chapelle en montagne - Image par Heidelbergerin de Pixabay
Bible

Quelle est la signification de « Tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église » ?

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Question posée :

Bonjour

quelle est l’explication profonde de Mathieu 16:18-19 « Jésus dit : moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur ce roc je bâtirai mon Eglise, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. Je te donnerai les clés du royaume des cieux: ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. »

Merci

Réponse d’un pasteur :

Bonsoir

Bravo de lire la Bible et de vous poser des questions !
Ce passage est bien entendu hautement délicat, car il est parfois utilisé par certaines personnes d’une église sœur comme argument pour dire qu’elle est la meilleure des églises… et peut-être même la seule véritable église.
Il y a plein de difficulté à bâtir (si je puis dire) sur cette phrase le fait que le pape serait le chef de l’église chrétienne universelle (l’Eglise avec un grand E) :
  1. Quelques paragraphes plus loin Jésus appelle Pierre « Satan », si l’on prend à la lettre le passage où il le félicite, pourquoi ne pas prendre à la lettre le passage où il le gronde hyper sévèrement ? Qu’est-ce que c’est que la pierre sur laquelle le Christ bâtit son église ? Pas sur satan quand même ! Mais plutôt sur ce que Pierre vient faire de bien juste avant : il vient de dire à Jésus : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » (Matthieu 16:16). Il est plus probable que ce soit cela, la Pierre sur laquelle bâtir l’Eglise Universelle : la personne de Jésus comme Christ (salut de Dieu pour l’univers), et fils du Dieu vivant. Je pense que c’est effectivement la réalité, au delà de toutes les sensibilités diverses, s’il y a un seul point rassemblant absolument tous les chrétiens c’est bien la personne du Christ, et aucune autre personne. Quant à Pierre, il a dit cela par l’Esprit, mais lui-même quelque moments après se place au dessus du Christ, et c’est franchement moins bien.
  2. Il y a un jeu de mot, effectivement entre « tu es Pierre » et le « sur cette pierre ». Mais il y a une différence entre les deux, le premier « Pierre » est masculin et le segond « pierre » est au féminin, il faudrait traduire : « Tu es Rocher et sur cette roche je bâtirai mon église. »
  3. Pierre n’est pas ici chargé de bâtir l’église du Christ, mais dans cette phrase, c’est Christ qui bâtira son église. Mais, même si ce passage fait de Pierre le chef des disciples à ce moment là, rien ne dit que cela doive durer toute sa vie. La preuve c’est que si Pierre semble être effectivement le chef des apôtres au début du livre des Actes, il perd ensuite cette première place et c’est « Jaques le frère du Seigneur » qui devient le chef incontesté au dessus de Pierre, de Paul et des autres apôtres (voir le livre des Actes chapitre 15, par exemple).
  4. Rien n’est dit ici que Pierre aurait ici la mission de bâtir l’église (puisque c’est Christ qui se promet d’agir), mais même si Pierre était chargé d’y participer par ces mots de Jésus, rien n’est dit sur le fait que cette charge se transmette de main en main à un successeur choisi par lui.
  5. Dès l’origine, il y a eu une grande diversité de foi et de cheminement, de théologie et de sensibilités. Certains disciples du Christ sont restés juifs, d’autres étaient plus charismatiques, certains baptisaient, d’autres (comme l’apôtre Paul) ne baptisaient pas ou très rarement… Cela montre la grande liberté qui régnait alors, bien loin des dogmes obligatoires, la fondation solide qui unit toute cette diversité est bien la personne de Jésus comme Christ.
Mais bon, si des chrétiens veulent se rassembler en une église et se donner un chef, c’est bien leur droit et je n’ai absolument rien contre (tant qu’on ne m’impose pas de reconnaître ce monsieur comme le chef de tous les chrétiens). Pour moi, je ne reconnais qu’un seul chef dans ce domaine : le Christ. Il y a un seul que nous pouvons appeler Père : Dieu (mis à part notre petit papa, si nous avons la chance de le connaître ou de l’avoir connu).

