10 septembre 2019

jeune femme lisant la Bible sur un ponton (recadrée) - Bethany Laird sur https://unsplash.com/fr/photos/photo-dune-femme-lisant-un-livre-pres-dun-plan-deau-vGReyBvIX-o
Texte Biblique

« le Royaume de Dieu, est au milieu de vous (au dedans de vous) » (Luc 17:21)

jeune femme lisant la Bible sur un ponton - Bethany Laird↪︎ Jésus dit : « le Royaume de Dieu est au milieu de vous » (Luc 17:21)

➔ Le « Royaume de Dieu« , cela pourrait se traduire aussi par le « règne de Dieu« , c’est à dire sa puissance de création : son action pour consoler, soigner, guérir, purifier, grandir, encourager, pacifier… et autres actes de résurrection et de vie.

➔ « au milieu de vous » cela signifie à la fois :

  • « au dedans de chacun de vous » : évoquant que nous sommes, chacune et chacun, habité par une dimension divine, au moins un petit peu, Que cette puissance divine est active en chacun de nous, par notre constitution même.
  • « au milieu de vous tous » : au cœur de nos belles relations. D’où l’avantage de nous rencontrer dans un esprit fraternel, afin de laisser Dieu se manifester également par cette dimension.

➔ C’est ainsi que nous formons un corps, avec chacun de ses membres bien en forme, et unis par de belles relations.

« Vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part. « 
(1 Corinthiens 12:27)

➔ Que cela nous porte dans nos familles, dans notre pays, dans nos rencontres avec les autres.

par : Marc Pernot, pasteur à Genève

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10 Commentaires

  1. André dit :

    Bonjour Marc
    Comment comprendre la suite de ce récit tantôt m enaçant avec le récit du déluge et les habitants de sodomes, ceux qui voudront sauver leur vie la perdrons……… mais et cela me surprend Jésus dit aux Pharisiens qu’il n’y aura pas vraiment de signes j’avoue que je me perds un peu peut-être y’a t’il un chronologie que je ne saisie pas ou une façon de raconter qui faisait partie de cette époque
    Luc 17 20 à 37
    Merci et belle journée à tous

    1. Marc Pernot dit :

      Comme toujours, face à un récit de la Bible où les méchants sont massacrés = il convient de lire à la lumière de l’évangile que la méchanceté est éliminée, les souffrances soignées, les chaînes brisées.

    2. 1/2 de Marc + spécifique Matthieu + spécifique Luc dit :

      Bonjour,

      j’ai une proposition de solution : filtrer (presque) tout ce qui correspond aux parallèles des 1er et 3ème évangiles, soit Matthieu-Luc, parfois mis en relation avec une hypothétique source Q, que le second évangile, celui de Marc, ne suit pas ou ne connaît pas. En effet ces passages sont souvent inquiétants, traitent les gens de vipères… Les parties spécifiques (les « Sondergut ») de Matthieu et Luc me paraissent nettement plus intéressants en moyenne, ainsi que la moitié environ de l’évangile de Marc (repris à 95% et/ou légèrement réécrit/retravaillé par les groupes de Matthieu et de Luc ou l’auteur à Théophile). Jean me paraît se contredire : le Jésus de Jean se rend témoignage à lui-même en tant que Messie et plus, et en même temps déclare lui-même que ce n’est pas cohérent… Et aussi réalise des amalgames dangereux sur « les Juifs » ou les « Judéens » alors que seuls certains d’entre eux ou les autorités sont concernés, et semble enfin chercher à réduire la responsabilité historique des occupants Romains dans la crucifixion, et en particulier celle de Pilate, processus que l’on retrouve de manière crescendo chez Matthieu et Luc puis Jean, ce qui semble indiquer une volonté de se concilier davantage les Romains, dont les premières communautés qui rédigent les évangiles sont tributaires.

      D’une manière générale, il est intéressant de tamiser les textes des évangiles et du Nouveau Testament, et de la Bible en général, pour ne conserver que ce qui nous semble pertinent. Sachant qu’aujourd’hui nous avons le recul de l’histoire, nous avons à présent la possibilité de discerner (plutôt en s’appuyant sur l’histoire, sur la science…), que certains versets sont probablement de l’ivraie, même si le choix entre le bon grain et l’ivraie sera sans doute en partie subjectif, mais il est possible d’établir d’assez bons critères de sélection et de tamisage je pense.

      1. Marc Pernot dit :

        Pourquoi pas ? Les Evangiles nous sont donnés pour que nous en fassions ce que nous voulons, ce que nous pouvons.
        Néanmoins, il me semble plutôt sympa de prendre ces textes comme ils sont, en gardant le meilleur et le pire, se réjouissant du meilleur et cherchant à élever ce qui nous semble plus difficile. Ce geste de bienveillance est déjà un bel exercice pour se comporter ainsi avec ceux qui nous entourent, et avec nous-même.

