Quelle est la signification de « Tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église » ?
Question posée :
Bonjour
quelle est l’explication profonde de Mathieu 16:18-19 « Jésus dit : moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur ce roc je bâtirai mon Eglise, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. Je te donnerai les clés du royaume des cieux: ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. »
Merci
Réponse d’un pasteur :
Bonsoir
Bravo de lire la Bible et de vous poser des questions !
Ce passage est bien entendu hautement délicat, car il est parfois utilisé par certaines personnes d’une église sœur comme argument pour dire qu’elle est la meilleure des églises… et peut-être même la seule véritable église.
Il y a plein de difficulté à bâtir (si je puis dire) sur cette phrase le fait que le pape serait le chef de l’église chrétienne universelle (l’Eglise avec un grand E) :
Quelques paragraphes plus loin Jésus appelle Pierre « Satan », si l’on prend à la lettre le passage où il le félicite, pourquoi ne pas prendre à la lettre le passage où il le gronde hyper sévèrement ? Qu’est-ce que c’est que la pierre sur laquelle le Christ bâtit son église ? Pas sur satan quand même ! Mais plutôt sur ce que Pierre vient faire de bien juste avant : il vient de dire à Jésus : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » (Matthieu 16:16). Il est plus probable que ce soit cela, la Pierre sur laquelle bâtir l’Eglise Universelle : la personne de Jésus comme Christ (salut de Dieu pour l’univers), et fils du Dieu vivant. Je pense que c’est effectivement la réalité, au delà de toutes les sensibilités diverses, s’il y a un seul point rassemblant absolument tous les chrétiens c’est bien la personne du Christ, et aucune autre personne. Quant à Pierre, il a dit cela par l’Esprit, mais lui-même quelque moments après se place au dessus du Christ, et c’est franchement moins bien.
Il y a un jeu de mot, effectivement entre « tu es Pierre » et le « sur cette pierre ». Mais il y a une différence entre les deux, le premier « Pierre » est masculin et le segond « pierre » est au féminin, il faudrait traduire : « Tu es Rocher et sur cette roche je bâtirai mon église. »
Pierre n’est pas ici chargé de bâtir l’église du Christ, mais dans cette phrase, c’est Christ qui bâtira son église. Mais, même si ce passage fait de Pierre le chef des disciples à ce moment là, rien ne dit que cela doive durer toute sa vie. La preuve c’est que si Pierre semble être effectivement le chef des apôtres au début du livre des Actes, il perd ensuite cette première place et c’est « Jaques le frère du Seigneur » qui devient le chef incontesté au dessus de Pierre, de Paul et des autres apôtres (voir le livre des Actes chapitre 15, par exemple).
Rien n’est dit ici que Pierre aurait ici la mission de bâtir l’église (puisque c’est Christ qui se promet d’agir), mais même si Pierre était chargé d’y participer par ces mots de Jésus, rien n’est dit sur le fait que cette charge se transmette de main en main à un successeur choisi par lui.
Dès l’origine, il y a eu une grande diversité de foi et de cheminement, de théologie et de sensibilités. Certains disciples du Christ sont restés juifs, d’autres étaient plus charismatiques, certains baptisaient, d’autres (comme l’apôtre Paul) ne baptisaient pas ou très rarement… Cela montre la grande liberté qui régnait alors, bien loin des dogmes obligatoires, la fondation solide qui unit toute cette diversité est bien la personne de Jésus comme Christ.
Mais bon, si des chrétiens veulent se rassembler en une église et se donner un chef, c’est bien leur droit et je n’ai absolument rien contre (tant qu’on ne m’impose pas de reconnaître ce monsieur comme le chef de tous les chrétiens). Pour moi, je ne reconnais qu’un seul chef dans ce domaine : le Christ. Il y a un seul que nous pouvons appeler Père : Dieu (mis à part notre petit papa, si nous avons la chance de le connaître ou de l’avoir connu).
