Photo en noir et blanc d'une fillette devant un petit gâteau et ouvrant de grands yeux comme devant une formidable surprise - Photo de Nathan Bingle sur https://unsplash.com/fr/photos/fille-devant-le-gateau-K9MaGDSbOTg
Texte Biblique

« Célébrez l’Éternel, car il est bon, et sa grâce est pour toujours ! » (Psaume 118:1)

Ce psaume appelle Dieu « l’Éternel », en hébreu YHWH (Yahouh). Ce mot est curieux : il s’agit du verbe être conjugué à la fois au passé, au présent et au futur. Appeler Dieu ainsi, cela le présente comme étant la source de l’être, ce qui nous rend plus vivant, ce qui nous grandit et nous épanouit. Il est Dieu comme pure source de bonté, de soins, de pardon, de secours. C’est diamétralement opposé à ce dieu terrible que l’on a parfois imaginé.

C’est donc pour les actes de l’Éternel que le Psaume 118 nous appelle à la louange. Comment faire ? Cela nous invite à rechercher les traces de cette source de vie dans notre passé, dans notre présent et dans le futur.

Nous ouvrirons les yeux de notre mémoire bienveillante pour chercher les traces de l’action de l’Éternel, dans ceux qui nous ont aimés, ces moments qui nous ont engendrés.

C’est ensuite dans notre présent, maintenant, en ce monde, que nous pourrons avoir ce regard qui cherche à discerner cette présence divine qui nous garde.

C’est aussi pour le futur que nous nous préparons à entrer dans la louange. Nous ne pouvons pas savoir ce que Dieu pourra faire et ce qu’il va encore inventer en notre faveur. Mais nous savons déjà que ce sera bon et que ce sera surprenant. C’est pourquoi, probablement, ne faut-il pas avoir trop d’idées trop précises de ce que Dieu pourrait nous apporter demain. Cette louange anticipe ses gestes.

Jean, dans l’Apocalypse 1:4, donne une belle traduction de ce nom YHWH : « Celui qui est, qui était et qui vient. »  en « celui-là », donc rien à craindre. Il vient, il se déploie, nous montrant encore une nouvelle (bonne) facette de sa façon d’être, toujours fidèle à sa bonté. C’est donc une joie de nous préparer à une bonne surprise comme au matin de Noël quand nous étions enfants et que nous anticipions d’aller voir si, au pied du sapin, il avait été déposé quelque chose par nos parents qui nous aiment.

par : pasteur Marc Pernot

verset médité prêt à être imprimé

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