Caravaggio - L
Prédication

De quelle résurrection serais-je ressuscité ? (Évangile selon Luc 24:13-38)

(Voir le texte biblique ci-dessous)

Écouter :

prédication (message biblique donné au cours du culte)
à Genève pour le dimanche de Pâques 2020,
par : Marc Pernot, pasteur à Genève

Caravaggio - L'incrédulité de Thomas
Il est vraisemblable que les deux penseurs qui ont le plus d’influencé les philosophes et les théologiens contemporains soient Hegel et Kierkegaard. Tous les deux ont fait des études de théologie protestante avant de devenir des écrivains.

Un des premiers livres que Hegel a écrit, en 1795, alors qu’il était précepteur à Berne, s’intitule sobrement « la vie de Jésus » qu’il raconte en supprimant toute trace de miraculeux et de surnaturel, y compris les apparitions de Jésus ressuscité. Son livre se termine sur la mise au tombeau de Jésus et l’embaumement de son corps. Pourquoi efface-t-il cette dimension des évangiles ? Est-ce que Hegel serait un de ces rationalistes qui nient l’existence d’une dimension divine dans notre existence ? Au contraire, Hegel explique en introduction de son livre que l’humain est animé d’une dimension divine, et quand il raconte l’épisode où Jésus est dans la prière et l’angoisse avant d’être arrêté, Hegel parle de sa montée vers le Père après sa mort. Pourquoi alors gommer les récits de miracles et d’apparition du Christ ressuscité ? C’est que, par définition, les miracles offensent notre raison. Ce qui est la dernière des choses à faire, nous dit Hegel, puisque c’est par sa raison que la personne est à la fois pleinement humaine et participe au divin. Il écarte donc tout ce qui écrase cette étincelle du divin en nous qu’est la raison : les récits de miracle et aussi les commandements de l’Église et ses injonctions à les adopter en faisant fi de notre propre raison. Au contraire, cela tue et l’humain, et le divin en nous.

Rousseau n’est pas non plus un grand amateur des récits surnaturels, il écrit : « Ôtez les miracles de l’Évangile et toute la terre est aux pieds de Jésus-Christ ! »(Le vicaire savoyard). Rousseau va être très déçu des pasteurs de Genève qui défendent une lecture bien plus conventionnelle, Rousseau les tance vertement, disant que c’est l’essence même de l’Évangile et de la Réforme protestante que de permettre à chacun d’interpréter les Écritures librement, puisque Dieu a donnée à chaque personne une intelligence, une raison particulière.

Ces questions quant aux récits d’apparitions de Jésus après sa mort ne sont pas nés au XVIIIe siècle, nous voyons que les Évangiles eux-mêmes portent ces débats et soutiennent cette liberté des disciples à vivre sa foi au Christ chacun selon sa personnalité. Il y a la diversité des 4 évangiles, et même dans le seul récit de Luc que nous avons entendu, il y a trois groupes de personnes avec des expériences différentes du Christ après sa mort sur la croix.

Premier groupe : des femmes vont au tombeau pour embaumer le corps de Jésus. Littéralement, c’est ici un travail de mémoire puisque c’est le sens du mot tombeau utilisé ici. Leur expérience est explicitement une expérience spirituelle puisqu’il y est question d’un ange qui leur parle et qui leur dit que « le vivant » n’est pas enfermé dans un souvenir figé. Suite à cette expérience, leur mémoire du Christ devient une stimulation pour se lever et aller vers les autres.

Second groupe : les deux hommes en chemin vers Emmaüs. Ils sont, eux, dégoutés, désespérés et choqués. Ils ne comprennent plus rien. Christ aurait ensuite cheminé et fait de l’exégèse biblique avec eux ? C’est en tout cas un travail de la raison plus que de la prière. Un instant ils « reconnurent » Jésus, ou le « comprirent profondément », puisque tel est le sens ce verbe ἐπιγινώσκω. Ce qui est certain c’est que les deux disciples vont se lever malgré la fatigue et la nuit et vont faire demi-tour pour raconter aux autres ce qui leur est arrivé. Ces deux hommes aussi ont été ressuscités.