Pour l’histoire des clefs

Jésus donne le même pouvoir un peu plus loin aux disciples, pas seulement aux apôtres, ni à Pierre seul : « Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel. » (Matthieu 18:18), que l’on retrouve aussi dans l’évangile selon Jean 20:19-28 (aux disciples présents, hommes et femmes) : « Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. »
Une chose semble claire dans ces passages : c’est que c’est une question de vie ou de mort que nous soyons des témoins actifs et explicites de notre confiance en Christ. Si nous sommes seulement des chrétiens de l’ombre, incapables de témoigner du Christ, alors Christ nous « reniera aussi devant son Père qui est dans les cieux », et ceux que nous n’auront pas déliés resterons liés par le péché et par la mort.
Il y a des choses très gênantes dans certaines interprétations de ces textes. C’est que l’on pourrait penser que Dieu est terrible, qu’il nous veut du mal et qu’il faudrait arriver à le convaincre d’être enfin bon pour les humains. On pourrait même penser d’après la version de Jean que si nous ne témoignons pas du Christ, lui-même cessera de nous vouloir du bien, qu’il se désintéressera de notre cas, et n’irait donc plus plaider notre cause gentiment auprès de son terrible Père impitoyable de justice et de vengeance. Cette façon de comprendre ces textes n’est pas raisonnable, car s’il y a une chose dont on peut être certain dans l’Évangile, c’est que « rien ne pourra jamais détruire l’amour de Dieu, tel qu’il a été manifesté en Jésus Christ » (comme le dit Paul en Romains 8). C’est ce qu’on appelle la grâce de Dieu : sa bonne volonté, même pour le pire d’entre les humains, ne peut être atteinte par quoi que ce soit. Toujours, sans se lasser, Dieu nous parle, il attend que nous nous tournions un peu plus vers lui, que nous recevions sa parole, et que nous devenions ainsi un peu plus des personnes capables d’aimer, de faire la paix, de soulager les souffrances, de protéger les petits…
Et qu’est ce qui peut empêcher Dieu de nous faire du bien ? Ce ne peut pas être de la mauvaise volonté de sa part, comme si tout d’un coup il ne nous voulait plus de bien. Si Dieu ne nous fait pas de bien et si le Christ ne se déclare pas pour nous, c’est qu’ils ne peuvent pas le faire, qu’ils en sont empêchés. Et il y a une seule chose qui puisse les en empêcher, c’est nous-mêmes. Dans le cadre de l’Évangile, la bénédiction de Dieu est donnée à la personne gratuitement, sans qu’on ait besoin de l’en prier. Mais ce que Dieu nous propose nous concerne trop intimement pour qu’il désire, ou qu’il puisse nous l’imposer.
Alors quel est notre pouvoir des clefs qui nous est donné ? C’est annoncer l’amour et le pardon de Dieu aux personnes, leur dire le bien que Dieu nous a fait à nous. Alors, ces personnes auront la liberté de faire ce qu’elles veulent. Mais si les chrétiens ne leur disent pas cela, il y a un risque qu’elles ne puissent trouver ce chemin.
C’est ce que dit l’apôtre Paul :

« Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.
Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru ?
Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ?
Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a personne qui prêche ?
Et comment y aura-t-il des prédicateurs, s’ils ne sont pas envoyés ?
Selon qu’il est écrit :
Qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes nouvelles !
 »
(Romains 10:13-15)

Dieu vous bénit et vous accompagne.

par : Marc Pernot, pasteur à Genève

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27 Commentaires

  1. Agile dit :

    Bonjour et Merci.
    Je me suis toujours poser la question : Pourquoi l’église est comparée au corps; et pourquoi les  » CHRETIENS n’agissent pas comme les différentes parties du Corps?
    IL est possible que les divergences dans tout ce que JESUS a dit, viennent du fait que les chrétiens ne sont pas ALIGNES sur la Volonté de Dieu.
    Et ils ne se posent pas la question de savoir pourquoi JESUS est passé par la Croix
    Et pourquoi aussi le Saint-Esprit est envoyé après la Monté de JESUS au ciel et quel est Son véritable Rôle ou Mission auprès des Sauvés?

    1. Marc Pernot dit :

      Merci pour ces remarques. Même si c’est un petit peu trop catégorique, probablement. En vérité, si : « les chrétiens » agissent un peu comme les différentes partie du corps. Même si nous pourrions tous mieux faire. Et le corps du Christ, c’est à mon avis l’humanité, pas seulement l’église.
      Je ne sais pas si l’objectif est d’être « aligné » sur la volonté de Dieu, nosu ne sommes pas à l’armée pour former ainsi une colonne, mais nous sommes en communion, imparfaite mais néanmoins commençante, avec Dieu
      L’Esprit anime, et devrait sans cette mieux animer, les humains, afin de former un corps qui poursuive la mission du Christ : d’apporter le salut au monde.

