle intérieures ? C’est passionnant. ]
        Et interaction signifie interaction dans les deux sens (influence peut-être sur le Dieu de Platon…, et réciproquement, notamment de la part des stoïciens…). Je pense que les théologiens et prophètes du peuple hébreu étaient des lecteurs des écrits contemporains, et ont transcrit potentiellement certaines idées dans le vocabulaire hébreu.
        Le concept d’âme contemporain est large, et peut être élargi à souhait il me semble, j’ai l’impression (peut-être erronée, peut-être due à un manque de connaissance) de pouvoir rendre l’idée hébreue par le mot âme, non pas l’âme grecque antique, mais au sens contemporain, plus large, plus souple peut-être. On pourrait dire : Il me réanime.

        Concernant la bienveillance et la miséricorde, c’est vrai que le mot miséricorde n’est pas si courant, mais dans un contexte religieux, il a tendance à le devenir davantage… Et il mérite d’être utilisé, je pense.
        J’ai souhaité prendre le parti de la démarche intérieure, car le bonheur n’est pas acquis, mais la démarche de bienveillance intérieure est accessible chaque jour et même à chaque instant. Ainsi la traduction joue sur un double-sens (coeur de la démarche poétique) : bienveillance de soi (attitude intérieure), et bienveillance de Dieu (théologie). Idem pour la miséricorde. Je ne pense pas faire un contresens, ce sens est proposé par un des outils en ligne : bien moral, goodness en anglais, pourrait se traduire par bonté, mais je n’aime pas trop les mots bon ou bonté en français, qui contiennent une idée de jugement appréciatif (et seul Dieu est bon au final selon une parole de Jésus dans les Evangiles), donc j’ai remplacé goodness ou moral good (traduisant l’hébreu tov) par bienveillance, c’est un peu de la traduction soit élastique je vous l’accorde … le prix de l’innovation.

        Merci en tout cas pour votre retour et cette possibilité de partage de recherche en traduction et interprétation sur ce magnifique psaume inspirant effectivement !

        1. Marc Pernot dit :

          Excellent
          Grand merci et bravo.

  4. Jim dit :

    Bonjour,

    Comme une invitation à la musicalité d’autres langues, en essayant de tenir compte de vos remarques précédentes pour le rendu du sens de l’hébreu, voici quelques propositions de traduction du Psaume 23 en version polyglotte : français (retravaillée), anglais, allemand, italien, espagnol, langues officielles nationales (hors langues régionales) de Suisse et des pays voisins de la France. Pour ce qui est de l’allemand, il s’agit d’allemand « standard », et non de l’allemand (ou des allemands) parlé(s) en Suisse, en Autriche et au Sud de l’Allemagne, mais à l’écrit je me demande si tous les germanophones n’utilisent pas plus ou moins ou au moins comprennent cet allemand « standard ».

    Dans tous les cas, les formulations sont reprises de versions de la Bible au niveau de la syntaxe, et d’une grande partie du vocabulaire, qui a néanmoins été changé pour l’adapter à la variante de sens que j’ai essayé d’exprimer. En dehors de la traduction en français (sauf erreur d’inattention toujours possible), en espérant que les lecteurs seront indulgents, je ne garantis pas l’exactitude dans les langues cibles des remplacements de vocabulaire ou des légères modifications grammaticales occasionnées par les remaniements de vocabulaire et de sens à partir des traductions source, mais j’ai fait au mieux avec les outils disponibles.
    Il s’agit d’essais de traductions, mais il se peut que le sens ait parfois été poussé un peu, et qu’il s’agisse alors d’une interprétation, mais ce n’est pas l’intention initiale, qui est bien de rester dans un cadre de traduction, même poétisée.
    Les traductions essayent d’être équivalentes entre elles pour le sens dans les 5 langues, sur la base de la traduction-interprétation en français. Les traductions en italien et en espagnol sont directement issues de la traduction en français, en cherchant un vocabulaire avec des racines communes au français pour l’italien, qui du coup, sous une main ou une pâte francophone, se rapproche encore plus du français. La traduction en allemand a de même été faîte à partir de celle en anglais, en sélectionnant donc plutôt un vocabulaire ayant des racines communes avec l’anglais. Celle en anglais suit celle en français avec un peu d’autonomie et sans chercher là par contre à utiliser des racines communes avec le français, peut-être plutôt au contraire en tâchant de les éviter le plus souvent.

    Concernant le Psaume 23 lui-même, le moment dramatique du 4ème verset a été traduit-interprété en retirant l’idée « je ne crains pas le mal », car cela me semble complètement utopique, voire dangereux. A la place, le sens de refus d’honorer le mal m’a paru pouvoir être choisi parmi les sens possibles proposés par le outils de traduction : « Même si je marchais dans la vallée des ténèbres de mort : je n’honorerais pas le mal, car tu es avec moi ». Le 1er verset ne semble pas modifiable, même s’il me paraît utopique aussi : « L’Eternel est mon berger, je ne manque de rien. », mais il peut s’entendre au second degré, en supposant que l’on sous-entend plus ou moins « en dehors du nécessaire matériel, physique, voire social, économique… ». Pour le troisième verset, j’ai mis deux versions : « Il restaure mon âme (mon être) », celle entre parenthèse étant plus fidèle à l’hébreu comme vous l’indiquiez, celle avec l’âme étant plus fidèle au français contemporain (et à la plupart des traductions existantes). Enfin signalons les double-sens aux versets 5 et 6 : « Tu dresses une table devant moi faisant face à mon adversité » : je fais aussi face à mon adversité (plus largement et de façon moins personnalisante qu’à mes ennemis come souvent traduit) ; « bienveillance et miséricorde m’accompagneront » : attitude intérieure et foi-espérance en le don de Dieu supposé par la théologie de ce Psaume, paulino-johannique… (Dieu est Amour, Lumière sans Ténèbres…)