Le 3e groupe est l’assemblée des onze apôtres que la peur tient renfermés sur eux-mêmes pour se protéger de l’extérieur. La venue du Christ « au milieu d’eux » est un écho à cette parole de Jésus dans le même évangile, qui aborde précisément du jour où certains parleront d’apparitions du Christ. Jésus dit : pas la peine d’y aller ou de courir après, car « le royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards. On ne dira pas : Il est ici, ou : Il est là. Car voici, le royaume de Dieu est au milieu de vous / au dedans de vous » (Luc 17:20-23).

Là aussi les disciples touchés par cette expérience, quelle qu’elle soit, vont être ressuscités de ce qui était souffrant et mort en eux. Ce sera l’objet du 2nd tome du témoignage de Luc avec les Actes des apôtres, ces disciples vont montrer un enthousiasme formidable pour porter l’Évangile du Christ au quatre coins du monde, bravant tous les dangers.

Dans ce 2nd tome, Luc raconte une autre apparition du Christ ressuscité auquel il tient beaucoup car c’est à propos de Paul, son maître et ami, alors il la raconte pas moins de trois fois (Actes 9, 22, 26) ! C’est bien après les 40 jours jusqu’à l’Ascension Paul a une expérience spirituelle qui est comptée comme une des apparitions du Christ ressuscité (1 Cor 15:8). C’est pour Paul une résurrection, une transformation. De la fureur de détruire les hérétiques, il va passer au service de tous, même des païens qui voudraient entendre l’Évangile.

Paul lui-même parle d’une résurrection à vivre dans notre parcours ici-bas, et même que nous avons déjà en partie vécue bien plus que nous ne le pensons. Il dit aux chrétiens « vous avez été ressuscités avec Christ » (Col 2:12; 3:1) : vous avez déjà été ressuscités, au passé, comme un salut déjà accompli par le Christ en eux. D’ailleurs, on le voit bien dans ces quatre histoires, cette résurrection est à vivre aujourd’hui comme un engagement plus intense et enthousiaste pour la vie en ce monde d’une belle façon en faisant corps avec les autres, quels qu’ils soient, juifs, grecs, païens, pauvre, noble ou savant, homme ou femme. Cette résurrection n’est en aucun cas une fuite dans le spirituel pur, ni dans un cercle d’initiés.

Chacun de ces quatre groupes : les femmes au tombeau, les deux désespérés du chemin d’Emmaüs, les onze confinés dans leur tour, et Paul sur son chemin de fureur. Chacun à leur façon, quelle que soit la façon dont ça s’est passé, vivent une résurrection à leur façon.

Ce terme de résurrection en français est trompeur, il fait penser à un retour à la vie, alors que les termes hébreux et grecs de la Bible ne parlent pas d’un retour, ni d’une réanimation, il est question d’être éveillé ou mis sur pied. C’est comme de découvrir la position verticale et la marche quand on était auparavant un nourrisson. Celui qui dort est tout aussi vivant que celui est éveillé, pourtant, quand on s’éveille : il y a un changement extraordinaire dans la façon d’être vivant. C’est de cela dont il est question ici.

Chaque groupe avait son propre blocage dont il est délivré, de façon propre à chacun, individualisée.

Le 1er était enfermé dans le regret et la mémoire du passé. Une expérience spirituelle fait que ce passé devient une impulsion de vie et de service.

Le 2nd groupe était enfermé dans la rumination de leur désespoir. Dans leurs débats entre eux, partageant leur déception, dans un travail biblique, théologique et philosophique ils peuvent avoir une nouvelle façon de comprendre le Christ, et cette intelligence est pour eux une étincelle de résurrection et de vie.

Le 3e groupe était enfermé dans leur propre cercle par la peur des autres. Le Christ est pour eux impulsion d’élargissement leur club aux dimensions de l’universel.

Et pour le 4e homme, sa recherche effrénée d’exister le rendait agressif, un cheminement et une expérience de foi, va convertir sa formidable énergie au service de la libération des autres et non de leur mort.

