
« Que vois-tu, Jérémie ? Je vois une branche d’amandier. » (Jérémie 1:11)
Par l’Esprit que Dieu nous a donné, nous sommes capables d’être prophète ou prophétesse pour voir les signes de bonté, d’espérance, de tendresse, de service, de foi, de générosité partout dans notre monde. De les voir, de les relever, de les valoriser.
La première chose que nous donne l’Esprit, c’est d’oser ouvrir les yeux et regarder par nous-même. « La parole de l’Eternel me fut adressée, en ces mots : Que vois-tu, toi-même ? » C’est une parole essentielle qui nous libère, qui nous autorise, qui nous charge de regarder.
Jérémie voit bien. Et il voit en prophète. En effet, en hébreu, l’amandier s’appelle « un veilleur » car des fleurs apparaissent sur ses branches, alors que l’hiver est encore là et que les feuilles ne sont pas encore apparues. Ce n’est pas encore très nourrissant, des fleurs. Seulement, être prophète est exactement comme cela : voir les premières fleurs et savoir qu’elles deviendront des amandes qui permettront de cuisiner de délicieux biscuits.
Ce n’est donc pas si compliqué d’être prophète, il suffit d’ouvrir les yeux sur la réalité présente. Et d’aller plus loin que ce que l’on voit, avec intelligence. C’est ainsi que Jérémie observe, et comprend que l’Éternel veille sur nous avec une vraie tendresse. Et que cette tendresse est efficace, puissante.
par : Marc Pernot, pasteur à Genève
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