17 août 2018

Paul tombé à terre sur le chemin de Damas - Michelangelo
Prédication

« Paul fut relevé de terre, et ses yeux ayant été ouverts, il ne voyait rien… » et ce « rien » était Dieu ? (Actes 9)

Par : pasteur Marc Pernot

(Voir le texte biblique ci-dessous)

prédication (message biblique donné au cours du culte)
à Nancy le dimanche 19 mars 2006

Paul tombé à terre sur le chemin de Damas - Michelangelo
« Paul fut relevé de terre,
et ses yeux ayant été ouverts,
il voyait… rien, il voyait le néant ”

Sur ce passage de la Bible, il existe un commentaire qui a fait grand bruit et dont les échos durent encore depuis 700 ans.

Il me semble, nous dit Maître Eckhart, que ce petit mot (le rien, le néant que voit Paul) a quatre significations :

  • La 1ère : quand il se releva de terre, les yeux ouverts, il vit le néant et ce néant était Dieu.
  • La 2e : lorsqu’il se releva, il ne vit rien d’autre que Dieu.
  • La 3e : en toutes choses, il ne vit rien d’autre que Dieu.
  • La 4e : quand il vit Dieu, il vit toutes choses comme un néant.

Vous pensez bien que ce commentaire du célèbre Maître Eckhart a fait grand bruit, surtout le premier sens “ Paul ouvrant les yeux vit rien, et ce rien, ce néant était Dieu ”! Ce n’est pas une erreur ni une provocation de sa part, cette étonnante conclusion résume même un point essentiel de la pensée d’Eckhart.

Penchons-nous donc avec attention sur ce passage clef du livre des Actes des apôtres.

Paul fut élevé de terre,
et ses yeux furent ouverts

Ce qui est remarquable, c’est qu’absolument toutes les traductions que j’ai trouvées trahissent l’original en mettant : “ Saul se releva de terre, il ouvrit les yeux, mais ne voyait rien.  (Actes 9:8) Or, ce n’est pas ce qui est écrit, ces traductions changent le sujet des verbes, sans se gêner. Dans le texte, ce n’est pas Paul “ qui se relève ” comme le disent nos traductions, mais “ il est relevé ”, on pourrait même traduire qu’il est “ élevé de terre ” ou “ ressuscité ” puisque ce verbe est un des deux verbes de la Bible qui disent la résurrection.

Paul ne se relève pas et il n’ouvre pas les yeux, mais “ il est relevé et ses yeux sont ouverts ” par un autre qui ne peut être que Dieu. Car c’est Dieu qui vient ici à la rencontre de Paul, c’est Dieu qui parle et se montre à lui, c’est Dieu qui le ressuscite. On ne se ressuscite pas soi-même, au mieux on se prépare à accueillir l’événement par lequel Dieu nous fera avancer d’un pas ou de mille, comme ici.

Pourquoi est-ce que les traducteurs osent faire cet inexcusable changement dans le texte ? Parce qu’ils ne peuvent comprendre comment des actes aussi positifs que d’être ressuscité et d’avoir les yeux ouverts par Dieu pourrait déboucher sur cela : ne rien voir ! C’est effectivement impossible si l’on considère cette situation de Paul comme étant négative, comme une blessure provoquée par Dieu le choc de la rencontre d’un pécheur avec sa perfection.

C’est pour cela que la lecture que nous propose Eckhart est intéressante, car elle nous permet de comprendre positivement le fait que Paul ne voit rien, de le comprendre comme un passage de la mort à la vie !

Ses yeux ayant été ouverts, Paul vit le néant et ce néant était Dieu, nous dit Eckhart.

Ce que Paul voit alors, c’est bien Dieu, puisque c’est lui qui parle ici et qui le ressuscite et lui ouvre les yeux. Juste avant, le texte nous dit que les hommes qui voyageaient avec Paul, eux, “ ne voient personne ” contrairement à Paul, qui lui “ ne voit rien ”. Il y a une différence : les hommes entendent la voix, il y a bien quelqu’un, mais ils ne voient pas “ la personne ” qui parle. Par contre, Dieu donne à Paul d’être élevé au-dessus de la terre, “ jusqu’au troisième ciel ”, nous dit-il, au point de ne savoir si c’était vraiment physiquement qu’il a vécu cela. Et ce qu’il a vu et entendu, dit-il dans sa lettre aux Corinthiens, il ne peut rien en dire, sauf que ça a eu lieu. Dans le livre des Actes, ce que Paul trouve de plus fidèle à dire, c’est qu’il a vu, et que ce qu’il a vu c’était un néant. Ce qu’il voit ce n’est pas “ personne ”, il voit quelqu’un mais ce qu’il voit, il l’appelle quand même “ un rien ”, “ un néant” , un invisible.