Quatre souffrances, quatre cheminements de foi et d’intelligence, avec toujours une action de Dieu pour une résurrection de chacune et chacun.

Et à chaque fois, une apparition du Christ ressuscité ? Je pense qu’il ne faut pas le négliger comme le fait Hegel, même si on entend sa réserve. La forme littéraire du miracle dit que c’est quelque chose de spécial qui leur arrive, qui leur arrive réellement et qui les ressuscite. Ce n’est pas simplement une rumination personnelle ou une discussion qui les fait avancer : c’est cela plus quelque chose qui est de l’ordre du Christ, du salut de Dieu. On n’est pas obligé de penser que c’est Jésus en chair et en os qui aurait été réanimé, puisque ce Christ traverse les murailles, disparait en une fraction de seconde et ne ressemble pas au Jésus qu’ils ont connu. Au contraire : le mode de ces apparitions du Christ est différent à chaque fois, de façon adaptée au cas du sujet souffrant. Ce que cela veut dire, c’est qu’aucun cas n’est si grave, ni si désespéré qu’il ne puisse y avoir matière à espérer. Et comme nous le voyons ici le problème de chacun devient même leur qualité de demain : l’enfermement dans le passé des 1ères devient une mémoire vive. La rumination du désespoir des 2e devient travail de l’intelligence du salut. L’esprit d’entre soi des 3e devient vision de l’humanité entière comme un seul corps. L’énergie pour tyranniser du 4e devient élan pour servir.

Cela aussi est vraiment l’Évangile. Nos faiblesses et nos défauts pouvaient être pour nous un sujet de culpabilité, pouvaient faire que nous ne nous aimions pas nous-même, et que nous désespérions de notre vie.

Christ révolutionne cela par ses gestes et par sa théologie. Nous n’avons rien à craindre de Dieu, non seulement il est amour et pardon, son boulot est précisément de transformer nos défauts qui nous empoisonnent la vie (et celles de nos proches, peut-être) en de remarquables qualités qui seront source de vie. Donc, non seulement nous pouvons oser présenter à Dieu ce qui ne va pas, c’est même lui apporter une matière première : nous-même dont il fera des merveilles. Et oui : c’est vraiment un miracle et une résurrection : la nôtre, en Christ.

La suite, l’histoire de notre propre expérience de résurrection est une histoire ouverte, pas encore écrite. C’est ce que montrait l’Évangile selon Marc d’une façon géniale avant qu’une finale maladroite soit ajoutée au 2e siècle. Il se terminait abruptement sur l’expérience spirituelle des femmes, et leur sentiment que ce qu’elles viennent de vivre est impossible à communiquer avec ceux qui ne l’auraient pas vécu. Le récit s’arrête comme sur trois points de suspension. Ce procédé littéraire est connu dans la Bible pour nous proposer d’écrire la suite de l’histoire interrompue avec notre propre vie. A chacun de la vivre à sa façon, s’il le désire. A chaque paire d’amis, à chaque couple, groupe, église, à l’humanité même…

Comme le disent Hegel et Rousseau, ce serait une catastrophe d’imposer une lecture de la Bible ou des doctrines qui seraient une offense pour la raison de qui que ce soit. L’intelligence est un des plus précieux dons de Dieu. Dieu est plus que la raison humaine, il est au delà de la raison humaine, il vient dans la singularité de chaque personne : dans notre cœur, dans notre vie et dans notre raison pour les animer, pas pour les écraser. Au contraire.

Kierkegaard s’est souvent opposé à Hegel, je ne suis pas certain que leurs conceptions de l’humain soient en définitive si différentes sur ce point. En tout cas, Kierkegaard nous permet d’avancer encore sur ce que cela peut signifier le fait de vivre personnellement la souffrance de la croix et la joie de la résurrection.