Pour l’histoire des clefs
Jésus donne le même pouvoir un peu plus loin aux disciples, pas seulement aux apôtres, ni à Pierre seul : « Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel. » (Matthieu 18:18), que l’on retrouve aussi dans l’évangile selon Jean 20:19-28 (aux disciples présents, hommes et femmes) : « Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. »
Une chose semble claire dans ces passages : c’est que c’est une question de vie ou de mort que nous soyons des témoins actifs et explicites de notre confiance en Christ. Si nous sommes seulement des chrétiens de l’ombre, incapables de témoigner du Christ, alors Christ nous « reniera aussi devant son Père qui est dans les cieux », et ceux que nous n’auront pas déliés resterons liés par le péché et par la mort.
Il y a des choses très gênantes dans certaines interprétations de ces textes. C’est que l’on pourrait penser que Dieu est terrible, qu’il nous veut du mal et qu’il faudrait arriver à le convaincre d’être enfin bon pour les humains. On pourrait même penser d’après la version de Jean que si nous ne témoignons pas du Christ, lui-même cessera de nous vouloir du bien, qu’il se désintéressera de notre cas, et n’irait donc plus plaider notre cause gentiment auprès de son terrible Père impitoyable de justice et de vengeance. Cette façon de comprendre ces textes n’est pas raisonnable, car s’il y a une chose dont on peut être certain dans l’Évangile, c’est que « rien ne pourra jamais détruire l’amour de Dieu, tel qu’il a été manifesté en Jésus Christ » (comme le dit Paul en Romains 8). C’est ce qu’on appelle la grâce de Dieu : sa bonne volonté, même pour le pire d’entre les humains, ne peut être atteinte par quoi que ce soit. Toujours, sans se lasser, Dieu nous parle, il attend que nous nous tournions un peu plus vers lui, que nous recevions sa parole, et que nous devenions ainsi un peu plus des personnes capables d’aimer, de faire la paix, de soulager les souffrances, de protéger les petits…
Et qu’est ce qui peut empêcher Dieu de nous faire du bien ? Ce ne peut pas être de la mauvaise volonté de sa part, comme si tout d’un coup il ne nous voulait plus de bien. Si Dieu ne nous fait pas de bien et si le Christ ne se déclare pas pour nous, c’est qu’ils ne peuvent pas le faire, qu’ils en sont empêchés. Et il y a une seule chose qui puisse les en empêcher, c’est nous-mêmes. Dans le cadre de l’Évangile, la bénédiction de Dieu est donnée à la personne gratuitement, sans qu’on ait besoin de l’en prier. Mais ce que Dieu nous propose nous concerne trop intimement pour qu’il désire, ou qu’il puisse nous l’imposer.
Alors quel est notre pouvoir des clefs qui nous est donné ? C’est annoncer l’amour et le pardon de Dieu aux personnes, leur dire le bien que Dieu nous a fait à nous. Alors, ces personnes auront la liberté de faire ce qu’elles veulent. Mais si les chrétiens ne leur disent pas cela, il y a un risque qu’elles ne puissent trouver ce chemin.
C’est ce que dit l’apôtre Paul :
« Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru ?
Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ?
Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a personne qui prêche ?
Et comment y aura-t-il des prédicateurs, s’ils ne sont pas envoyés ?
Selon qu’il est écrit :
Qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes nouvelles ! »
(Romains 10:13-15)
Mais si ce n’est pas spécifiquement sur Pierre l’imparfait et le pécheur pardonné que Jésus bâtit son Église, pourquoi est-ce à lui qu’il le dit? Pourquoi pas à Jean? ou à Jacques? ou à tous en même temps. Les paroles comptent quand même dans la Bible…
Et pourquoi c’est à lui spécifiquement qu’il donne le nom de Képha et sur cette képha il bâtit son Église (en hébreu et araméen c’est le même nom pour Pierre-Képha, et pour la pierre-képha. Jésus ne parlait pas en grec tout de même… Et à ma connaissance, à personne d’autre il n’a donné un nouveau nom qui indique une mission. Une mission, ou vocation, de fondation ici dans le cas de la pierre.