  2. Will-man dit :

    Merci pour la lumière de se verset.
    Prions pour que Jésus -Christ reste le centre et le soubassement de l’église.

  3. Michel dit :

    Bonjour,

    Je n’arrive pas à trouver si le lien entre le nom Pierre et la pierre se retrouve dans la version originale, où si c’est un heureux hasard de traduction biblique. Un de vous aurait-il de plus amples informations là dessus ?

    1. Marc Pernot dit :

      Vous avez raison, ce n’est pas tout à fait le même mot dans les deux cas, mais presque :

      • Pierre = « Petros »
      • cette pierre = « petra »

      La traduction arrange donc un petit peu. Cela donnerait plutôt quelque chose comme : « tu es Roc et sur cette roche je bâtirai mon église ».

  4. Philippe dit :

    Bonjour,

    Oui ce passage est extrêmement important ! Car il s’agit des paroles de Jésus et de la construction de son église. La traduction du grec ou de l’hébreux aide un peu.

    Mais quelle est donc cette roche, cette pierre, sur laquelle Jésus bâtit son église ?

    Philippe

    1. Marc Pernot dit :

      Au point 1. de l’article ci-dessus, je propose de comprendre ce « rocher de fondation » = la personne de Jésus comme Christ (salut de Dieu pour l’univers), et fils du Dieu vivant.
      C’est d’ailleurs ce que dit l’apôtre Paul :

      « Personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ. »
      (1 Corinthiens 3:11)

      Bravo de creuser, travailler les Ecritures !

  5. Philippe dit :

    Désolé mais ce n’est pas ce que je comprends en lisant ce qu’a dit Jésus dans ce passage.

    Tout commence par une question que pose Jésus à ses disciples. C’est Jésus qui crée ce moment particulier, unique. Il le crée en posant une question :

    Qui dit-on que je suis, moi, le Fils de l’homme ?

    Si Jésus pose une telle question ce n’est pas pour rien. Ce n’est certainement pas pour connaître quelle est sa renommé ou sa cote de popularité. Mais bien pour savoir après l’annonce du royaume des cieux que faisaient les disciples, ce que les personnes en retirer.

    Les disciples à cette question répondent : Les uns disent que tu es Jean-Baptiste; les autres, Élie; les autres, Jérémie, ou l’un des prophètes.

    Ensuite Jésus pose la même question cette fois ci à ces disciples : 15 Et vous, leur dit-il, qui dites-vous que je suis?

    Question à laquelle Pierre répond : 16 Simon Pierre répondit: Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.

    A peine Pierre a-t-il fini sa phrase que Jésus lui dit : 17 … Tu es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux.

    Jésus annonce à Pierre qu’il est heureux, car cette révélation ne lui a pas était donnée par la chair, ni par le sang, mais que c’est le Père qui lui a révélé que Jésus est le Christ, le Fils du Dieu vivant.

    C’est par révélation que cette chose lui a était donnée.

    Jésus a posé la question est le Père y a répondu !

    Si la réponse a était donnée c’est qu’apparemment les disciples n’ont plus ne savaient pas qui étaient réellement Jésus.

    Jésus continu est dit à Pierre : 18 Et moi, je te dis que tu es Pierre (un caillou), et que sur cette pierre (qui est la révélation que je suis le Christ, le Fils du Dieu vivant) je bâtirai mon Église, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle.

    C’est donc sur la base de la révélation qui a était donné par le Père, que Jésus est le Christ le Fils du Dieu vivant que Jésus bâtira son église.

    Comme il le dit autre part :

    Luc 10:22 Toutes choses m’ont été données par mon Père, et personne ne connaît qui est le Fils, si ce n’est le Père, ni qui est le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler.

    Philippe

  6. Philippe dit :

    Je voulais rajouter que Pierre n’est pas un deuxième prénom que Jésus aurait donné à Simon.

    Jean 1:42 Et il (André) le conduisit vers Jésus. Jésus, l’ayant regardé, dit: Tu es Simon, fils de Jonas; tu seras appelé Céphas (ce qui signifie pierre, roc).

    Jésus dit à Simon : Tu seras appelé… Tu seras appelé « un caillou » , « un roc », par les autres, car c’est ainsi que tu es aux yeux des autres, un homme dur. Jésus est la Vérité et on peut voir par la suite qu’elle a était la vie de pierre.

    Les traducteurs mal inspirés des écritures, ont mis un P majuscule à pierre donnant ainsi un prénom : Pierre.

    Ce qui occasionne de l’incompréhension et du trouble, alors que Jésus a évoqué clairement la chose.

