01 novembre 2019
Fragilité & L’appel du Souffle
Peinture de Corinne Vonaesch
« Fragilité »
« Le vent souffle où il veut et tu en entends le bruit, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va »
Jean 3, 8
L’appel du Souffle
Le sommeil : je suis ensommeillée, bercée par des rêves inaccessibles, réfugiée dans un cocon de fantasmes. Un jour, peut-être j’oserai…mais, là j’attends, lovée dans ma rêverie bleue
L’ensablement : Ensablée et prisonnière, je suis comme Adam le glébeux. Gisante, gémissante, ma vie s’éteint. Le poids de mon humanité pèse lourd, trop lourd : impossible de me relever. Je m’enfonce dans la vase, qui m’aspire
La peur : tout me fait peur et cette peur m’encercle et m’envahit, froide et dure. Je me sens isolée de tout ; la vie m’est étrangère, comme Dieu et les autres. Recroquevillée, j’ai arrêté le mouvement de la vie, mordue si fort par l’angoisse. Qui me sauvera ?
La gêne : Que me veut-il ce Dieu ? Pourquoi renaître et devoir répondre à son Souffle de Vie ? Ma vie me va. Que passe sa lumière ! Il me dérange avec son appel à aller je ne sais où…
L’appel du Souffle passe dans notre histoire comme une coulée d’or et de lumière
L’appel du Souffle ouvre la trace d’une liberté à saisir : tout n’est pas joué à notre naissance ; tout n’est pas écrit d’avance.
L’appel du Souffle passe comme une invitation à naître à nouveau, comme un redressement hors du limon de la résignation
Dans ce qui ne se clôt jamais, n’y a t il pas une joie prête à irriguer le sillon vieilli ?
L’appel du Souffle passe…
Laurence Mottier, pasteure
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