Cela veut dire deux choses :

  • La première est que Dieu est infiniment plus complexe que tout ce que l’on peut dire et même penser de lui. Paul le savait sans doute, mais maintenant, il fait plus que le savoir, il en fait l’expérience.
  • La seconde chose est que Dieu a une façon d’exister qui est unique en son genre, de sorte que l’on a de quoi hésiter quand on dit tout simplement “ Dieu existe ” tant on peut craindre que des gens puissent penser qu’il existe comme un homme existe, alors que Dieu est plutôt la source de ce qui existe, et donc au-delà de l’existence.

Avant cet événement, Paul croyait connaître la vérité sur Dieu, il le croyait si fermement qu’il la défendait avec force contre les bouleversements apportés par Jésus. C’est rassurant d’avoir une notion de Dieu bien ferme, bien nette, précise. On sait alors de quoi l’on parle quand on parle de Dieu. On sait en quoi l’on croit quand on affirme que Dieu existe. C’est rassurant et confortable, mais le problème c’est que ce n’est pas tout Dieu que l’on adore quand on adore l’idée que l’on se fait de Dieu. Ce que l’on adore alors ce n’est qu’une image, une conception figée, une statue de Dieu, ou pire, une simple formule théologique que l’on répète comme une incantation sans même la comprendre tout à fait !

Paul avait des certitudes théologiques extraordinairement réfléchies, intelligentes et cultivées. Tout à coup, il a une expérience de Dieu, c’est bien Dieu qui est là, ce n’est pas sans rapport avec ce qu’il savait de lui, et pourtant l’idée qu’il se fait de Dieu explose. Il voit Dieu et ce qu’il voit, c’est… tenez vous bien : “ un rien ”, “ un néant ” !

C’est le commencement de la sagesse car, nous dit Jésus, “ personne n’a jamais vu Dieu (Jean 1:18), ce qui est normal puisque “ Dieu est Parole » (Jean 1:1), “ Dieu est esprit (Jean 4:24)

Il y a quelque chose de cette même expérience de perte de l’idée que l’on se faisait de Dieu quand sur la croix “ Jésus s’écrit d’une voix forte : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?  ” (Marc 15:34). Lui-même avait une certaine idée de Dieu, bien entendu, une idée extraordinairement fidèle tant il était en communion, mais l’accomplissement de cette communion à Dieu est de sentir que Dieu est au-delà de tout cela, que même la plus parfaite des conceptions de Dieu que l’on puisse avoir n’est qu’une pauvre projection dans le domaine des idées. À jardin des Oliviers puis sur la croix, Jésus voit s’écrouler tout un pan de sa conception de Dieu face à ce qu’il vit, qui ne cadre pas avec ce qu’il pensait de Dieu, mais aussi probablement à cause d’une relation à Dieu qui n’a jamais été aussi forte que là, dans ces cris qui expriment un vertige mais aussi l’expérience que Dieu est là. Ce n’est pas Dieu qui l’abandonne, bien entendu, mais simplement une certaine idée qu’il se faisait de Dieu, lui qui est pourtant le Christ, et qui est donc un homme.

Il y a aussi dans la tradition juive une conception de Dieu qui va dans le même sens que cette lecture d’Eckhart, puisque, après l’exil, ils cessent de prononcer le nom de Dieu et qu’ils laissent vide le cœur du temple de Jérusalem, la maison de l’Éternel.

Tout cela n’est évidemment pas du nihilisme ou de l’athéisme, comme si Dieu n’existait pas pour les juifs du 2nd temple, ni pour Jésus sur la croix, ou pour Paul au moment même de sa rencontre décisive avec lui ! Au contraire, ils témoignent ainsi de quelque chose de fondamental sur Dieu qu’ils ont reçu à l’occasion même de sa présence.

Même si nous ne croyons plus que Dieu est une sorte de Père Noël, nous avons quand même une certaine idée de Dieu, et c’est une bonne chose, bien entendu. Si Paul n’avait pas été d’abord un excellent théologien, il n’aurait probablement pas été l’apôtre qu’il a été après le chemin de Damas. Mais cette résurrection qu’il reçoit de Dieu est fondamentale, non seulement pour faire évoluer sa conception de Dieu, mais surtout pour lui faire sentir que sa conception de Dieu… ce n’est pas Dieu lui-même, et qu’elle ne peut pas l’être. La meilleure des théologies serait comme un excellent curriculum vitæ, et ce serait fou de le confondre avec la personne même !