S’il n’avait pas voulu signifier que c’est vraiment Pierre en tant que chef du groupe que Jésus avait voulu bâtir son Église, eh bien il ne lui aurait pas dit cela, vous ne trouvez pas?
Le poisson ne se laisse pas si facilement noyer… si on peut dire… avec jeu de mots…
Dans les Actes des Apôtres il est vrai qu’on voit Pierre jouer un rôle de chef, sans qu’aucune procédure de succession ne soit décrite.
Cependant, les Pères de l’Église, Irénée de Lyon particulièrement, considèrent que saint Lin a succédé à Pierre, et tous ont reconnu cette succession et les autres qui ont suivi jusqu’à certains schismes qui portaient sur autre chose… Donc tout à coup il fallait contester la primauté de Pierre (du pape) pour se justifier d’avoir claqué la porte…
Voilà.
Oui, vous avez raison, Jésus parlait sans doute hébreu ou araméen selon les moments et les personnes à qui il s’adressait. Ce sont les évangiles qui ont été écrits par les témoins directs (Matthieu, Jean), ou par la première génération en recueillant le témoignage des apôtres (Marc et Luc) qui ont été écrit en grec et qui rapportent cela.
Reste que Pierre passe de l’homme inspiré par l’Esprit à l’homme satanique très rapidement, comem pour nous tous : l’humain n’est pas une solide fondation, mais seulement l’Esprit qui anime parfois l’humain.
C’est ce que nous voyons par la suite : Pierre devient effectivement leader dès la Pentecôte, supplantant Marie-Madeleine qui avait l’ascendant, apparemment, alors que les apôtres, Pierre et Jean compris, sont encore lents à croire. Nous voyons dans plusieurs textes bibliques que Pierre perd très vite cette place de chef de l’église de Jérusalem pour devenir simple apôtre envoyé par Jacques et manifestement craintif devant son ascendant. Le témoignage d’Irénée de Lyon est précieux mais c’est évidemment des générations et des générations plus tard, à une tout autre époque dans l’histoire de l’église chrétienne que celle de la première génération.
Mais telle ou. telle église a évidemment le droit de s’inspirer plus de telle figure, voire de se rattacher à une filiation remontant historiquement à telle personne, si cela l’inspire, et si cela ne la rend pas moins fraternelles avec les autres églises, évidemment.
Si Pierre n’est pas le chef de l’Eglise, expliquez moi le chapitre 21 de l’évangile de Jean. A la résurrection du Christ, il a demandé à Pierre à 3 reprises s’il l’aime, et le Christ lui a dit : paies mes brebis. Pourtant Pierre était avec les autres disciplines.
Soyons honnêtes
Jésus dit à Pierre « pais mes brebis », il fait de lui un pasteur, on est d’accord.
Cette vocation de pasteur ne signifie absolument pas une autorité sur les autres, mais de se mettre au service des autres, au-dessous des autres, comme Jésus vient de le montrer en lavant les pieds de ses disciples (Jean 13).
Quand Pierre cherche tout de suite à s’occuper de la part réservée à Jean, Jésus lui conseille de s’occuper de ses propres affaires et de laisser le Christ s’occuper de ce qu’il réserve aux autres (Jean 21:21-22). La vocation de Pierre ne dit absolument pas que Jean n’aurait par ailleurs pas reçu lui aussi reçu une vocation de pasteur, d’apôtre, cela n’enlèverait rien à la vocation de Pierre.
Cette vocation de Pierre de faire paître les brebis du Christ ne dit absolument pas que Pierre recevrait du Christ le pouvoir de transmettre sa propre vocation, ce qui reviendrait pour lui de décider à la place du Christ quelles seront les vocations des uns et des autres. En tout cas, rien de laisse penser cela dans ce texte.