    La Bible peut ainsi bien sûr permettre de progresser en langues via la lecture ou la retraduction, et les locuteurs de ces différentes langues sont à la fois si proches et si séparés, si partitionnés territorialement et linguistiquement (un peu moins en Suisse), bien que beaucoup apprécient la convivialité autour d’une table que ce soit pour une boisson ou un repas, et que les différents pays européens soient si magnifiques …

    Le Sud de l’Allemagne (Bavière, Baden-Württemberg, Bodensee-lac de Constance et bien d’autres lacs en Bavière du Sud), la Suisse (lac de Constance, le Léman, lac de Zurich…), l’Autriche (lac de Constance), les Alpes françaises (lac d’Annecy…) et italiennes (lac de Côme…) pourraient d’ailleurs correspondre comme cadre (d’illustration ou non) à ces pâturages verdoyants et ces eaux paisibles du Psaume 23.

    Voici les traductions polyglotte :

    Psaume 23

    Psaume de David.
    1. L’Eternel est mon berger, je ne manque de rien.
    2. Il me fait reposer dans des pâturages verdoyants,
    il me dirige auprès d’une eau paisible.
    3. Il restaure mon âme (mon être),
    il me conduit vers des chemins d’équité, à cause de son Nom.

    4. Même si je marchais dans la vallée des ténèbres de mort :
    je n’honorerais pas le mal, car tu es avec moi,
    ton bâton et ta crosse sont mon réconfort.
    5. Tu dresses une table devant moi faisant face à mon adversité :
    tu verses de l’huile sur ma tête, ma coupe déborde.

    6. Oui, bienveillance et miséricorde m’accompagneront tous les jours de ma vie,
    je retourne et demeure pour longtemps dans la maison de l’Eternel.

    Psalm 23

    A Psalm of David.
    1. The Eternal is my shepherd,
    I lack nothing.
    2. He makes me rest in green pastures,
    he leads me besides quiet waters.
    3. He restores my soul (my being),
    he guides me in paths of righteousness for his Name’s sake.

    4. Would I even walk through the valley of darkness of death:
    I would honor no evil, for you are with me,
    your rod and your crosier, they confort me.
    5. You set up a table in front of me facing my adversity:
    you pour oil on my head, my cup overflows.

    6. And yes, kindness and mercy shall accompany me all the days of my life,
    and I am going back and dwelling for long times in the house of the Eternal.

    Psalm 23

    Ein Psalm Davids.
    1. Der Ewige ist mein Schäfer,
    mir mangelt nichts.
    2. Auf grünen Weiden läßt er mich ausruhen,
    er leitet mich zu ruhigen Wassern.
    3. Er wiederherstellt meine Seele (mein Sein),
    er lenkt mir in Pfaden von Gerechtigkeit wegen seines Namens.

    4. Und ob ich schon wanderte im Tale des Todes Finsternis :
    dann würde ich kein Übel ehren, weil du bei mir bist,
    deine Stange und dein Krummstab, sie ermutigen mich.
    5. Du bereitest vor mir einen Tisch angesichts meinen Widrigkeiten :
    du salbst mein Haupt mit Öl, mein Becher fließt über.

    6. Ja, Liebenswürdigkeit und Gnade werden mich begleiten alle Tage meines Lebens,
    und ich komme zurück und wohne für lange Zeiten im Hause des Ewiges.

    Salmo 23

    Salmo di Davide.

    1. L’Eterno è il mio pastore,
    nulla mi manche.
    2. Egli mi fa riposo in verdeggianti paschi,
    mi guida vicino le acque tranquille.
    3. Egli mi ristora l’anima (l’essere),
    mi conduce per sentieri di giustizia, a causa del suo nome.

    4. Quand’anche camminassi nella valle delle tenebre della morte :
    io non onorei male alcuno, perché tu sei meco;
    il tuo bastone e la tua pastorale son quelli che mi confortano.
    5. Tu apparecchi una tavola davanti a me di fronte del mia avversità :
    tu versi olio sul mio capo, la mia coppa trabocca.

    6. Si, benevolenza e misericordia m’accompagneranno tutti i giorni della mia vita;
    ed io rinvierò e abiterò per lunghi periodi di tempo nella casa dell’Eterno.

    Salmo 23

    Salmo de David.
    1. El Eterno es mi pastor,
    nada me falta.
    2. En lugares de verdes pastos me hace descansar,
    cerca de tranquilas aguas me conduce.
    3. Él restaura mi alma (mi ser),
    me guía o por senderos de justicia, por causa de su nombre.

    4. Aun si pase por el valle de tenebra de muerte :
    no honoré mal alguno, porque tu estás conmigo,
    tu vara y tu baculo pastoral me reconfortan.
    5. Dispones un banquete ante mí frente a la mia adversidad :
    viertes aceite en mi cabeza, mi copa está rebosando.

    6. Si, la benevolencia y la misericordia me acompañarán todos los días de mi vida,
    y vuelvo y me quedo per largos períodos de tiempo en la casa del Eterno.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *