« Et tous verront le salut de Dieu. » (Luc 3:6)

Le Salut universel : l’amour de Dieu est-il un concours sélectif ou une grâce pour tous ?

« Et tous verront le salut de Dieu. » (Luc 3:6)

C’est ainsi que l’Évangile annonce que l’antique prophétie commence enfin à s’accomplir. Elle commençait par l’appel déchirant de Dieu : « Consolez, consolez mon peuple, parlez-lui au cœur, criez-lui que son combat est terminé, que sa faute est graciée, que la main de l’Éternel lui donne au double avec abondance… alors la gloire de l’Éternel sera révélée, et à l’instant toute chair la verra, car la bouche de l’Éternel a parlé. » (Ésaïe 40:1-5)

La grâce divine : une amnistie universelle pour l’humanité

Tout chantage est terminé, le verdict est tombé : nous verrons tous le salut de Dieu : nous allons tous au paradis, Dieu y travaille efficacement.

Le pardon de Dieu : la fin de la rancuneIl y a une amnistie : Dieu ne garde pas rancune de notre passé. La difficulté pour lui n’est pas là, ce sont nos faiblesses : Dieu travaille à les combler par sa main généreuse. C’est un soin. Il y travaille par sa parole : c’est-à-dire, dans ce contexte, c’est un travail de création doux, convaincant, inspirant. Il nous dit en particulier : « Que la lumière soit » (Genèse 1:3) et nous commençons à voir clair de nos propres yeux la valeur réelle des choses et des êtres. Qui choisirait alors ce qui est mauvais ou méchant ?

Le Salut de Dieu : la manifestation de son action efficace

Et donc « la gloire de l’Éternel est en train d’être révélée », ce qui signifie dans le langage de la Bible : son action se montre comme étant réellement efficace.

Le salut universel : un amour paternel et inconditionnel

Bien sûr que Dieu veut que chacun de ses enfants entre dans la plus belle vie possible, profonde, belle, éternelle, embellissant la vie autour de lui. Mais beaucoup pensaient qu’il fallait savoir se saisir de cette opportunité pour qu’elle se réalise. Le salut serait comme un concours sélectif. Aucun père, aucune mère aimante ne trie ainsi parmi ses enfants. Dieu non plus, bien sûr. Il arrive que des gens très bien aient un enfant qui devienne un brigand. Ces textes nous disent que Dieu, lui, y travaille et finit toujours par sauver chacun. Même le brigand ouvrira tôt ou tard les yeux et sera changé.

Déjà, ce verset de l’Évangile selon Luc nous dit d’avoir confiance : nous sommes dans la bonne main de Dieu : il commence à faire de nous un être sauvé, il y arrive.

par : pasteur Marc Pernot
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