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Hannah Arendt souligne un problème qui nous menace en tant que personnes, qui menace nos enfants, et qui menace l’humanité : ce problème est tout simple, tout banal : c’est l’absence de réflexion personnelle. Quand ses apôtres se plaignent que Jésus parle par énigme, Jésus répond que c’est délibéré, afin de guérir les consciences en sommeil. Cela nous donnes des pistes pour nous et pour notre église.
Corps (notre corps, le corps de Dieu, le corps du Christ)1) Notre corps humain Le corps est une partie de l’espace qui nous est propre : à l’intérieur : c’est nous et bien nous. à l’extérieur : le monde avec qui nous sommes plus ou moins en interaction. Le corps est en interaction avec le monde : par la peau et sa sensibilité, par nos […]
« Quel Dieu ! » 3/3 – Dieu qui évolue, qui vient ? (à travers la Bible hébraïque et le Nouveau Testament)Il faut attendre le 4e concile de Latran (1215) pour attribuer à Dieu des qualités d’immuabilité, d’atemporalité. Pour beaucoup, cela semble indispensable à l’idée que l’on se fait de la perfection de Dieu. Est-ce biblique ? Ou est-ce que cela est inspiré par certaines philosophies grecques non bibliques ? Enquête dans la Bible et sur les conséquences sur notre vie et notre foi.
« Quel Dieu ! » 2/3 – Dieu qui massacre et envoie en enfer ? (à travers la Bible hébraïque et le Nouveau Testament)Que faire de ces textes de la Bible redoutables, inquiétants, parfois exploités, hélas, dans une « pastorale de la peur » ? Bien d’autres interprétations de ces textes terribles sont possibles. Je vous en propose au moins cinq. C’est notre prière, notre vision du bien et du mal, notre façon d’agir en ce monde qui sont influencées par notre théologie (heureusement)
« Quel Dieu ! » 1/3 – Dieu créateur, libérateur, sauveur (à travers la Bible hébraïque et le Nouveau Testament)C’est un éventail de conceptions de Dieu qui nous est proposé par la Bible. Cela peut nourrir notre théologie (notre idée de Dieu), notre prière (ce que nous attendons de Lui), notre philosophie (notre idéal), et notre éthique (une manière de vivre bien).
Simone Weil : Y a-t-il pour nous un autre principe que la force seule à l’œuvre dans l’univers ?Si nous ne pensons pas que la force soit le seul principe agissant dans l’univers, à quel autre principe pensons-nous. Simone Weil découvre la « grâce de Dieu », et notre capacité à nous ouvrir à cette grâce comme une feuille tire bénéfice des rayons du soleil.
Recevoir la plénitude & Vivre l’incomplétude (Éphésiens 3:14-19 ; Matthieu 18:1-3)On peut voir un paradoxe entre deux notions essentielles de la Bible : l’aspiration à la plénitude, d’un côté, et de l’autre notre incomplétude qui nous appelle sans cesse à faire place à autre que soi : à Dieu, à notre prochain, à de nouvelles questions, à des découvertes, à de l’inattendu, à des bénédictions.
Paul à Damas et Clément Rosset : du double au réelJe reçois cette étude passionnante d’une professeure de philosophie dans un lycée français qui ajoute régulièrement des commentaires enrichissants et stimulants sur ce site. Cette étude me semble être plus qu’intéressante : très intéressante sur le fond, et très intéressante aussi quant à la démarche. Les « prédications » mises en ligne sont faites pour réfléchir par […]
« Si un isolé est dominé, deux pourront faire face, et la corde à trois brins ne se rompt pas vite. » (Ecclésiaste 4:12)L’Ecclésiaste part de cette évidence dans notre vie pratique, et il espère bien sûr que nous en tirerons matière à réflexion plus profonde sur l’humain. Comment savons-nous qu’une corde est plus solide qu’un fil ? Il n’a pas été nécessaire qu’on nous l’enseigne à l’école. Cela nous suggère que nous pouvons aussi enrichir notre connaissance […]
La sieste après le reposAvec un peu de chance, vous avez pu avoir du repos pendant l’été. C’est un début d’entrainement pour la pratique de la sieste. C’est ce que conseillent bien des philosophes, en particulier Blaise Pascal : « J’ai dit souvent que tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas […]
Hannah Arendt : la racine du mal en nous c’est l’absence de pensée, quant on a à peine le temps et pas l’envie de s’arrêter pour réfléchir.Hannah Arendt se demande quelles sont les conditions qui poussent une personne à éviter de faire le mal, et de plutôt faire le bien ? Elle relève que l’essentiel est l’activité de penser. Car pour ce qui est des bonnes manières et autres leçons de morale, nous savons à quelle vitesse on les désapprend et […]
Ce qui compte, ce ne sont pas ce qu’on dit qu’on croit ou qu’on pense, mais ce que cela produit et change dans sa vie ?Question posée : Bonjour Je vis dans un milieu, comme beaucoup je pense, complètement agnostique. Ma question: si seule la foi sauve, qu’advient-il des agnostiques, c’est-à-dire d’une bonne partie de l’humanité occidentale et de tous mes proches? N’est-ce pas plutôt l’amour qui sauve (c’est ainsi que je comprends l’hymne à la charité de St-Paul) même […]