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Développement

Quand les difficultés s’accumulent, j’ai l’impression que le signal entre Dieu et moi est brouillé, qu’on est déconnectés

Par : pasteur Marc Pernot

jeune homme s'interrogeant - Photo by Kenny Eliason on Unsplash

Question posée :

Bonjour pasteur,

Je voudrais commencer par vous remercier pour tout ce que vous avez entrepris avec ce site, que je fréquente depuis de nombreux mois déjà. À la lecture de vos réponses à d’autres visiteurs, je vois bien que vous leur apportez un éclairage à la fois rassurant et fructueux, cela se ressent dans leurs réactions. Merci infiniment de prendre la peine d’en faire de même pour moi.

Je suis un étudiant de 23 ans, dans une situation je pense assez répandue parmi mes semblables : études difficiles, angoisse de l’avenir, crises en tous genres… rien d’extraordinaire. Vient de s’y ajouter l’annonce d’une prochaine opération chirurgicale qui ne présente aucun danger pour ma vie, mais qui entraînera une convalescence assez longue et des soins post-opératoires plutôt effrayants. Bien sûr, il y a pire, ce qui pousse à relativiser, mais j’avoue que le mélange de tout ça est parfois difficile à porter. S’y ajoutent aussi la culpabilité, l’envie d’avoir fait différemment, peut-être d’avoir consulté plus tôt…

Être chrétien peut parfois compliquer les choses, car c’est peut-être plus exigeant, mais la force que l’on peut en tirer dépasse de loin cet inconvénient. Grâce à vos interventions passées, j’ai petit à petit compris qu’il ne fallait pas tout attendre de Dieu sur le plan matériel : pour reprendre vos mots, qu’il « fait ce qu’il peut ». Moi qui ai parfois hésité entre diverses branches du christianisme, je me suis rendu compte que les dénominations professant le « si tu n’obtiens rien concrètement, c’est parce que tu pries mal/pas assez », ne me mèneraient nulle part.

J’ai appris à trouver dans la prière (et dans la réflexion que je porte sur Dieu) une source de paix et de réconfort, mais face aux difficultés, je trouve souvent leurs bénéfices très temporaires. Quand on se trouve confronté à des problèmes qui s’accumulent et s’aggravent les uns les autres, auxquels s’ajoute l’inquiétude permanente qu’ils engendrent, j’avoue qu’il est difficile (pour moi en tous cas, et pour le moment j’espère) de trouver dans la prière de quoi prendre suffisamment de hauteur et de recul pour vraiment dompter ses angoisses, ses douleurs, ses peurs… Certaines techniques qui me viennent du stoïcisme m’aident à relativiser un peu aussi, mais une fois plongé « dans la tempête », il en faut peu avant de se laisser noyer. Je n’ai pas l’impression que Dieu me voudrait du mal ou qu’il serait indifférent, mais plus les difficultés s’accumulent et plus j’ai l’impression que le signal entre lui et moi est brouillé, qu’on est déconnectés, ce qui me laisse un peu seul face à mes problèmes.

Je me demandais si vous aviez des conseils pour trouver dans Dieu et dans la prière quelque chose de plus profond, ou en tous cas qui s’avère plus solide, plus ancré en moi, plus durable. Je suis conscient qu’il s’agit peut-être simplement de persévérer dans la prière et éventuellement de l’intensifier, ou bien d’apprendre à accepter que tout comme nos soucis sont plus ou moins pesants selon les jours, la prière ne peut pas tout faire tout le temps… quoi qu’il en soit, vos conseils sont toujours bons à prendre, et j’espère qu’ils serviront à d’autres après moi.

Merci encore pour tout,

Bien à vous,

Réponse d’un pasteur :

Bonsoir

Votre démarche, votre sincérité et votre lucidité sont géniales. Franchement, je pense que c’est très prometteur et que votre démarche vous sera extraordinairement bénéfique, à vous et à votre entourage.

Les difficultés dont vous faites part me semblent absolument normales.