Hegel parlait de la raison comme dimension divine de la personne, dimension plus forte que notre survie. Kierkegaard dit, lui aussi, que la personne humaine est une synthèse de fini et d’infini, de temporel et d’éternel, de liberté et de nécessité. Il dit que notre dimension divine : c’est notre moi, notre moi en développement devant donc s’arracher à lui même pour devenir encore plus et mieux nous-même, par l’Esprit.

Selon Kierkegaard, notre moi, notre personnalité profonde, est Esprit, don de Dieu, il est notre humanité et notre divinité. Ce n’est pas étranger à ce que l’on trouve dans la pensée de Jean ou de Paul.

C’est ainsi qu’humainement parlant la mort du corps est la fin de tout, mais par l’Esprit : la mort est un événement dans notre vie qui se poursuit. La mort n’est donc pas une maladie mortelle, pour Kierkegaard. Par contre, ce qui est une maladie mortelle, dit-il, c’est le désespoir. Car c’est une maladie du moi. De ce moi vivant et porteur d’éternité. En même temps, ce désespoir est normal, il est bon de l’assumer et de le vivre comme une crise d’adolescence, où le fait de changer est bon mais est une souffrance, comme le fait de sentir que l’on n’est pas encore soi-même, et que l’on arrivera pas à être totalement ce que l’on espèrerait être, et le fait d’avoir du mal à aimer le moi que l’on devient. Il y a là quelque chose de l’angoisse du Christ à Gethsémané, quelque chose de la mort de notre ancien moi sur la croix, quelque chose comme l’incertitude du samedi, et enfin : la joie de devenir un petit peu plus nous-même qui est comme un éveil, une surrection, une naissance, une résurrection.

Ah que cela demande du courage pour être soi et pour devenir soi.

C’est avec le secours de Dieu.

Et c’est un miracle, une merveille.

Amen.

pasteur Marc Pernot

Textes de la Bible

Évangile selon Luc 24:13-38

Deux hommes se rendaient à un village du nom d’Emmaüs, à soixante stades de Jérusalem, 14et ils parlaient ensemble de tout ce qui s’était passé. 15Pendant qu’ils s’entretenaient et débattaient, Jésus lui-même s’approcha et fit route avec eux. 16Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. 17Il leur dit : Quels sont ces paroles que vous échangez en marchant ? Ils s’arrêtèrent, l’air sombre. 18L’un d’eux, nommé Cléopas, lui répondit : Es-tu le seul qui, habitant à Jérusalem, ne sache pas ce qui s’y est produit ces jours-ci ? 19— Quoi ? leur dit-il. Ils lui répondirent : Ce qui concerne Jésus le Nazaréen, qui était un prophète puissant en œuvre et en parole devant Dieu et devant tout le peuple, 20comment nos grands prêtres et nos chefs l’ont livré pour qu’il soit condamné à mort et l’ont crucifié. 21Nous espérions que ce serait lui qui apporterait la rédemption à Israël, mais avec tout cela, c’est aujourd’hui le troisième jour depuis que ces événements se sont produits. 22Il est vrai que quelques femmes d’entre nous nous ont stupéfiés ; elles se sont rendues de bon matin au tombeau et, 23n’ayant pas trouvé son corps, elles sont venues dire qu’elles avaient eu une vision d’anges qui le disaient vivant. 24Quelques-uns de ceux qui étaient avec nous sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses tout comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. 25Alors il leur dit : Que vous manquez d’intelligence, et lent à décider de faire confiance à tout ce qu’ont dit les prophètes ! 26Le Christ ne devait-il pas souffrir de la sorte pour entrer dans sa gloire ? 27Et, commençant par Moïse et par tous les Prophètes, il leur fit l’interprétation de ce qui, dans toutes les Écritures, le concernait.

28Lorsqu’ils approchèrent du village où ils allaient, il voulait aller plus loin. 29Mais ils le pressèrent, en disant : Reste avec nous, car le soir approche, le jour est déjà sur son déclin. Il entra, pour demeurer avec eux. 30Une fois installé à table avec eux, il prit le pain et prononça la bénédiction ; puis il le rompit et le leur donna. 31Alors leurs yeux s’ouvrirent et ils le reconnurent ; mais il disparut de devant eux. 32Et ils se dirent l’un à l’autre : Notre cœur ne brûlait-il pas en nous, lorsqu’il nous parlait en chemin et nous ouvrait le sens des Écritures ?