        1. Chercheur d'or dit :

          merci pour votre réponse. Je suis d’accord avec vous, il est nécessaite de conserver la Bible avec ses difficultés en tant que référence, ressource, texte historique, et en vue d’une meilleure relecture toujours possible…

          Mais quant à la lecture pratique de ce qui fait sens verset par verset, il me semble anormal que l’interprétation littérale ne soit pas admissible, et que seule soit “raisonnablement admissible, acceptable, correct en langage courant” un type d’interprétation allégorique en représentant les personnes insultées ou détruites dans les versets par la méchanceté en nous (ce qui sinon est intéressant en soi, pas de problème avec ça)… Cette interprétation allégorique est bonne, mais elle n’est pas universelle. Qu’elle soit disponible comme la cerise sur le gâteau, très bien, et c’est très enrichissant, mais il me paraît anormal que le gâteau soit non comestible tel quel, sans cette cerise un peu magique qui vient métamorphoser complètement sa saveur et son sens. A titre personnel je préfère chercher à filtrer ces versets, les considérer comme de l’ivraie. Certains autres versets des Evangiles par exemple certains sur les enfants me paraissent dangereux car à double sens potentiel (pédophilie contemporaine et peut-être plus ancienne dans l’Eglise… : le recul de l’histoire indique qu’il vaut peut-être mieux les passer au tamis).

          Sinon, il reste toujours le risque mineur de ne pas comprendre, et les risques absolument majeurs de millénarismes et de fondamentalismes en tous genres. Il est bien clair que beaucoup de personnes dans le monde ne font que la lecture littérale, et s’appuient sur l’ensemble des versets du texte reçu tel quel. C’est une réalité majeure.

          Pour y rémédier, une solution simple est de chercher à passer ces versets au tamis pour en tirer les pétites d’or. Si vous le souhaitez, je peux publier dans une question une proposition d’un tel tamisage en termes d’Evangile composite Marc-Luc-Matthieu que l’on obtient, avec les principes explicatifs, les plus simples et génériques possibles. Cet Evangile tamisé me paraît potentiellement très intéressant à commenter, très riche, plutôt assez cohérent dans son ensemble, et peut-être au final plus proche du Jésus Messie historique, au Jésus philosophe, prédicateur…

          1. Marc Pernot dit :

            On a le droit, bien entendu, de sélectionner pour soi-même ses versets préférés, d’en faire une compilation. C’est très personnel.
            En un sens, c’est ce que je fais avec mes simples petits versets https://jecherchedieu.ch/reflechir-avec-la-bible/un-simple-verset-de-la-bible/

  2. André dit :

    Bonjour à tous
    Donc si je comprends la suite de ces versets ne sont pas à prendre aux pieds de la lettre ! Peux être qu’il n’ont même jamais été prononcé par Jésus.

    1. Marc Pernot dit :

      Souvent, effectivement, il est bon de lire la Bible par l’Esprit plutôt qu’à la lettre. Mais là j’ai bien l’impression de les lire en respectant la lettre de cette parole. Et il me semble qu’il est vraisemblable que Jésus l’ait prononcée.

  3. Pascal dit :

    La parole est très claire. Dieu est en nous et pas à l’extérieur. Il ne sert donc à rien de chercher un dieu extérieur. C’est ce que démontre Jésus tout au long de l’évangile. L’évangile est un mode d’emploi de la vie. Jésus nous dit « Je suis venu pour que vous ayez la vie en plénitude » Pas à moitié, mais en totalité. Il dit aussi « qu’il vous soit fait selon votre croyance ». Ce que je crois exprime ce que je suis. JE SUIS est le chemin, la vérité, la vie, la porte….

    1. Marc Pernot dit :

      Grand merci.

      Petite précision : Jésus n’a pas dit « qu’il te soit fait selon ta croyance », mais il a dit « qu’il te soit fait selon ta foi » (Matthieu 8:13), avec le verbe pisteuo à l’indicatif, suggérant un mouvement vers Dieu. La foi est une relation, une recherche, un amour de Dieu, un tâtonnement, un cheminement pas à pas. La croyance est plus cérébrale, toujours discutable puisqu’il s’agit de prétendre connaître et décrire ce qui dépasse toute connaissance et tout langage : Dieu.

      Donc, d’accord, il s’agit dune vie qui nous est intérieure. Mais en même temps, Dieu n’est pas que dans le petit cœur de l’humain. Avant même que l’humaine existe, Dieu est à l’œuvre. Je pense, en tout cas.

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