Ensuite, pourquoi alors cet évangile nous montre ce dialogue de Jésus avec Pierre, et pourquoi trois fois cette question du Christ le poussant à confesser par trois fois son amour du Christ ? Il semble que ce soit parce que Pierre a renié par trois fois le Christ, malgré ses fanfaronnades. Il est presque un Judas. Alors que Jean, lui, osait se montrer au pied de la croix avec Marie. Ce dialogue permet au Christ d’aider Pierre à se pardonner à lui-même, et le « pais mes brebis » est comme un renouvellement de sa conscience d’être apôtre du Christ, chargé de nourrir les humains de l’Evangile du Christ. Vocation que peut être il n’aurait plus osé revendiquer après son reniement. Et comme ce reniement avait été public, il a été très utile de la part de Jésus que sa réhabilitation comme apôtre soit publique. C’est en tout cas une hypothèse de compréhension de ce texte très inspirant.
Oui, ce à quoi il faut regarder n’est pas à Pierre, car comme cela a été dit, Pierre est un homme.
Ce qui est important c’est le message.
Le message qui est l’Évangile de Dieu, la bonne nouvelle qui vient de Dieu.
Jésus prêchait l’Évangile de Dieu :
14 Après que Jean eut été livré, Jésus alla dans la Galilée, prêchant l’Évangile de Dieu.
15 Il disait : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle. (Marc 1)
L’apôtre Paul annonçait l’Évangile de Dieu :
1-4 Paul, serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l’Évangile de Dieu, qui avait été promis auparavant de la part de Dieu par ses prophètes dans les saintes Écritures, et qui concerne son Fils (né de la postérité de David, selon la chair, et déclaré Fils de Dieu avec puissance, selon l’Esprit de sainteté, par sa résurrection d’entre les morts), Jésus-Christ notre seigneur, (Romain 1)
Est-ce que Pierre a annoncé l’Évangile de Dieu ?
Voilà ce qu’écrit Pierre à la fin de sa deuxième lettre :
3 1 Voici déjà, bien-aimés, la seconde lettre que je vous écris. Dans l’une et dans l’autre je cherche à éveiller par des avertissements votre saine intelligence,
2 afin que vous vous souveniez des choses annoncées d’avance par les saints prophètes, et du commandement du seigneur et sauveur, enseigné par vos apôtres,
Pierre donne des avertissements pour éveiller les lecteurs.
Le problème est que Pierre est souvent mis en avant, la religion se sert des écrits de Pierre pour parler de la Vie de Dieu.
Comme ce passage ou Jésus Pose une question : ‘’qui dites-vous que je suis ? ’’ Et ou Pierre répond selon une révélation de Dieu, c’est la révélation qui est mis en avant par Jésus.
C’est par révélation du Père que l’on comprend ce que l’on ne voit pas.
16 Simon Pierre répondit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.
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Mais si ce n’est pas spécifiquement sur Pierre l’imparfait et le pécheur pardonné que Jésus bâtit son Église, pourquoi est-ce à lui qu’il le dit? Pourquoi pas à Jean? ou à Jacques? ou à tous en même temps. Les paroles comptent quand même dans la Bible…
Et pourquoi c’est à lui spécifiquement qu’il donne le nom de Képha et sur cette képha il bâtit son Église (en hébreu et araméen c’est le même nom pour Pierre-Képha, et pour la pierre-képha. Jésus ne parlait pas en grec tout de même… Et à ma connaissance, à personne d’autre il n’a donné un nouveau nom qui indique une mission. Une mission, ou vocation, de fondation ici dans le cas de la pierre.
S’il n’avait pas voulu signifier que c’est vraiment Pierre en tant que chef du groupe que Jésus avait voulu bâtir son Église, eh bien il ne lui aurait pas dit cela, vous ne trouvez pas?
Le poisson ne se laisse pas si facilement noyer… si on peut dire… avec jeu de mots…
Dans les Actes des Apôtres il est vrai qu’on voit Pierre jouer un rôle de chef, sans qu’aucune procédure de succession ne soit décrite.
Cependant, les Pères de l’Église, Irénée de Lyon particulièrement, considèrent que saint Lin a succédé à Pierre, et tous ont reconnu cette succession et les autres qui ont suivi jusqu’à certains schismes qui portaient sur autre chose… Donc tout à coup il fallait contester la primauté de Pierre (du pape) pour se justifier d’avoir claqué la porte…
Voilà.