33Ils se levèrent à ce moment même, retournèrent à Jérusalem et trouvèrent assemblés les Onze et ceux qui étaient avec eux, 34qui leur dirent : Le Seigneur s’est réellement éveillé, et il est apparu à Simon ! 35Ils racontèrent ce qui leur était arrivé en chemin, et comment il s’était fait reconnaître d’eux en rompant le pain.

36Comme ils disaient cela, lui-même se présenta au milieu d’eux et leur dit : Que la paix soit avec vous ! 37Saisis de frayeur et de crainte, ils pensaient voir un esprit. 38Mais il leur dit : Pourquoi êtes-vous troublés ? Pourquoi des débats montent-ils en vous-mêmes ?

Prière

Qui que vous soyez, quelle que soit votre foi, votre façon d’être, et votre parcours de vie, Dieu vous bénit et vous accompagne.

Avant de lire la Bible, je vous propose de prier, afin que dans ces écritures anciennes nous puissions recevoir ce que Dieu espère nous apporter :

Notre Dieu, donne-nous ton Esprit pour que nous sachions
où aller quand nos chemins se perdent,
que pouvoir quand nous sommes au bout de nos forces,
qu’espérer quand nous doutons de tout,
et qu’il est encore possible pour nous de vivre et d’aimer.

Seigneur fais que nous sentions ta présence vivifiante
et que nous soyons aujourd’hui engendré, nourri, élevé, guéri et ressuscité.

Seigneur, dit-nous seulement une parole
et nous serons sauvé.

Bénédiction et Envoi

Le soir du premier jour de la semaine, les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient fermées, à cause de la peur qu’ils avaient, Jésus vint, se présenta au milieu d’eux, et leur dit :

La paix soit avec vous !

La paix soit vraiment avec vous !

Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie (porter la paix, annoncer le pardon de Dieu)

Recevez Saint-Esprit, le souffle de Dieu. (Cf. Jean 20:19-22)

 

 

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17 Commentaires

  1. Julien dit :

    Je trouve les interprétations que vous proposez et surtout les questions que vous soulevez fort intéressantes.
    Vos questions /réponses sur le site de l’Oratoire du Louvre il y a quelques années m’ont énormément apporté et m’ont amené à demander le baptême en 2018.

    Je trouve très inspirante cette vision au présent, dans cette vie, de la présence du Royaume de Dieu et de la résurrection.
    Il me semble que cela nous amène à vivre encore plus pleinement notre vie qu’avec une vision d’un Royaume de Dieu futur et d’une résurrection post-mortem.

    Veuillez recevoir tous mes encouragements à continuer à faire vivre ce site.

    Un grand merci à vous.

    1. Marc Pernot dit :

      Mil mercis pour ces encouragements !!!
      Dieu vous bénit et vous accompagne

  2. Christine dit :

    Bonjour Pasteur,
    Alors, la résurrection peut avoir lieu alors que nous vivons ? Une « certaine » résurrection, une avancée, tous les jours on peut ressusciter un peu plus ! Ou qu’y aurait il de plus après la mort physique ? …et, que peut vouloir dire « Et moi, je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6, 51-58) quel est le dernier jour ?
    On peut passer des heures sur JCD !… Merci et belle journée !

    1. Marc Pernot dit :

      Oui, comme le montrent pas mal de passages du Nouveau Testament, une résurrection au cours de notre vie ici bas, qui est une avancée et plus que cela, plutôt une dimension supplémentaire dans laquelle nous pouvons grandir chaque jour, comme vous le dites. Et ce qui est vivant de cete dimension-là reste vivant au delà de la mort (Jean 11:25)
      « Le jour » ou « le dernier jour » c’est la fin des temps, c’est le temps dans lequel nous sommes, après la venue du Christ.
      Merci pour vos encouragements !
      Dieu vous bénit et vous accompagne

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