Il arrive qu’une personne ressente parfois un apaisement radical et instantané par la foi. Cependant, les véritables évolutions prennent toujours un certain temps, que ce soit dans les réalisations humaines que dans les évolutions naturelles, il en est de même pour les bénéfices spirituels. Particulièrement dans une réalité aussi complexe que l’humain. L’aide de Dieu, l’action de ce que l’on appelle son souffle, son Esprit ou sa Parole : consiste en la poursuite de la genèse de notre être. Or, déjà, de notre conception à notre naissance il a fallu quelques mois, de notre naissance à une certaine maturité cela prend une quinzaine d’année, et encore une quinzaine d’années pour arriver à l’âge où Jésus arrive au stade où il saisit à bras le corps son projet de vie. En fait, cela prend toute une vie à évoluer, à se co-construire : Dieu en équipe avec nous-même, avec la participation aussi de ceux qui prennent soin de nous, parents, amis, professeurs, médecins…

Quand nous nous trouvons face à une difficulté, si elle n’est pas trop terrible, nous avons en général de quoi faire face avec nos ressources physiques, morales, spirituelles, intellectuelles. Ces ressources peuvent se travailler en souplesse et en forces, ce qui est plus facile quand tout va bien. Ce serait dommage de ne pas les exercer à ce moment là, mais c’est alors que l’on a le plus tendance à simplement nous laisser porter. On peut aussi, je pense, constituer comme des réserves de joie et de bénédiction, cela aussi se prépare, par la louange et par la gratitude au jour le jour.

Nous avons plus de mal quand il nous tombe dessus un essaim de difficultés, car nous nous retrouvons comme entouré d’ennemis, comme le disent bien des psaumes, car c’est un fait d’expérience que c’est alors que nous avons le plus de mal (Ps 22:13-17; 40:13; 88:18; 109:3; 119:61; 140:10).

Et c’est alors que l’aide de Dieu est inestimable, nous en avons le témoignage de génération en génération. Comment se manifeste-t-il ? Il semble que :

  • Spirituellement : il nous donne éclairage et force spirituelle,
  • Intellectuellement : il nous affirme que nous sommes gardé au delà de tout ce qui peut nous arriver de terrible : même diminué notre dignité d’humain, et d’humain vivant en ce monde, n’est absolument pas atteinte, et notre personnalité profonde est et sera toujours gardée.

Mais comme vous le dites très bien, c’est plus sur le moyen terme que l’aide de Dieu se fait sentir très efficacement, comme une genèse de notre être, et des réserves de bénédiction. C’est plus après coupe que l’on note que « quelque chose s’est passé, que du travail a été fait ».

A court terme, il peut arriver que nous nous sentions à sec, sans que le secours de Dieu soit sensible. Ce n’est pas de notre faute, ce n’est pas parce que nous n’aurions pas assez de foi, ni d’intelligence, ni de manque de préparation, non. Je verrais deux raisons à cela :

1) C’est parce que Dieu travaille alors dans la profondeur de l’être

C’est vrai que c’est surtout une paix et un réconfort psychologique que nous aimerions. C’est important, mais c’est plus un bénéfice collatéral, si je puis dire,

L’aide de Dieu ne se manifeste pas nécessairement comme un sentiment religieux. Ce registre n’est pas le tout de l’action de Dieu, et la personne humaine est loin de se limiter à cela. Que Dieu apporte un secours, on s’en rend compte souvent après coup. Qu’on ne s’en est pas sorti tout seul avec nos petites forces, ni la seule solidarité et technique humaines (très appréciables au demeurant). C’est le témoignage que j’ai reçu de bien des personnes, ayant vécu des choses extrêmement difficiles. Une force que nous ne connaissions pas, transcendante qui a mobilisé en eux une force.