Oui, vous avez raison, Jésus parlait sans doute hébreu ou araméen selon les moments et les personnes à qui il s’adressait. Ce sont les évangiles qui ont été écrits par les témoins directs (Matthieu, Jean), ou par la première génération en recueillant le témoignage des apôtres (Marc et Luc) qui ont été écrit en grec et qui rapportent cela.
Reste que Pierre passe de l’homme inspiré par l’Esprit à l’homme satanique très rapidement, comem pour nous tous : l’humain n’est pas une solide fondation, mais seulement l’Esprit qui anime parfois l’humain.
C’est ce que nous voyons par la suite : Pierre devient effectivement leader dès la Pentecôte, supplantant Marie-Madeleine qui avait l’ascendant, apparemment, alors que les apôtres, Pierre et Jean compris, sont encore lents à croire. Nous voyons dans plusieurs textes bibliques que Pierre perd très vite cette place de chef de l’église de Jérusalem pour devenir simple apôtre envoyé par Jacques et manifestement craintif devant son ascendant. Le témoignage d’Irénée de Lyon est précieux mais c’est évidemment des générations et des générations plus tard, à une tout autre époque dans l’histoire de l’église chrétienne que celle de la première génération.
Mais telle ou. telle église a évidemment le droit de s’inspirer plus de telle figure, voire de se rattacher à une filiation remontant historiquement à telle personne, si cela l’inspire, et si cela ne la rend pas moins fraternelles avec les autres églises, évidemment.
Si Pierre n’est pas le chef de l’Eglise, expliquez moi le chapitre 21 de l’évangile de Jean. A la résurrection du Christ, il a demandé à Pierre à 3 reprises s’il l’aime, et le Christ lui a dit : paies mes brebis. Pourtant Pierre était avec les autres disciplines.
Soyons honnêtes
Soyons effectivement honnêtes.
Dans ce texte de Jean 21:15-24 :
Dieu vous bénit et vous accompagne
Bonjour,
Oui, ce à quoi il faut regarder n’est pas à Pierre, car comme cela a été dit, Pierre est un homme.
Ce qui est important c’est le message.
Le message qui est l’Évangile de Dieu, la bonne nouvelle qui vient de Dieu.
Jésus prêchait l’Évangile de Dieu :
14 Après que Jean eut été livré, Jésus alla dans la Galilée, prêchant l’Évangile de Dieu.
15 Il disait : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle. (Marc 1)
L’apôtre Paul annonçait l’Évangile de Dieu :
1-4 Paul, serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l’Évangile de Dieu, qui avait été promis auparavant de la part de Dieu par ses prophètes dans les saintes Écritures, et qui concerne son Fils (né de la postérité de David, selon la chair, et déclaré Fils de Dieu avec puissance, selon l’Esprit de sainteté, par sa résurrection d’entre les morts), Jésus-Christ notre seigneur, (Romain 1)
Est-ce que Pierre a annoncé l’Évangile de Dieu ?
Voilà ce qu’écrit Pierre à la fin de sa deuxième lettre :
3 1 Voici déjà, bien-aimés, la seconde lettre que je vous écris. Dans l’une et dans l’autre je cherche à éveiller par des avertissements votre saine intelligence,
2 afin que vous vous souveniez des choses annoncées d’avance par les saints prophètes, et du commandement du seigneur et sauveur, enseigné par vos apôtres,
Pierre donne des avertissements pour éveiller les lecteurs.
Le problème est que Pierre est souvent mis en avant, la religion se sert des écrits de Pierre pour parler de la Vie de Dieu.
Comme ce passage ou Jésus Pose une question : ‘’qui dites-vous que je suis ? ’’ Et ou Pierre répond selon une révélation de Dieu, c’est la révélation qui est mis en avant par Jésus.
C’est par révélation du Père que l’on comprend ce que l’on ne voit pas.
16 Simon Pierre répondit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.
Isabelle