Après cet événement, la conception que Paul se fait de Dieu va certainement évoluer, c’est peut-être cela qu’évoque son retour à la vue, avec l’aide des autres et de Dieu. On ne peut rester sans cesse au 72e ciel, ce ne serait pas bon car Dieu veut que nous soyons des êtres autonomes ce qui n’est pas possible si nous étions sans arrêt dans une extase mystique. Sa théologie évolue donc à l’occasion de cette étape de conversion, mais l’essentiel est qu’il sait maintenant que Dieu est au-dessus du visible et qu’il échappe à toute schématisation.

Grâce à cette conscience, Paul est déjà prêt à recevoir de Dieu le prochain éclair de lumière dont il aura besoin pour faire le pas suivant dans son cheminement. Et grâce à cette expérience de Dieu, il peut se laisser un peu transformer par lui, la source de la vie qui est au-delà de tout, au lieu de simplement agir en croyant savoir ce que Dieu veut.

C’est dans les ténèbres que brille la lumière. C’est quand on accepte, avec un certain vertige, de se dessaisir de nos certitudes sur Dieu, c’est alors qu’il pourra peut-être enfin nous donner de l’apercevoir, lui qui est au-delà du visible.

Alors, nous dit maître Eckhart,
Paul ne vit rien d’autre que Dieu.

En effet, ayant vu Dieu, dans un certain sens, tout semble s’effacer, disparaître devant lui, comme les étoiles deviennent invisibles quand on a regardé le soleil. Ou bien est-ce l’inverse : comment porter une telle attention au visible quand on sait que l’essentiel est invisible. Cela ne veut pas dire qu’une conséquence de la conversion devrait être de ne plus s’intéresser à d’autres réalités que celle de Dieu, au contraire, mais, comme le dit Eckhart dans son 3e sens :

En toutes choses, il ne vit rien d’autre que Dieu

Alors il est possible de reconnaître dans ce monde qui nous entoure les signes de l’action de Dieu au lieu de ne voir que le chaos qui demeure encore. Alors, il est possible de reconnaître dans une personne normale la présence de Dieu, et la recevoir, la visiter, lui donner à boire, comme le propose l’Évangile (Matthieu 25:40) parce qu’il y a quelque chose du Christ en elle. Mais pour avoir cette vison-là, il faut avoir fait l’expérience de cet invisible qu’est Dieu et en reconnaître le reflet, l’image dans notre humanité pourtant visible, temporaire, pécheresse, mais habitée par ce que Paul appelle gloire, lumière, puissance, éternité.

L’expérience des disciples face au tombeau vide du Christ à sa résurrection va aussi dans ce sens.

Et fort de cette expérience, comment ne pas vivre autrement ? Comment continuer à vivre en attachant plus d’importance qu’elles ne le méritent à des choses qui sont en réalité bien secondaires nous dit Echhart dans son 4e sens :

Quand il vit Dieu,
il vit toutes choses comme un néant

Que Dieu nous donne d’être ainsi élevés, que jour après jour il nous donne ces touches de résurrection qui nous feront cheminer et devenir à notre mesure apôtre du Christ et non son persécuteur. Amen.

Amen.

Voir ici une autre prédication sur le même thème donnée à Paris.

Textes de la Bible

Actes 9:1-9

Saul, respirant encore la menace et le meurtre contre les disciples du Seigneur, se rendit chez le souverain sacrificateur, 2 et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas, afin que, s’il trouvait des partisans de la nouvelle doctrine, hommes ou femmes, il les amène liés à Jérusalem.

3 Comme il était en chemin, et qu’il approchait de Damas, tout à coup une lumière venant du ciel resplendit autour de lui. 4 Il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait: Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu? 5 Il répondit: Qui es-tu, Seigneur? Et le Seigneur dit: Je suis Jésus que tu persécutes. Il te serait dur de regimber contre les aiguillons. 6 Tremblant et saisi d’effroi, il dit: Seigneur, que veux-tu que je fasse? Et le Seigneur lui dit: Lève-toi, entre dans la ville, et on te dira ce que tu dois faire.

7 Les hommes qui l’accompagnaient demeurèrent stupéfaits; ils entendaient bien la voix, mais ils ne voyaient personne.

8 Saul se releva de terre, et, quoique ses yeux soient ouverts, il ne voyait rien; on le prit par la main, et on le conduisit à Damas.