2) Cela peut être aussi parce que ce qui nous éprouve est simplement trop

Que cela sature notre champ de perception profonde comme le soleil nous empêche de voir les étoiles. Voir par exemple Jésus, on ne peut pas dire qu’il manque de foi ni de forces, ni qu’il ne prie pas assez. Et pourtant à Gethsémanée, il est pris d’angoisse, il a besoin de sentir ses plus proches amis autour de lui (un bon conseil, mais il a de la chance d’avoir 3 amis, ce n’est pas le cas de tout le monde), il prie effectivement Dieu, mais il doit s’y prendre à plusieurs reprises, encore et encore, avant qu’il sente la présence de Dieu, que s’établisse comme un début de dialogue, et prenne courage (Marc 14:33-41). Avant que le sentiment de vide le reperdre sur la croix, où effectivement il ne sent plus la présence de Dieu le soutenir, il se sent abandonné, ne comprenant plus le sens de ce qui lui arrive (Marc 15:34-37).

Par définition, il est normal d’avoir du mal face aux difficultés. Bien sûr. Nous n’avons pas à nous en vouloir d’avoir du mal, et personne ne peut nous en vouloir de cela, et Dieu encore moins.En ce qui concerne la difficulté à affronter l’instant présent de la souffrance et de l’angoisse, nous sommes comme Jésus, nous subissons durement.

Je pense que ce verset de l’apôtre Paul est dans un certain sens exact « Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés/éprouvé au-delà de vos forces; mais avec la tentation / épreuve il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter. » (1 Corinthiens 10:13). Mais ce verset pose deux dangers d’interprétation assez graves :

D’abord, évidemment, Dieu ne tente ni n’éprouve personne. C’est ce monde qui a une certaine dureté. C’est pourquoi on peut lutter franchement contre ce qui nous tourmente, c’est avec Dieu que nous luttons.
Ensuite, ce verset est parfois faux. Il arrive que le bénéfice de l’aide de Dieu sur nos forces immédiates ne soit pas suffisant et que les catastrophes qui tombent sur une personne dépassent ses forces humaines et spirituelles, et que cette personne s’écroule alors sans que cela soit sa faute. C’est là que ce verset est dangereux, car sa lecture à la lettre peut être culpabilisante, désespérante pour un personen qui sent qu’elle n’a pas la force. Non seulement elle serait en grande peine, mais en plus ce serait sa faute de ne pas relever la tête : coup de massue ajoutant la peine à la peine. D’où l’importance de la solidarité et de la compassion, afin de se soutenir les uns les autres « Si quelqu’un est plus fort qu’un seul, deux peuvent lui résister; et la corde à trois fils ne se rompt pas facilement. » (Ecclésiaste 4:12). Jésus le sait, lui qui a cherché des amis, même s’ils sont loin d’être à la hauteur, ces apôtres, l’humain n’est pas seulement une petite personne comme un fétu de paille sur les vagues, il est membre d’un corps. Même Jésus a eu besoin d’une épaule à ses côtés.

Bon courage, bonnes forces dans ces combats. Que la paix de Dieu vienne en votre âme.

Il vous bénit et vous garde.

par : pasteur Marc Pernot

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12 Commentaires

  1. Claire-Lise Rosset dit :

    Bonjour,

    Dieu ne vous répond pas par des signes, mais cela ne l’empêche pas de s’asseoir à côté de vous dans votre souffrance, silencieux peut-être, mais pour souffler intérieurement sur vos braises de Vie dans l’escalade des difficultés qui vous assaillent.

    Dans son combat de Gethsémané, un Ange est venu fortifier Jésus juste « avant d’entrer en agonie » est-il dit, comme il nous arrive dans nos agonies existentielles.

    Pourquoi Dieu ne vous fortifierait-il pas dans votre propre combat de Gethsémané ? Par le soutien d’ « anges- messagers » en chair et en os dont il a le secret pour vous aider à renaître de vos propres cendres ? Par une de ses paroles qui est Esprit et Vie glanée dans le secret de votre relation avec Dieu ?