    Philippe

    1. Pierre-Céphas : ces faces de pierre qui s'effacent devant Jésus ? dit :

      Bonjour,

      Beaucoup de personnages bibliques ont plusieurs prénoms, ce qui permet de traduire une évolution de la personne, notamment suite à une métanoïa : lutte de Jacob contre l’ange : il devient Israël… transformation de Saül en Paul dans les Actes…

      Simon, est donc « rebaptisé » Céphas en araméen, ce qui signifie Pierre en grec.
      Dans les évangiles, il est ainsi dénommé Simon, puis Simon, appelé Pierre, ou Simon, tu t’appeleras Céphas ce qui signifie Pierre, puis progressivement Simon-Pierre (ou au moins une fois Pierre-Simon), puis Pierre.
      Cependant lorsque Simon Pierre a une attitude qui déplaît à Jésus, il revient à l’appelation d’origine protégée Simon, ce qui peut signifier qu’il agit ou parle comme avant que Jésus l’ait appelé, que c’est le Simon d’avant sa métanoïa. C’est peut-être le cas à la fin de l’évangile de Jean : « Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu ? », semble rappeler Simon à son appel par Jésus avant qu’il le renomme : veux-tu à nouveau être appelé par moi ? Je t’appelle comme autrefois je t’ai appelé : veux-tu être Pierre-Céphas, ou Simon (plus proche de tel que tu étais avant que je ne t’appelle), ou Simon-Pierre (un peu les deux à la fois) ?
      Ensuite selon les strates de rédaction, il est appelé Céphas, ou Pierre, ou Simon-Pierre. Céphas étant une translittération directe de l’araméen, pourrait indiquer une traduction depuis une version d’un original du passage en araméen, ou d’une pensée de l’auteur tout ou partie en araméen ? Galates utilise les deux versions Céphas et Pierre. Pierre est utilisé dans le prologue de l’épître 1-Pierre, Simon-Pierre dans leprologue de l’épître 2-Pierre, et plusieurs appelations dans la fin de l’évangile de Jean (chapitres 20 à 24).

      Il me semble qu’il y a beaucoup d’occurences de Pierre Petros dans le Nouveau Testament.
      Je vous suggère d’analyser par vous-même les résultats des requêtes suivantes :
      https://www.stepbible.org/?q=srchJoin=(1o2o3o4o5)|version=FreSeg21|version=SBLG|strong=G2786|strong=G4074G|strong=G4613O|strong=G4826K|strong=G0920&options=NVHUG&sort=false , recherche sur les prénoms Pétros, Céphas, Simon en grec biblique : plus de 200 occurences
      https://www.stepbible.org/?q=version=FreSeg21|version=SBLG|reference=Matt-Rev|text=C%C3%A9phas* recherche sur le seul prénom Céphas : seulement quelques occurences en 1-Corinthiens, Jean 1:42, et Galates, c’est intéressant d’ailleurs, cela traduit peut-être une même période paulinienne ou une même origine de rédaction de ces versets ?

      L’étude de la répartition de ceertains mots de vocabulaire en grec permet peut-être des sortes d’identification de strates de rédaction, un peu comme en archéologie, les fouilleurs analysent les contenus des strates du sol qui se révèlent peu à peu. [Cf ainsi les différents mots du grec biblique traduits en français par maître et maître de maison …]

      selon https://www.stepbible.org/?q=srchJoin=(1o2o3o4o5)|version=FreSeg21|version=SBLG|strong=G2786|strong=G4074G|strong=G4613O|strong=G4826K|strong=G0920&options=NVHUG&sort=false : les différents noms de Simon traduits en français: Simon, Simon Pierre, Céphas, Pierre. Occurence les plus utilisées dans le Nouveau Testament : Pierre, puis Simon et Simon-Pierre (je n’ai pas compté entre ces deux occurences), puis Céphas

      cf aussi l’article https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_(ap%C3%B4tre)
      Les différents noms de l’apôtre Pierre sont les plus cités dans le Nouveau Testament : ils apparaissent 181 fois (soit quatre fois plus que Paul) principalement sous la traduction grecque de Petros9, dont 75 fois dans les évangiles synoptiques et 35 fois dans l’Évangile selon Jean, ce qui indique la prééminence que lui accorde originellement la première communauté chrétienne10. Après Jésus, Pierre est le personnage le plus cité dans les Évangiles canoniques (très exactement 154 fois), ce qui confirme cette prééminence

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