9 Il resta trois jours sans voir, et il ne mangea ni ne but.

2 Corinthiens 12:1-5

Il faut se glorifier… Cela n’est pas bon. J’en viendrai néanmoins à des visions et à des révélations du Seigneur. 2 Je connais un homme en Christ, qui fut, il y a quatorze ans, ravi jusqu’au troisième ciel (si ce fut dans son corps je ne sais, si ce fut hors de son corps je ne sais, Dieu le sait). 3 Et je sais que cet homme (si ce fut dans son corps ou sans son corps je ne sais, Dieu le sait) 4 fut enlevé dans le paradis, et qu’il entendit des paroles merveilleuses qu’il n’est pas permis à un homme d’exprimer.

5 Je me glorifierai d’un tel homme, mais de moi-même je ne me glorifierai pas, sinon de mes infirmités.

Évangile selon Marc 14:32-36, 15:22-37

14:32 Ils (Jésus en ses disciples) allèrent ensuite dans un lieu appelé Gethsémané, et Jésus dit à ses disciples: Asseyez-vous ici, pendant que je prierai. 33 Il prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et il commença à éprouver de la frayeur et des angoisses. 34 Il leur dit: Mon âme est triste jusqu’à la mort; restez ici, et veillez.

35 Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta contre terre, et pria que, s’il était possible, cette heure s’éloigne de lui.

36 Il disait: Abba, Père, toutes choses te sont possibles, éloigne de moi cette coupe! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux.

15:22 et ils conduisirent Jésus au lieu nommé Golgotha, ce qui signifie lieu du crâne. 23 Ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de myrrhe, mais il ne le prit pas. 24 Ils le crucifièrent, et se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort pour savoir ce que chacun aurait.

25 C’était la troisième heure, quand ils le crucifièrent. 26 L’inscription indiquant le sujet de sa condamnation portait ces mots: Le roi des Juifs. 27 Ils crucifièrent avec lui deux brigands, l’un à sa droite, et l’autre à sa gauche. 28 Ainsi fut accompli ce que dit l’Ecriture: Il a été mis au nombre des malfaiteurs.

29 Les passants l’injuriaient, et secouaient la tête, en disant: Hé! toi qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours, 30 sauve-toi toi-même, en descendant de la croix! 31 Les principaux sacrificateurs aussi, avec les scribes, se moquaient entre eux, et disaient: Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même! 32 Que le Christ, le roi d’Israël, descende maintenant de la croix, afin que nous voyions et que nous croyions! Ceux qui étaient crucifiés avec lui l’insultaient aussi.

33 La sixième heure étant venue, il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure.

34 Et à la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte: Eloï, Eloï, lama sabachthani? ce qui signifie: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’ ‘as-tu abandonné?

35 Quelques-uns de ceux qui étaient là, l’ayant entendu, dirent: Voici, il appelle Elie. 36 Et l’un d’eux courut remplir une éponge de vinaigre, et, l’ayant fixée à un roseau, il lui donna à boire, en disant: Laissez, voyons si Elie viendra le descendre. 37 Mais Jésus, ayant poussé un grand cri, expira.

 

2 Corinthiens 3:17-4:18

Le Seigneur c’est l’Esprit; et là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté. 18 Nous tous dont le visage découvert reflète la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, par l’Esprit du Seigneur.

1 C’est pourquoi, ayant ce ministère selon la miséricorde qui nous a été faite, nous ne perdons pas courage. 2 Nous rejetons les choses honteuses qui se font en secret, nous n’avons point une conduite astucieuse, et nous n’altérons point la parole de Dieu. Mais en publiant la vérité, nous nous recommandons à toute conscience d’homme devant Dieu. 3 Si notre Evangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent; 4 pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne voient pas briller la splendeur de l’Evangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu. 5 Nous ne nous prêchons pas nous-mêmes; c’est Jésus-Christ le Seigneur que nous prêchons, et nous nous disons vos serviteurs à cause de Jésus.

6 Car Dieu, qui a dit: La lumière brillera du sein des ténèbres! a fait briller la lumière dans nos coeurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ. 7 Nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous.
8 Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l’extrémité; dans la détresse, mais non dans le désespoir; 9 persécutés, mais non abandonnés; abattus, mais non perdus;
10 portant toujours avec nous dans notre corps la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps.

11 Car nous qui vivons, nous sommes sans cesse livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre chair mortelle. 12 Ainsi la mort agit en nous, et la vie agit en vous. 13 Et comme nous avons le même esprit de foi qui est exprimé dans cette parole de l’Ecriture: J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé! nous aussi nous croyons, et c’est pour cela que nous parlons, 14 sachant que celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera aussi avec Jésus, et nous fera paraître avec vous en sa présence. 15 Car tout cela arrive à cause de vous, afin que la grâce en se multipliant, fasse abonder, à la gloire de Dieu, les actions de grâces d’un plus grand nombre.

16 C’est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et même si notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. 17 Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, 18 un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles.

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