    Pour aller plus loin :
    Quand Dieu ne répond pas, Une réflexion biblique sur le silence de Dieu, Pierre Coulange, Cerf, 2013

    Avec toute ma compassion
    Claire-Lise Rosset

  2. N. dit :

    L’auteur de la question :
    Bonjour pasteur,

    Merci beaucoup pour votre réponse (rapide!) qui ne me déçoit vraiment pas, vous m’aidez à remettre du clair dans mon esprit un peu embrouillé. Merci d’avoir pris ce temps.

    Les versets tirés de l’Évangile selon Marc dont vous me faites part sont particulièrement éclairants. C’est l’un des livres que j’ai relu le plus récemment, mais je crois sans me détacher vraiment du récit lui-même, sans voir ce qu’il pouvait m’apporter. J’avais fait le parallèle avec les sentiments qu’éprouve Jésus sur la croix, mais l’épisode de Gethsémanée, après relecture, résonne plus profondément encore.

    J’essaierai de garder vos mots en mémoire, notamment sur le fait que l’on se rend souvent compte de l’aide reçue de Dieu après coup : à bien y réfléchir, je réalise que c’est tout à fait vrai.

    Merci encore, et Dieu vous garde,

    Bien à vous

  3. Gérard dit :

    Bonjour Cher Pasteur et bonjour à l internaute
    Dans la difficulté de nos épreuves, l essentiel est de réussir à les traverser, quand on ne peut pas les résoudre.
    Aussi, toutes les solutions qu on peut trouver et susceptibles de nous faire du bien , nous faire tenir debout, sont à prendre.
    Par expérience vécue, Dieu peut se servir de personnes pour les faire parler aux personnes éprouvées, avec les mots appropriés pour réconforter les personnes éprouvées.
    J’ai appris aussi qu une sainte s imaginait que Jésus lui tenait la main, alors qu elle était particulièrement éprouvée.
    Quand on est dans les grosses difficultés, le temps est toujours trop long. Et comme notre nature humaine est de chercher à gérer et apporter une solution à nos problèmes, ce qui est fort juste, pour autant, quand on n a aucune solution, ni même personne d autres, alors on en vient à crier à Dieu, le tout puissant. Notre cerveau va alors focaliser sur Dieu. Et le temps passant, me concernant , à force d attendre, d attendre , malgré les nombreuses prières ( pas forcément faîtes par intérêt ), j’en étais venu à accuser Dieu d avoir permis mon gros problème. Au bout d un bon moment, plusieurs années, je me suis rendu compte que l accuser n était pas la bonne option. Et j’essaie de penser de moins en moins à mon problème, me disant que bon nombre d’humains eu ont des pires. J essaie de faire des activités qui me nourrissent et aussi et surtout je me force à rentrer en communication avec les autres , lesquels par leur différence , vont m enrichir de leur savoir.
    J’ai connu quelques personnes, des connaissances et de ma famille, qui se sont refermés sur eux mêmes, s isolant, et malheureusement, ça s est mal terminé.
    Merci Cher Pasteur pour votre site qui nous enrichit et nous fait progresser sur notre chemin.
    Que Dieu vous bénisse.

  4. Bijou dit :

    Bonsoir comment allez-vous j’aimerais vous Posez une ou deux questions
    Pourquoi les croyants vivent des moments difficiles beaucoup plus que les non croyant quand je dis non croyant je fait allusion aux personnes qui ne reconnais pas Jésus Christ comme seigneur et sauveur. J’ai l’impression qu’on traverse beaucoup de choses tristes éprouvantes… que ceux qui ignorent Dieu … Y’a des choses qui nous arrivent des fois bon qui m’arrivent des fois et je me pose des questions ou se trouve mon Dieu parceque dans certains cas je me sens abandonné en quelques sortes comme ci j’étais pas écouté
    J’ai posé cette question à plusieurs hommes de Dieu et j’aimerais écouter votre réponse
    Bonne soirée.

    1. Marc Pernot dit :

      Marc Pernot

      16:52 (il y a 1 heure)

      À Bijou
      Bonjour

      Merci pour votre question.

      Je ne pense pas que les chrétiens soient plus éprouvés par les malheurs que les athées. Les catastrophes, les maladies, les guerres frappent le juste comme l’injuste. J’ai connu des fidèles cumulant les malheurs et des fidèles épargnés de tout malheur grave, de même pour des athées.

      De toute façon, la foi n’est pas pour nous une superstition, censée nous porter chance. Celui qui s’imagine que Dieu fonctionne ainsi se trompe. Dieu aime et l’amour vrai ne s’achète pas. Jésus nous dit que Dieu aime même son ennemi et qu’il cherche à lui faire du bien, aussi à lui.

      Les malheurs ne viennent jamais de Dieu, car il est le Dieu de la vie, le Dieu qui soulage, relève, donne la paix à notre âme. Le malheur vient du chaos du monde et de la méchanceté des humains. Et ce n’est pas la volonté de Dieu, il a pour chacun des projets de vie et de joie.

      Mais il est vrai que le croyant engagé a tendance à avoir le cœur sur la main, à penser à son prochain dans le malheur. Cette compassion fait que, par définition, le fidèle va souffrir de voir son prochain souffrir, il va l’aider et portera ainsi une part de sa souffrance. C’est ce que fait Jésus et c’est même comme cela que Jésus est amené à la croix. Si Jésus avait été égoïste, il serait resté tranquillement chez lui à faire le charpentier et personne ne lui aurait fait d’ennuis, probablement. C’est sa compassion qui fait que le fidèle souffre plus que l’égoïste qui ne pense qu’à lui et qui mobilisera toutes ses ressources pour arranger seulement ses propres affaires. Dans ce sens on peut dire que le croyant engagé subit plus de choses éprouvantes, mais c’est dans le bon sens, pour soulager les souffrances de l’humanité à l’exemple du Christ.

      Dieu vous bénit te vous accompagne.

  5. Gérard dit :

    Je suis d accord avec l internaute  » bijou « . Ne serait ce que dans mon entourage, je connais des personnes qui se disent athées et tout va merveilleusement bien pour eux. J en connais d autres qui proclament qu ils sont contre la religion et critiquent même les gens qui vont à la messe et tout va merveilleusement bien. Je dis tout de suite  » je n’en suis pas jaloux « .
    J’ai lu plusieurs écrits de religieux qui déclarent  » je ne comprends pas pourquoi ce sont les plus faibles et les plus pauvres qui sont éprouvés dans notre monde.
    On voit bien et on entend bien que les personnes odieuses continuent leurs méfaits , sans cesse, comme les serial killer.
    Jésus Christ a bien dit à l’intention de ses disciples  » ils m’ont persécuté, ils vous persecuteront « .
    Une grande théologienne de Eglise en France a dit  » en général, ceux qui se mettent au service du Christ, ne meurent pas dans leur lit « . Combien de personnes politiques dans le Monde ont été tuées, car il s’agit de personnes qui se sont battues pour la paix, pour l égalité sociale, et bien d autres causes humanitaires.
    J analyse le fait , que quand on prend position pour la défense du petit , du pauvre, ça dérange certaines personnes. À l exemple de Mère Theresa qui s occupait des enfants dans les bidonvilles, ça n a pas été facile avec les autorités locales qui voulaient bien stopper son action bienveillante. Et combien d autres.
    Certains déclarés  » bienheureux  » ou Saints alors qu’ils ont persisté dans l amour du Christ, ont vu leurs mains marquées par les stigmates du Christ. On est bien d accord que ce ne sont pas eux mêmes qui ont pu se les faire !!!.

  6. Gérard dit :

    En 2020, le groupe religieux chrétien , le plus persécuté dans le monde, à cause de leur foi. Il faut le savoir.
    Et je suis comme beaucoup d’autres, à ne pas comprendre . Et je suis pourtant sûr que Dieu n est pas coupable. Je crois beaucoup plus à des gens mal inspirés qui écoutent la mauvaise  » voix  » , pensent mal et donc agissent mal.

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